Disclaimer

Forum NC-16

Les RPs sont susceptible de contenir de la violence verbale et physique, ainsi que de l'érotisme. Avatar illustrés 200 x 400, contexte fantastique tiré d'Undertale. Pas de minimum de ligne.

Top sites

à adopter de toute urgence !







Petites annonces

03/08/2016 — Lorem ipsum cherche un partenaire RP! Plus d'infos par par ici.
02/08/2016 — Un nouveau prédéfini a rejoint le bottin, ouvrez l'oeil, il paraît qu'il est dangereux !
17/07/2016 — Lancement de l'intrigue #2, renseigner-vous pour y participer ...
©️linus pour Epicode
En bref
Aller en bas

Présentation de Delilah Hawthorne




Anonymous
InvitéInvité
Profil Académie Waverly
Présentation de Delilah Hawthorne EmptyJeu 15 Nov - 12:11
Delilah Hawthorne
« « Travail acharné vient à bout de tout. » »
Prénom : Delilah
Nom : Hawthorne
Surnom : Dee, Lilah
Âge : 32 ans
Sexe : Féminin
Orientation Sexuelle : Hétérosexuelle
Groupe : Humain
Signe Distinctif: Porte tout le temps des jupes ou des robes, fait plus jeune que son âge
Aime : Le travail bien fait, prendre soin d'elle, danser, le bruit de la pluie, sa mère
Déteste : L'inaction, abandonner, les araignées, qu'on la prenne pour une idiote, son émotivité
Utilisation de la Magie
Ça serait mentir de dire que Delilah n'éprouve pas une profonde curiosité vis-à-vis de la magie. Après tout, qui pourrait être indifférent face à une telle chose ? Toutes ces légendes, ces contes de fées, ces livres, ces films... Tout cela témoigne parfaitement de la fascination que vouaient les humains à cette force mystérieuse.

Cependant, être curieuse ne l'empêche pas d'être méfiante. Qui sait de quoi la magie est réellement capable ? Trop de pouvoir entre de mauvaises mains, ça ne pouvait emmener que des ennuis, et Delilah doute fortement que les centaines de jeunes gens voulant à tout prix devenir mages n'aient que de bonnes intentions... En tout cas, pour elle, il est hors de question d'y toucher.

Son âme quant à elle brille d'un profond violet, preuve de sa persévérance.
Description psychologique
Delilah Hawthorne, c'est une jeune femme droite, impassible, un véritable cœur de marbre qui ne dévoile ses sentiments que lorsqu'elle est sur scène. C'est quelqu'un de passionné, une personne forte que rien ne semble pouvoir briser et qui se relève toujours, peu importe les difficultés auxquelles elle fait face, ainsi qu'une excellente danseuse qui a fournit un travail acharné pour en arriver là où elle est. Pour ceux qui l'admirent, c'est un modèle, parfaite et sans défauts.

Cette image idéale, c'est la danseuse elle-même qui se l'est formée au fil des années, sans même forcément s'en rendre compte elle-même – évidemment, car quand on est en représentation ou même sur les réseaux, on ne veut montrer que le meilleur de soi-même.

Delilah, c'est une jeune femme bien trop émotive à son goût. Un rien peut la rendre heureuse, mélancolique ou énervée, et ses émotions peuvent se montrer très versatiles. Son plus grand défaut est sans aucun doute son irritabilité : un rien l'énerve, et sa furie monte vite. Dans ces moments-là, mieux vaut la laisser seule un instant, sous peine de se voir incendier sans aucune forme de procès.

Parce que oui, quand Delilah fulmine, elle a besoin de se défouler. Elle n'est pas violente (quand bien même elle pourrait sans problème vous asséner un coup de pied au visage avec toute la souplesse que possède une danseuse professionnelle), mais les mots peuvent faire tout aussi mal ; et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'elle peut se montrer carrément méchante quand elle le veut. Quand elle est en rogne (ou qu'elle est est triste, car son chagrin s'exprime lui aussi par la colère), elle est capable de sortir les pires choses et d'appuyer là où ça fait mal, simplement parce qu'elle sait que ça vous blessera. Après coup, elle regrette toujours, et se maudit de ne pas savoir tourner la langue sept fois dans sa bouche avant de parler au lieu de céder à son impulsivité.

Heureusement, elle a depuis longtemps appris à quitter une discussion aggravante avant d'en arriver jusque-là, ces incidents sont donc de plus en plus rares.

De bonne humeur, Delilah est quelqu'un de relativement agréable, aimant plaisanter et toujours prête à aider si besoin ; elle reste cependant assez casanière, préférant de loin une soirée au studio de danse à une sortie en boîte de nuit. Elle ne sort au final que très peu, à part lors de ses balades nocturnes avec son chien qui l'aident à trouver de l'inspiration et à profiter du calme de la nuit.

Là où les gens la connaissant seulement de loin ont raison à son sujet, c'est sa passion. Pour la danse, son échappatoire au quotidien et sa raison de vivre, mais pas seulement : tout ce qu'elle entreprend, Delilah le fait à fond, et surtout elle le fait tout de suite, sans y réfléchir à deux fois...  Ce qui peut lui occasionner quelques désagréments parfois, mais elle s'en est toujours sortie. Elle ne supporte pas de rester sans rien faire. En fait, selon elle, il y a toujours quelque chose à faire, et le simple fait d'aller sur le net, de regarder un film ou même de dormir lui donne l'impression ne pas être assez productive avec sa vie, quand à la place elle pourrait s'entraîner, aller courir ou juste faire le ménage. On lui reproche souvent de ne jamais se poser, et beaucoup on du mal à la suivre.

Delilah prend toujours à cœur les critiques et les reproches, mais elle ne le voit pas vraiment comme un défaut : si on n'écoute jamais les autres, comment peut-on s'améliorer ? Et s'il s'agit juste de méchanceté gratuite, alors il faut juste qu'elle fasse de son mieux pour prouver sa valeur. Elle peut parfois paraître un peu hautaine, mais elle ne s'en préoccupe pas vraiment. Oui, en effet, elle est fière de sa carrière et elle a confiance en elle peut-être plus que de raison, mais où est le mal ?

La jeune danseuse n'abandonne jamais ; ce qu'elle a commencé, elle le finit, point final. Elle pourrait avoir quarante de fièvre et un bras dans le plâtre qu'elle continuerait à s'entraîner sans relâche, même si ça doit lui ruiner la santé. La chose qu'elle déteste le plus, c'est d'être mise face au fait que parfois dans la vie, on ne peut pas tout faire, malgré tous les efforts du monde.
Histoire
Lundi 18 septembre 1995 – Sept ans.

– Reprenons encore une fois : intérieur des jambes vers l'extérieur, genoux et pieds en-dehors, bassin légèrement en avant., et un, deux...

Du coin de l’œil, Delilah pouvait voir certaines de ses camarades peiner à tenir ce placement, leur corps revenant automatiquement à une position plus naturelle. Quant à elle, elle n'éprouvait pas de difficultés ; au contraire, elle voulait en faire plus, elle voulait travailler ses pointes, et apprendre à faire des arabesques, des pirouettes ! Mais sa professeur lui avait dit de ne pas se précipiter.

Quand sa mère lui avait proposé de choisir une activité en dehors des cours, elle avait d'abord essayé le football. Elle s'était rapidement rendu compte que ça n'était pas pour elle, elle avait peur du ballon et elle n'aimait pas se salir en courant dans la terre. En plus, les autres membres de l'équipe étaient méchants avec elle... La danse, en revanche, avait été une véritable révélation.

Elle ne s'était jamais sentie aussi libre. C'était plus qu'une passion, c'était une nouvelle vie pour elle ! Elle se voyait déjà aller en école de danse, vivre en tant que danseuse, devenir étoile...

Pour le moment, l'objectif était de tenir la posture et de maîtriser quelques mouvements – flexions des genoux, dégagés des pieds, on recommence encore et encore jusqu'à ce qu'on y arrive parfaitement. L'année prochaine, elle pourrait tenter sa chance en école : il y avait peu de places, et elle avait bien l'intention d'être prise. Alors elle écoutait sa professeur, et restait concentrée.

Jeudi 22 juillet 2004 – Seize ans.

– C'est hors de question ! Tu n'iras nulle part, et encore moins avec lui !
– Je ne suis pas venue pour te demander une permission, mais pour récupérer mes affaires.


Au fond, Delilah s'en voulait. Sa mère pleurait, son père hurlait à pleins poumons... Elle avait osé espérer que ses parents accepteraient sa décision mieux que cela.

Bien sûr, elle comprenait leurs peurs ; apprendre que leur fille de seize ans partait à l'autre bout de l'Overland avec un parfait inconnu, ça n'était pas évident. Le directeur de l'école l'avait repéré alors qu'elle dansait en tant que remplaçante dans quelques spectacles et lui avait proposé un contrat d'un an dans une école de danse, dans une ville très éloignée de Bois-sur-Mer.

Une offre comme ça, ça ne se refusait pas. Pas quand on voulait vivre son rêve.

Rien ne la retenait ici de toute façon. Elle avait toujours détesté cette ville, avec ses habitants hypocrites qui ne vivaient que pour le paraître, où tout le monde faisait semblant de s'apprécier mais où personne ne pouvait se supporter. Emmett lui posa doucement une main sur l'épaule en guise de soutien. Il était pianiste, Delilah l'avait rencontré lors d'une représentation ; il habitait là-bas, et il lui offrait un toit.

– Qu'est-ce que tu vas faire de ta vie après ça, hein ? poursuivit son père, fusillant le jeune homme du regard au passage. Tu penses vraiment pouvoir vivre de ta passion ?

Delilah sentit ses joues s'empourprer et la colère monter en elle.

– Et je ferais quoi de plus ici, hein ? Devenir comme toi ? Reprendre ta boulangerie minable, me marier avec le premier venu et faire un enfant dans la foulée pour avoir l'impression d'exister ? Ce n'est pas parce que tu as raté ta vie que tu dois me dire comment vivre la mienne !

Un silence pesant s'installa. Pendant quelques instants, personne ne prit la parole. Enfin, son père s’avança vers elle, l'air tellement furieux qu'elle cru qu'elle allait se prendre une gifle. À la place, il lui arracha des mains les papiers d'inscription, les posa sur la table et les signa sans même les lire, avant de les lui tendre d'un geste brusque, le visage fermé.

– Si tu y tiens tant, alors part. Mais je ne veux plus te revoir ici.

D'une main tremblante (de rage ou de tristesse, elle ne savait pas), elle récupéra ses précieux papiers. Les yeux embués, elle jeta un dernier regard à sa mère avant de sortir, Emmett à ses talons.

Vendredi 24 décembre 2010 – Vingt-deux ans.

– Un monstre ? C'est étonnant, tu m'avais qu'ils ne s'approchaient pas trop de Bois-sur-Mer normalement...

Delilah était posée au sol, les jambes en grand écart, un livre de recettes devant elle et le téléphone coincé entre son oreille et son épaule.

Sa mère était au bout du fil, lui contant l'histoire d'un monstre araignée qui était venu visiter la boulangerie sans acheter quoi que ce soit. La jeune femme avait des frissons dans le dos rien que d'y penser, elle avait horreur des araignées ! Cependant, sa mère ne semblait pas vraiment s'en formaliser, s'interrogeant plutôt sur les raisons pouvant pousser quelqu'un à visiter une boulangerie.

Quand les monstres étaient sortis de terre il y a plusieurs mois de cela, Delilah avait été horrifiée. Des monstres, ici, dans l'Overland ! Tout près de l'endroit où elle avait grandi !

Depuis son départ tumultueux, elle n'avait pas repris contact avec ses parents ne serait-ce qu'une seule fois. Six longues années sans nouvelles, sans oser appeler sous peur de se faire rejeter. Elle regrettait ce qu'elle avait dit, et elle aurait aimé pouvoir remonter le temps pour effacer ses paroles, mais le mal était fait... Alors elle n'avait pas appelé, et eux non plus.

Mais quand les monstres étaient apparus... La jeune danseuse eut peur, peur que ses parents ne meurent sans jamais les avoir revus ou s'être excusée, peur que toute preuve de son ancienne vie disparaisse. Alors elle avait appelé – et quel appel ! Sa mère avait sangloté pendant les quatre heures et demi qu'elles avaient passé au téléphone, et Delilah ne s'était jamais senti aussi soulagée.

Sa mère ne lui en voulait pas.

Elle lui avait raconté les derniers ragots de Bois-sur-Mer, les anecdotes sur sa vie quotidienne et sur celle de son père (qui ne voulait pas entendre parler d'elle, pour son plus grand chagrin), et sur les clients inhabituels qu'elle recevait parfois à la boulangerie. Delilah lui avait parlé de l'opéra où elle travaillait, des nouveaux pas qu'elle avait appris, de ses grands rôles et de son Emmett.

(Quand sa mère lui avoua déjà tout savoir sur sa carrière de danseuse, la honte de ne pas lui avoir parlé plus tôt remonta à la surface. Elle était apparemment une de ses plus grandes fans.)

Et enfin, elles avaient parlé des monstres. Ils prétendaient ne pas avoir de mauvaises intentions, mais la jeune femme se méfiait. Ils la mettaient profondément mal à l'aise, avec leurs apparences parfois si étranges, et elle n'aimait pas savoir sa mère si proche de tels... Gens. Si on pouvait les appeler ainsi.

Sa mère disait qu'il fallait leur laisser une chance ; son père pensait qu'il valait mieux qu'ils retournent sous terre, là d'où ils venaient – et pour une fois, elle était d'accord avec lui.

Samedi 15 septembre 2012 – Vingt-quatre ans.

S'il y avait bien une chose que Delilah n'aimait pas à propos de son métier, c'était bien les concours.

Son premier, pour passer de quadrille à coryphée, avait été atroce ; la peur l'avait paralysée, elle avait échoué, et cela l'avait profondément affecté. Elle s'était entraîné pendant des heures et des heures durant, pour pouvoir être parfaite et retenter sereinement sa chance l'année prochaine. Et malgré tous les avertissement lui conseillant de ralentir son rythme, force est de constater que ça avait payé. Elle avait réussi. Et puis elle était passée de coryphée à sujet.

Et à vingt-quatre ans, elle était première danseuse. Son objectif à présent, s'était d'être repérée, pour pouvoir devenir étoile.

Elle s'étirait, perdue dans ses pensées, quand le maître de ballet entra dans la salle.

– Delilah ? Je peux te parler ?

La jeune femme se releva, confuse, avant d'acquiescer et de le suivre dans le couloir.

– Tu es au courant que nous jouons un grand spectacle ce soir, n'est-ce pas ?
– Bien sûr,
répondit la danseuse, ne sachant pas trop où il voulait en venir – elle ne jouerait pas dans ce spectacle-ci.
– Tu as déjà dansé le rôle principal il y a deux ans, non ? Tu crois que tu t'en souviendrais ?
– Eh bien, avec une semaine de répétition, oui, ça serait faisable...
– Et tu penses que tu pourrais danser ce soir ?


Delilah se mit à rire nerveusement, les mains moites.

– Quoi ? Ce soir ?
– Oui, on n'a plus personne. Tu es la seule qui reste,
dit-il en la fixant droit dans les yeux. Ce spectacle sera retransmis en direct à la télévision, il est très attendu, on ne peut pas se permettre de l'annuler.

Elle ne savait pas quoi dire, trop choquée pour croire à ce qu'elle venait d'entendre. Elle se contenta de hocher la tête d'un mouvement bien plus assuré qu'elle-même ne l'était. Elle ne pouvait pas refuser. C'était peut-être de la folie, de reprendre un rôle qu'elle avait endossé il y a deux ans, mais si on lui avait demandé de le reprendre, c'est qu'on croyait en elle et en ses capacités.

C'était le moment ou jamais de faire ses preuves, une bonne fois pour toute.

La danseuse n'aimait pas spécialement se vanter, mais elle n'avait aucun mal à avouer que c'était la meilleure performance qu'elle ait jamais faite. Pas forcément sur le côté technique, même si (pardonnez sa prétention) elle avait merveilleusement bien dansé, mais sur le plan émotionnel.

Jamais elle ne s'était autant amusée à jouer un personnage ; elle s'était totalement laissée portée par l'histoire et pas une fois elle avait pensé au manque d’entraînement ou aux caméras. À la fin du ballet, tous les danseurs saluèrent, fiers de leur représentation. Ses partenaires, deux danseurs étoiles, lui adressèrent un sourire radieux auquel elle répondit volontiers.

Une fois le salut terminé et les applaudissements de l'assistance taris, la directrice de danse de l'opéra monta sur scène, saluant les spectateurs présents dans la salle et ceux regardant le direct.

– Pour terminer, je voudrais remercier Delilah Hawthorne qui a repris le rôle principal au pied levé...


Une autre nuée d'acclamations se leva, sous le regard brillant de la jeune femme (et elle était sûre d'avoir distinctement entendu Emmett, ce qui ne manqua pas de la faire rougir). Une fois l'ovation passée, la directrice reprit la parole, un sourire satisfait aux lèvres.

– Compte tenu de son talent et de son courage artistique, j'ai l'honneur de nommer danseuse étoile mademoiselle Delilah Hawthorne !

La jeune femme n'y croyait pas une seule seconde. C'était forcément un rêve, ça ne pouvait pas lui arriver, là, tout de suite, pour de vrai ! Et pourtant, les autres danseurs l'applaudissaient, la salle était debout et...

Et oui, c'était bien Emmett qu'elle entendait.

Mardi 31 mai 2016 – Vingt-huit ans.

– C'est qui le bon chien ? C'est qui le bon chien-chien à son papa ?
– C'est Dagdag le bon chien-chien !
répondit Delilah en sortant de la salle de bain.

Dagobert s'élança vers elle, aboyant joyeusement. En quelques mois, il était devenu un membre à part entière de leur petite famille, et la jeune femme ne se voyait plus vivre sans lui ; c'était un saint-bernard, recueilli dans un refuge à proximité. Ils étaient devenus fous de lui au premier regard.

La danseuse émit soudain un gémissement de douleur.

– C'est ta cheville qui te fait mal ?
– Non, non, l'entorse est partie... C'est mon ventre, j'ai mal depuis quelques jours, mais ça va passer.
– Tu dis toujours ça Dee,
s'exaspéra Emmett. La dernière fois, j'ai dû te traîner pour qu'on aille faire soigner ton épaule.

Delilah fit la moue. Ça, elle s'en souvenait bien, elle avait loupé un de ses spectacles à cause de cette foutue épaule. Mais ce n'était rien, des blessures, tous les danseurs en avaient durant leur carrière.

– C'est juste le bébé mon cœur.

Elle déposa un léger baiser sur ses lèvres, avant de passer une main sur son ventre à peine rond.

Elle jeta rapidement un coup d’œil à son téléphone, constatant qu'elle avait une notification sur ses réseaux. La jeune femme l'ouvrit, souriant en voyant qu'il s'agissait d'un message de fan. Elle mettait toujours un point d'honneur à répondre, que ce soit des compliments ou des demandes de conseils.

Elle se stoppa net en voyant la photo de profil de son expéditeur (ou expéditrice ?). C'était très clairement un monstre... Ou un hybride, à vrai dire elle ne s'était jamais vraiment interrogée sur les différences qu'il pouvait y avoir entre les deux. Elle hésita une petite seconde, avant de répondre au message comme elle aurait répondu à n'importe quel message de ce genre.

Delilah ne savait pas vraiment quoi en penser. Vraisemblablement, ses peurs initiales envers les monstres étaient infondées – ils n'avaient attaqué personne, ne semblaient pas vouloir manger les humains, et voulaient apparemment juste vivre en harmonie à la surface... Enfin, elle penserait à tout ça plus tard, quand elle irait rendre visite à ses parents pour la deuxième fois en dix ans.

Et là, elle aurait le plaisir d'écouter les discours humanistes de son père, qui lui donnait moins envie de chasser les monstres sous terre que d'y aller elle-même pour ne plus jamais avoir à entendre parler son cher géniteur. Les réunions de famille, quel délice...

Tout d'un coup, la mère en devenir sentit une nouvelle douleur au ventre et se retint au mur pour se maintenir debout.

– Ça va ? paniqua Emmett, accourant à ses côtés.
– Oui, oui...
– Tu veux que j'appelle quelqu'un ? Je crois que le docteur...


Sa voix mourut doucement et son visage devint aussi blanc qu'un linge. Delilah suivit son regard, ses yeux se posant sur le filet de sang coulant le long de sa jambe.

Mardi 30 octobre 2018 – Trente ans.

Dagobert couinait doucement, les oreilles aplaties sur le crâne. Il n'aimait pas les cris.

– C'est de ma faute peut-être ?
– Oui, c'est de ta faute ! Si tu n'avais pas voulu un enfant, on n'en serait pas là !
– Tu en voulais un autant que moi !
– Non, moi je voulais poursuivre ma carrière !


Cela faisait près d'une heure que cela durait... Enfin, cette dispute-là du moins.

La première fausse-couche avait été une épreuve. La deuxième avait été un enfer. La troisième... La troisième était la fin de tout. Delilah était à bout. Elle refusait de reconnaître qu'elle ne pouvait pas avoir d'enfants, c'était impossible, elle en aurait un, il suffisait de persévérer, c'était dur mais–

– Ta carrière, c'est toujours à propos de ta carrière ! On ne se voit quasiment plus, tu passes toutes tes journées à l'opéra et quand tu es ici, tu dors ! Il serait temps de choisir ce que tu veux, moi je l'ai fait !
– Tu n'as absolument rien choisi du tout, tu as abandonné tes rêves, c'est tout ce que tu as fait ! Moi, j'ai réussi, tu n'as pas le droit de me le reprocher !


Pendant plusieurs minutes, les cris retentissent de tous les côtés. Et au final, comme à chaque fois, ils ne peuvent pas trouver un terrain d'entente.

Dimanche 22 décembre 2019 – Trente-et-un ans.

Parfois, on ne peut plus recoller les morceaux. Il faut savoir jeter, abandonner pour mieux recommencer... Delilah n'aime pas abandonner. Quand Emmett lui avait dit qu'ils pouvaient toujours rester en contact, elle lui avait presque rit au nez. Seize ans de relation, ça n'est pas rien, et la douleur n'en est que plus vive, mais ça serait idiot de croire qu'ils pouvaient encore être amis.

Aujourd'hui, elle ne penserait pas à ça. Elle avait une représentation à donner, d'autres choses sur lesquelles se concentrer. La danseuse n'était pas dans son assiette aujourd'hui. Elle avait mal partout, mal aux genoux, mal aux épaules, mal aux chevilles et mal aux pieds ; on lui avait pourtant dit de ne pas trop se fatiguer, de mieux dormir, de prendre du repos, mais elle n'en fait toujours qu'à sa tête.

Alors, ce soir-là, lorsqu'elle s'écroula sur scène suite à un mauvais mouvement, le genou gauche et l'épaule droite la brûlant de douleur, elle se dit que peut-être, juste peut-être, elle avait été trop loin.

Elle avait dû s'évanouir, puis que lorsqu'elle se réveilla, elle était dans un lit d'hôpital.

Delilah écouta le médecin silencieusement. À l'entendre, on croirait déjà sa carrière morte et enterrée. Soi-disant que son genou avait été vraiment endommagé et qu'il lui ferait toujours mal... Quelle blague. Ses genoux lui faisaient mal depuis des années.

– Madame Hawthorne, réfléchissez-y sérieusement. Je sais que ce n'est pas ce que vous voulez entendre, mais vous avez déjà eu un beau parcours.

Non. La plupart des danseurs pratiquaient jusqu'à leurs quarante ans, et elle était sûre de pouvoir aller jusqu'à la cinquantaine, même si ça devait la tuer. Il faudrait plus que ça pour l'arrêter.

Sur la table de chevet, son téléphone se mit à vibrer.

Jeudi 2 janvier 2020 – Trente-deux ans.

– C'est ce qu'il aurait voulu, tu ne penses pas ?

Delilah ne savait vraiment pas quoi en penser. Elle n'avait pas revu son père depuis quatre ans, et maintenant on lui demandait son avis sur ce qu'il aurait pensé de son enterrement. Ce simple fait lui fit réaliser qu'elle aurait sans doute dû mettre leurs querelles de côté et tenter de se réconcilier avec lui plus tôt. Elle avait l'intention de le faire, mais maintenant... C'était trop tard.

Sa chambre était telle qu'elle l'avait laissé des années auparavant. Il y avait toujours ses vieilles peluches, ses posters démodés de groupes de musique l'étant tout autant, ses premiers chaussons accrochés au mur... Tout était comme avant, et pourtant les choses avaient bien changées...

– L'école de danse où tu étais, je connais quelqu'un qui y travaille, je pourrais lui demander s'ils n'ont pas un poste de disponible ? Je suis sûre que tu t'y plairais. Ah, et au fait Lilah, ton père avait créé cette page pour la boulangerie, mais tu sais, moi et l'internet... Tu pourrais t'en occuper ?
– Bien sûr maman.


Delilah n'osa pas lui dire qu'elle n'était absolument pas intéressée par un quelconque poste – sa propre carrière était foutue et si elle pouvait rester loin de tout ça, ça l'arrangerais. De toute façon, ce n'est pas parce qu'elle était... Avait été danseuse étoile qu'elle pouvait enseigner. Elle était presque sûre qu'il fallait un diplôme pour ça. Ou peut-être que non, après tout. Bref, peu importait.

Une fois sa mère partie, elle ouvrit la fameuse page de la boulangerie, constatant que ce n'était effectivement pas le grand luxe : deux photos de brioches, ça ne donnait pas spécialement envie... Elle s'occuperait de ça plus tard. Quant à sa page personnelle, sa dernière photo était celle prise avant sa dernière représentation, et elle n'était pas sûre de vouloir poster autre chose un jour.

Dagobert lui lécha la main, comme pour lui rappeler sa présence.

– Oui, je sais. Viens, on va s'installer.

Delilah décida qu'elle aviserait plus tard. Même si elle en avait l'impression, ça n'était pas la fin du monde. Elle trouverait un moyen de se reconstruire, comme elle l'avait toujours fait, elle en était intimement persuadée.
Informations sur le joueur
Prénom : Hiddénite
Âge : 19 ans
Comment tu as connu le forum : Via Top-Site.
Est-ce que tu connais Undertale ? : Je suis là grâce à mon amour pour Undertale. Coeur violet
Ton avis sur le forum : J'adore, je suis en amour, et puis ce thème BON SANG. **
Qui est le personnage sur ton avatar ? : Blanche-Neige, de Blanche-Neige et les Sept Nains.
As-tu lu le règlement ?: Bien sûr !
Par Onyx de Never-Utopia, inspiré de cette fiche de Pastomaniac.



Frisk Dreemurr
Frisk Dreemurr
PO : 673
Messages : 428
Date d'inscription : 14/09/2018

Feuille de personnage
Type d'âme/monstre: Détermination (Rouge vif)
Profil Académie Waverly
Présentation de Delilah Hawthorne EmptyJeu 15 Nov - 13:07
C'est toi que j'aimais sans connaitre, donc Flirt!

Bienvenue, et bon courage pour ta fiche, j'adore tellement dès le début (daaaaanse *_*)!



Mégane Lach
Mégane Lach
PO : 386
Messages : 251
Date d'inscription : 15/09/2018

Feuille de personnage
Type d'âme/monstre: Passion
Profil Académie Waverly
Présentation de Delilah Hawthorne EmptyJeu 15 Nov - 13:22
Coucou et bienvenue ! =D

Amatrice de danse, tu risque de te trouver rapidement des amies ou rivales 8) En tout cas j'aime beaucoup ce début de présentation, bon courage pour la suite Coeur rouge



Anonymous
InvitéInvité
Profil Académie Waverly
Présentation de Delilah Hawthorne EmptyJeu 15 Nov - 13:59
Bienvenue à toi ♥️

Oooh tu aimes la danse, on va bien s'entendre ~
Il me tarde de voir la suite, ce début de fiche promet déjà *-* (En plus Delilah, ce prénom Coeur rouge )

Bon courage pour ta fiche !



Sans
Sans
PO : 355
Messages : 97
Date d'inscription : 07/10/2018

Feuille de personnage
Type d'âme/monstre:
Profil Académie Waverly
Présentation de Delilah Hawthorne EmptyJeu 15 Nov - 14:36
heya l'humaine,

wow mais tout est classe par ici. la plume, l'avatar choisi, le caractère. y'a vraiment beaucoup de substance quand on te lit et c'est pas mal chouette.
Il me tarde d'en apprendre plus sur Delilah. courage pour ton histoire o/



Anonymous
InvitéInvité
Profil Académie Waverly
Présentation de Delilah Hawthorne EmptyVen 16 Nov - 1:02
Hey hey hey. Coeur violet

Frisk > C'est bien moi, la seule et unique. Sourcil de Chara Merci encore d'avoir répondu à mes questions existentielles. =D

Elowyn > Oui, j'ai cru comprendre que la danse avait du succès par ici. C: Viva el danza ! (Même si en vrai je sais que danser la macarena.)

Elisabeth > On va tous fonder une team danse ! Contente que ce prénom te plaise, j'ai eu du mal à lui en choisir un. <3

Sans > Heya sac d'os ! ... Un peu violent peut-être comme salutation. x) Trop de compliments d'un coup, faut pas m'en faire après une certaine heure sinon je me transforme, c'est comme les gremlins !

Merci beaucoup à vous pour vos messages et vos encouragements, ça me fait extrêmement plaisir. <3
J'espère que le reste de ma fiche continuera à vous plaire ! (J'ai la pression maintenant. /sors)

Pavé César, sachez que j'ai tendance à beaucoup parler (ou dans ce cas, écrire) pour ne rien dire et que j'ai essayé de garder l'histoire d'une longueur raisonnable. Sachez aussi que j'ai échoué, c'est beaucoup trop long pour ce que ça raconte, désolée ! Gaster disparait
Non plus sérieusement, c'est très long pour une histoire qui pourrait au final être résumée très simplement, mais bon au moins mes futurs partenaires de RP sont au courant !

PS : J'aime beaucoup la danse, mais je n'en fais pas, toutes mes connaissances se basent sur des documentaires, des interviews, et des films des années 2000. J'ai pas mis beaucoup d'éléments techniques, mais si vous voyez une coquille quelque part, n'hésitez pas à me le dire ! Coeur violet



Le Passeur
Le Passeur
PO : 656
Messages : 262
Date d'inscription : 08/05/2018

Feuille de personnage
Type d'âme/monstre:
Profil Académie Waverly
Présentation de Delilah Hawthorne EmptyVen 16 Nov - 1:20
C'est validé !
Bonsoir!

Ton personnage est absolument parfait. En fait, nous n'avons rien à redire, nous avons vraiment adoré ta fiche!
Ce sera un grand plaisir de te recroiser sur le forum ♥️

/!\ Pense à :
x Recenser ton avatar ici, ta maison ici et ton activité professionnelle ici
x Remplir ta fiche de personnage dans ton profil
x De faire ta demande de Rp ici
x Ta fiche de lien ici
x Ton Overphone ici
x Ton journal ici
x Tu peux aussi jeter un coup d'oeil aux différentes quêtes ici pour faire progresser ton personnage

Et surtout, amuses-toi bien  :3



Contenu sponsorisé
Profil Académie Waverly
Présentation de Delilah Hawthorne Empty