Le Pourfendeur débarque. [EN COURS]

“Quelque chose ne va pas chez cette chose…”

Zakaaxylem. Longue fut ta vie en tant que esprit fantômatique. Ennuyante, sans valeur, sans rien de spécial qui puisse illuminer ton quotidien. Tu étais apparu seul, spectral, sans aucun but, sans aucun ami. Seulement témoin du vide, des ténèbres, du noir. La solitude n’était pas si désagréable, l’âme isolée que tu étais appréciant la solitude, qui était significatif de silence parfait à tes yeux. En effet, entendre uniquement les gouttes d’eau, glissant des piques de glace dans sa grotte pour venir éclater dans un son délicat sur le sol, était satisfaisant pour toi, latent monstre immatériel. Précisément, tu fais strictement la différence le son, mélodieux et agréable à l’ouïe, et le bruit, agaçant et idiot. Considérant ta propre voix comme un bruit, tu ne parlais que dans des cas très rares. Du moins, jusqu’à-ce que tu apprennes à mieux t’exprimer, en compagnie de ton amie humaine, rencontrée bien plus tard. Au début réticent, tu avais appris à vaincre ce complexe, cette timidité prononcée et gênante lors de conversations. Cela te rend actuellement nostalgique d’y songer. Après tout, regarde donc ce que tu es devenu, Zakaaxylem. Utilisant une machine de guerre comme réceptacle, tu n’es plus qu’une entité rongée par la haine. Par le désespoir d’avoir perdu la personne qui avait pu te faire découvrir la joie et les sentiments. Plus rien n’a d’importance à tes yeux, désormais. Alors, un objectif certain te poussait à rester actif : anéantir le monde, dans le but d’arriver à détruire celui qui avait osé éteindre ta lumière.

Si ces gens pouvaient considérer ce but comme grotesque, si ces gens ne s’embarrassaient point à dire que la raison n’était point valable ou que le moyen pris était tout simplement ridicule, toi, tu n’en prenais pas compte. Rien. Plus rien. Tu avais sombré dans les abysses. Perdu, tu n’es plus que motivé par ce projet. Tu ne “vis” point pour autre chose. L’idée d’un jour pardonner le peuple qui t’entoure te révulse. Tu voulais la venger. Qu’elle puisse reposer en paix. Elle méritait de se faire récompenser pour tout ce qu’elle avait pu faire, n’est-ce pas ? Alors toi, pauvre vagabond muet, tu écrasais sans prononcer un mot, versant le sang, broyant les os, et désintégrant tes ennemis. Tu ne souhaitais pas perdre de temps à avoir une personnalité. Tu étais comme un automate, servant encore, fidèlement, une maîtresse défunte. Si l’on cherchait plus profondément dans ta mentalité, nous pourrions apercevoir des défauts, des qualités, des préférences… Notamment une fascination pour la nuit et les étoiles. L’astronomie te rendait curieux et admiratif. Tu pensais pouvoir, un jour, secrètement, rejoindre l’espace, et flotter comme un astronaute en étudiant les planètes. Contrairement, il y avait cette haine pour le jour. Tu ne pouvais clairement expliquer l’origine de cette répulsion. Peut-être parce que c’était à ce moment-là que les gens parlaient, s’amusaient ensemble… Du bruit, et encore du bruit.

Autre chose, tu étais peu à l’aise dans des milieux clos. Être entre quatre murs te rendait nerveux, sûrement parce que tu vivais habituellement dehors, en pleine nature, belle et mystérieusement colorée la soirée, dans les teintes sombres et relaxantes de bleu, de violet et de noir, donnant l’impression d’être dans un rêve. Bien que tu ne ressentais point le froid, ni la chaleur, tu aimais avoir le vent parcourant ton corps de métal et d’acier, soulevant légèrement tes cheveux, et faisant mouvoir ton écharpe vermillon. Aussi, tes loisirs étaient d’écrire (dans un genre romantique, voire poétique, en t’inspirant des écrivains du passé, ironiquement alors que tu étais d’un naturel stoïque) et dessiner, au digital, ainsi qu’hacker, avec ton écran toujours sous les yeux. Malheureusement, tu n’avais jamais pu montrer ces talents à quelqu’un d’autre que les animaux qui passaient par-là, comme intrigués par la beauté de tes créations.

En ce qui concerne le côté cœur, il peut arriver que tu ressentes un certain désir pour autrui, malgré ta folie meurtrière, sans que tu comprennes pourquoi. Parfois, cela arrive que tu te sentes bloqué par ce sentiment. C’était étrange, trop pour toi, pauvre innocent, toujours en apprentissage du point de vue émotionnel. Nous pouvons également noter que ta couleur favorite est le bleu turquoise, et que tu aimais beaucoup écouter de la musique sans voix. Du pur instrumental, dans des notes fragiles, nous faisant rapidement penser à de la mélancolie. Tu détestes te faire appeler “Zaka” au lieu de “Zakaaxylem”, bien qu’il était peu commun que tu laisses une de tes cibles parler avec toi. Chose amusante, les blagues ou suggestives t’embarrassent, bien que, sans mentir, tu viens souvent regarder les différentes méthodes “d’accouplement” entre monstres ou humains sur le net… Le temps est quelque chose de réellement précieux pour toi, et tu ne peux supporter voir que tu perds du temps à quelque chose. Tu es en effet très organisé et tu ne peux t’imaginer un imprévu dans ton emploi du temps, que tu arrives à enregistrer dans ton ordinateur. Les changements te font presque paniquer, et tu ne sais plus quoi faire quand cela arrive, pouvant même aller à sombrer dans l’hystérie ou la paranoïa...

En cours.

En cours.

En cours.