Présentation de Glayze

Glayze, elle ne comprend pas toujours ce qu'il se passe autour d'elle.

Souvent la tête dans les nuages, il lui est impossible de rester concentré sur quelque chose plus de deux minutes ; elle est facilement distraite, du genre à aller dans une pièce pour finalement se rendre compte qu'elle ne se souvient plus de ce qu'elle venait y faire. Elle a une très mauvaise mémoire et se souvient rarement des petits détails. Si vous voulez lui confier un secret, soyez rassurés ! Elle l'aura oublié avant de pouvoir le dire à qui que ce soit.

Elle est également incapable de comprendre l'ironie, et encore moins les sous-entendus ! Elle prend toujours tout au pied de la lettre, incapable de comprendre la plus flagrante des allusions. Avec elle, tout doit être simple et sans détour.

Elle est d'ailleurs douée d'une franchise hors-pair : ce qu'elle pense, elle le dit, sans aucun filtre et sans prendre aucun gant. Ainsi, elle ne sera jamais méchante intentionnellement, mais il peut lui arriver d'être blessante sans même s'en rendre compte.

En dehors de tout ça, la jeune monstre est de bonne compagnie, toujours prête à sortir ou à parler et à faire de nouvelles rencontres. Lorsque qu'elle fait en effort pour se concentrer, c'est même une confidente parfaite, toujours disponible et pleine de (plus ou moins) bons conseils.

Glayze a également un côté plus... Enfantin.

Si quelque chose ne va pas en son sens, la jeune monstre peut se montrer boudeuse, voire même capricieuse. Si elle veut quelque chose, elle doit l'avoir tout de suite, même si c'est stupide et irréfléchi... Fort heureusement, comme pour les enfants, cela ne dure jamais bien longtemps.

Elle possède également un côté très compétitif : si elle joue à un jeu, elle doit gagner, c'est presque une question de vie ou de mort à ses yeux - elle est aussi une très mauvaise perdante.

Extravertie par excellence, elle craint la solitude comme la peste. Sa famille avait l'habitude de vivre à l'écart de tous, mais Glayze en avait extrêmement souffert... Rencontrer de nouvelles personnes est pour elle un véritable plaisir, mais elle est souvent en décalage avec les autres, ne parvenant pas à les comprendre et à interagir correctement avec eux.

C'est aussi quelqu'un d'extrêmement émotive. Elle est triste ? Elle pleure. Elle est en colère ? Elle crie. Elle est heureuse ? Elle rit aux éclats. On lit en elle comme dans un livre ouvert, et elle serait bien incapable de mentir, même si elle le voulait.

Glayze adore aussi découvert de nouvelles choses. Depuis son arrivée à la surface, tout lui paraît si grand, si nouveau, si excitant ! Sa lubie du moment est le baseball, sport qu'elle a découvert alors qu'elle regardait la télévision humaine.

Les humains, eux, ont tendance à l'intimider. Elle aimerait bien les approcher, mais elle les craint ; et pour une raison qu'elle ignore, ils ne semblent pas être très réceptifs à sa présence non plus...

Glayze aimait profondément sa famille.

Il y avait papa, qui la gâtait de mille et un présent qu'il allait lui-même chercher à Couveneige et qui lui apprenait tout plein de choses. Il y avait maman, qui empêchait parfois papa de lui ramener trop de choses, mais qui la prenait toujours dans ses bras quand elle était triste. Et puis il y avait Hayle, qui aimait la faire râler et qui s'amusait toujours à lui cacher ses affaires, mais qui l'accompagnait toujours lorsqu'elle voulait sortir un peu de la maison.

Elle les aimait beaucoup, seulement parfois, être uniquement avec eux était pesant. Ils vivaient seuls, dans une petite maisonnette aux abords de la forêt près de Couveneige, et ils ne se rendaient au dehors que lorsqu'ils avaient besoin de quelque chose. Maman était la seule à sortir régulièrement, car elle travaillait à la capitale.

La petite monstre n'allait même pas à l'école, contrairement aux petits monstres de son âge - c'était papa qui lui apprenait tout. Lorsqu'elle insistait suffisamment, la petite famille se baladait à Couveneige, ou plus rarement dans les Chutes. (Bien évidemment, ils n'allaient jamais à Calciterre, c'était beaucoup trop chaud !)

Glayze avait dix ans lorsque l'Humain avait ouvert la barrière les séparant de la surface.

Papa et maman avaient été paniqués, et Glayze avait très peur. Les humains, c'était dangereux, c'était méchant et ça détestait les monstres ! Elle avait entendu tellement d'histoires horribles à leur sujet...

Entre la liberté de la Surface et la sécurité de leur maison, le choix était vite fait.

Peu à peu, l'Underworld se vida. Pas totalement bien sûr, il y restait quand même pas mal de monde ! Mais ça n'était plus comme avant. On ne la laissait même plus se balader tranquillement, de peur qu'elle ne s'en aille sans doute.

La peur se mua lentement en curiosité. Rester enfermée entre ces quatre murs eux-mêmes entourés de murs plus hauts encore, alors que la liberté était à deux pas, c'était bien trop pour elle...

Hayle partit à la surface à ses dix-neuf ans, alors qu'elle n'en avait que quinze. Il voulait voir de lui-même la Surface et les humains, voir si c'était si terrible que ce que ce que certains en disaient... Et la réponse dû être que non, puisqu'il ne rentra jamais à la maison !

À la place, il se trouva un petit boulot, un appartement, et même une amoureuse humaine (mais ça, c'était un secret), et il ne revint pas.

Alors, ça donna envie à Glayze d'en savoir plus. À force de colères et de pleurs, elle réussit à convaincre papa et maman de l'emmener voir l'Overworld.

Ça avait prit du temps, parce que maman était têtue, mais le jour de ses dix-huit ans, elle put enfin sortir de son petit monde, où elle était restée toute sa vie.

Ça faisait deux ans qu'elle allait et venait entre chez ses parents et chez son frère, et elle avait appris beaucoup :

1. Les humains n'étaient pas si horribles que ça.
2. Les humains n'aimaient pas tellement le froid.
3. Les humains ne l'aimaient pas vraiment non plus. Hayle lui avait dit que c'était parce qu'ils les rendaient mal à l'aise "à cause de l'œil et de la glace, tu comprends ?" (mais Glayze ne comprenait pas)
4. En général, les humains ne semblaient pas aimer grand chose.
5. L'été, c'est presque comme Calciterre, c'est un véritable enfer !
6. Il y avait beaucoup d'activités amusantes à faire.
7. Il fallait vraiment qu'elle arrête de frapper la balle avec autant d'entrain au baseball, la dernière fois la batte était gelée...

En résumé, la vie était belle, et tout allait bien dans le meilleur des mondes.