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Forum NC-16

Les RPs sont susceptible de contenir de la violence verbale et physique, ainsi que de l'érotisme. Avatar illustrés 200 x 400, contexte fantastique tiré d'Undertale. Pas de minimum de ligne.

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Sans - It's raining somewhere else.




Sans
Sans
PO : 355
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Date d'inscription : 07/10/2018

Feuille de personnage
Type d'âme/monstre:
Profil Académie Waverly
Sans - It's raining somewhere else. EmptyLun 8 Oct - 2:15
sans
« sometimes it's better to take what's given to you»
Prénom : sans
Nom : gluten
Surnom : lazy bones, smiley trashbag, comme-vous-voulez.
Âge : a sûrement déjà fait de vieux os.
Sexe : masculin 'faut croire.
Orientation Sexuelle : vers le nord. welp pour être honnête ça demande pas mal d'efforts ces choses là.
Groupe : Monstre
Signe Ditinctif: sans n'a pas une apparence dissuasive, d'un coup d’œil il est possible de pressentir une attitude détendue et coulante.
De petite taille il est tout en rondeurs. Son ossature rondouillarde flotte sous des habits lâches et décontractés, pas de présentation de soi bien lustrée alors qu'il peut traînasser dans le confort.
Le squelette sommeille sous son sweat bleu clair à capuche fourrée, sous un t-shirt sobrement blanc superposé à un short aux allures de jogging.
Ses pas traînants sont amortis par des pantoufles roses et duveteuses.
Une bonhomie endormie accompagnée d'un sourire tranquille décorent toujours son crâne et ses mains osseuses sont très régulièrement enfouies dans la chaleur de ses poches.
Ses yeux sont de larges orbites sombres soulignées par des cernes incrustées dans l'os, ses deux pupilles sont petites, teintées de blanc et doucement rieuses.  Les rares fois où le sérieux devient incontournable ces billes blanchâtres disparaissent pour ne laisser qu'un gouffre noir en guise de sommation.
Lorsqu'il s’exprime sa voix est grave et mollassonne à la fois, elle résonne avec pas mal d'indulgence.

Aime : les mauvaises blagues, la bonne bouffle, le ketchup, la glandouille.
Déteste : les sales historiques.
utilisation de la magie
- Sans a le pouvoir de se téléporter et/ou de téléporter autrui en empruntant, comme il les nomme, des "raccourcis". Il est ainsi capable d'utiliser des brèches dans l'espace en "rechargeant" un endroit déjà visité. Ce qui lui permet de pas trop émousser ses pantoufles. On va pas s'mentir y'a pas de petite économie d'effort.

- Son atout le plus redoutable réside dans l'utilisation de ses Gaster Blasters. Des créations semblables à des crânes vaguement canidesques qui émettent de puissants lasers et qui disposent d'une grande mobilité. Leur vitesse alliée à l'imprévisibilité de leurs patterns les rend difficiles à esquiver. Et puis elles sont caractérielles ces jolies bébêtes.

- Bone attack ; Le squelette peut invoquer des os pour barrer le chemin de son opposant en les faisant jaillir de terre par exemple. Il peut décider de les utiliser en guise de projectiles ou d'en faire des sculptures impressionnistes. Ces os s'agencent selon sa créativité et sa créativité est proportionnelle à vos mauvaises actions, on fait donc gaffe.

- Magie Bleue : C'est comme un panneau stop rouge, sauf que ce n'est pas un panneau et que c'est pas rouge. Et qu'en fait c'est plus compliqué que d'être simplement arrêté. Vous suivez ? En l'activant Sans dispose d'un certain contrôle sur la gravité qui entoure l'adversaire, sa pupille gauche alterne entre bleu cyan et jaune éclatant. L'ennemi se sent lourd, comme si le poids de ses péchés s'incarnait pour l'enliser au sol et il peine à se mouvoir sur un laps de temps toutefois assez court. Le squelette peut manœuvrer sa victime dans tous les sens, la soulever comme si elle ne pesait plus rien. C'est assez chouette de dire nope aux lois de la physique.

- Il a conscience des timelines. Même s'il ne gardait pas de souvenirs bien nets suite aux resets jusqu'à l'anomalie.

- Retour de Karma : ça c'est utile que si vous avez un sale historique. Sans peut lire en vous et ne s'en prive jamais, votre LOVE est inscrit dans vos chairs. Et vos chairs seront picorées d'un poison vengeur dès qu'une de ses attaques vous touchera si vous avez eu la curiosité meurtrière. Des dégâts continus, ouep. C'est pédagogique, ça explique ce que c'est de se faire manger par la culpabilité pour ceux qui n'en ressentent aucune.
Description psychologique
A force de savoir qu'il ne peut pas plier l'espace et le temps à sa guise, ou plus modestement avoir une incidence prégnante sur les choses qui se dérouleront dans tous les cas, Sans a appris à se la couler douce-amère. De manière générale il préfère assister aux événements de loin, laisser faire dans la mesure du raisonnable plutôt que s'y investir. Les blagues ça dédramatise, les choses ont l'importance qu'on leur donne après tout. Le monstre rondouillard reste un gros consommateur de mauvaises puns et de comique de situation. Ça désacralise les problèmes et les gens se posent moins de questions. Aussi il apprécie d'apparaître assez désynchronisé par le flegme pour que personne ne prête plus attention au sous-texte dispersé de temps en temps entre deux blagues aussi exaspérantes qu’anesthésiantes. C'est utile notamment pour épargner son frère qui reste bien trop cool pour être ennuyé autrement que superficiellement et dans un périmètre bien délimité. Papyrus est sûrement celui qui donne le la de sa propre existence d'ailleurs. Son quotidien avec le frangin lui conviendrait très bien. Sans n'aurait pas de plus grande ambition que ça.

Même si nouer de vraies relations et tisser de réels sentiments n'est pas quelque chose qu'il connait sincèrement le squelette reste un monstre facilement abordable, commode et patient. Il peut se situer à la lisière de la bienveillance quelques fois puisqu'il évalue le fonctionnement des autres et que donner un petit coup de pouce n'est pas toujours si dur que ça. Il sait également reconnaître l'importance qu'une personne incarne auprès de ses proches ainsi que des qualités objectives - c'est à ça qu'il se réfère alors que ses propres émotions ne sont pas bien vivaces. Cependant il déteste faire des promesses. Tout simplement parce qu'il a profondément intégré la certitude qu'il ne pourra sûrement rien assurer. Parce qu'il ne décide pas du cours des choses et parce qu'il n'a pas forcément une très haute estime de lui-même. Sans a conscience que son fatalisme l'englue dans l’égoïsme, il vit avec.
S'il se montre moqueur ses plaisanteries n'ont jamais une grande incidence puisqu'elles ne sont pas pensées pour vraiment porter atteinte. Il n'est pas non plus susceptible, évidemment, presque tout coule sur lui sans s'inscrire bien profondément.

Débattre ne l’a jamais intéressé. Sans finit toujours par laisser couler les arguments, inoffensifs ou non, après avoir joué à les chatouiller. Pour vraiment batailler il faudrait sûrement disposer d’une volonté de faire changer, de préférences à faire entendre, d’un quoi que ce soit de liant envers l'interlocuteur. Lui n’a ni thèse ni antithèse à transmettre et laisse usuellement en paix les constructions mentales d’autrui et à fortiori les choix. Il n’a pas d'idéal à défendre puisque les choses ne restaient jamais figées, que les acquis ne furent que des mirages devant ses yeux fermement désabusés. Tout pouvait toujours être réinitialisé. Le peut sûrement encore. Il n’y a pas grand-chose qui le touche sincèrement et faire semblant ce n’est pas son fort plus que de rigueur alors il flemmarde ostensiblement.
Il ne fait pas de hiérarchies, aucune ligne de points, d’actes, n’est plus vraie qu’une autre faute d’un prisme de lecture auquel tenir. Tout dans son monde est absolument égal en valeur. Peut-être que son frère fait exception. Mais lui aussi peut disparaître quoi qu'il fasse. Le relativisme poussif ne serait-il pas l'ennemi de la morale ?

Pourtant certaines choses le piquent ou devraient le piquer, difficile de distinguer tant la fatigue encrasse sa capacité émotionnelle. Peut-être ne fait-il que se référer au point de vue des autres et l'incarner pour eux à certaines occasions fortuites. Parce qu'il le peut et que de fait, sûrement, il le doit.
Dans tous les cas les positions inconciliables se retrouvent toujours, sûrement avec violence. Aucune ne vaut grand chose mais la volonté la plus forte gagne fatalement. Et il sait être fatal, sans remords, sans rien.
De temps en temps il doit bien décroiser les bras, s’en référer à l’entourage pour se localiser et se sédimenter dans le continuum d’actions qu’on attend de lui. De lui-même il aurait tendance à s’encroûter dans l'inaction sans manque ni regret. Autosuffisant. Il peut donner des conseils à l'occasion, juger et parfois venger mais ses quarts d’heure intraitables sont rares. Et ça emballerait personne d'y goûter. Sérieusement il préfère voir les gens aller bien. C'est sensiblement plus simple et franchement plus acceptable.

Il faut quand même avouer qu'en dix ans le squelette potelé a un rien changé. Bien sûr la nonchalance reste chevillée à son ossature épaisse et les blagounettes qui éradiquent le sérieux sont toujours aussi rituelles. Mais il le ressent presque malgré lui, les choses se déroulent selon une succession fluide depuis un bail. Pas de retour en arrière, exit les sales impressions tangibles. Dans ce que cette vie propose il peut parfois humer des relents viciés sans que le doute ne se transforme jamais en problème. Un poison latent, pas de rémission se disait-il.
Mais le temps faisant les mauvaises vibrations sont progressivement devenues des éléments résiduels de l'arrière-plan. Si durant les premières années son scepticisme le gardait sur la réserve, bien décidé à ne pas essayer de s'accrocher à un quelconque acquis, il faut bien admettre que le monde extérieur s’avéra débordant de nouvelles sollicitations, que se glisser dans un nouveau commencement était presque trop évident. Considérations matérielles, luttes sociales, il était entraîné là-dedans par la force des choses. Si cela ne tenait qu'à lui il aurait assez facilement résisté à la liesse de la découverte en se murant confortablement derrière sa méfiance toute en rondeurs et en flemme. La surface avait cessé de l'attirer depuis bien trop longtemps - il ne s'agissait pas d'un chez lui dans lequel il souhaiterait retourner. L'envie de construire lui échappait soigneusement. Mais les autres monstres, son frère en première ligne, ne voulait rien de plus qu'y croire et tenter de bâtir un truc, sûrement une chance. En parallèle de ça le gamin grandissait et tout semblait de moins en moins scripté. Les chosent changeaient. Dire qu'il ne s'est pas finalement prêté au jeu en abaissant sa garde serait mentir. Sa position est ainsi devenue ambiguë, il devait désormais être un individu alors qu'il n'avait jamais réellement été plus qu'une parodie de modérateur - qu'une fonction de régulation. La boîte à musique qui les enfermaient jusqu'ici était cassée, peut-être temporairement ou peut-être pour toujours, toutes les notes qu'il connaissait précédemment étaient éteintes. Il avait l'impression d'être sorti de sa diégèse sans que les autres ne partagent le sentiment. C'était risqué d'y croire vraiment. Parce qu'après tout ça, tout perdre serait bien plus amer.
C'était risqué mais Papyrus semblait plus heureux. Tout le monde semblait plus heureux et même si tout ne brillait pas sous le soleil au moins le soleil brillait. Finalement le monstre rond évolua et ses affects et affections commencèrent doucement à s'accentuer, à se formaliser. S'il doute encore d'être utile dans ce nouvel agencement potentiellement stable il ne peut plus éviter la pensée qui lui murmure que des amis sympatoches, des mauvaises puns, c'est largement assez pour tutoyer la satisfaction.
Histoire
Hep par là c’est pas exaltant. Parfois les histoires sont franchement décevantes. J’vous conseillerais bien d’aller faire littéralement n'importe quoi d'autre mais je sens que vous avez pas cliqué par hasard. Welp.

Au début ce serait comme à la fin. On entend souvent dire que c'est sûrement tout noir. Le vide absolu et sans intentions.
Ici l’aléatoire a fini par mouler ce rien dans un corps à un moment quelconque. Comme ça, sans rien annoncer, au détour d’un on-ne-sait-quoi qui aurait pu ouvrir une autre arborescence de conséquences. Évidemment si ça avait été le cas vous ne liriez pas ça. Tout tient à peu de choses, huh ?
... On entendrait presque objecter que c'est un peu simple. Qu'il y aurait un machin à ne "JAMAIS OUBLIER". Eh eh.
Pourtant les habitants de Snowdin vous le diraient sans s'embarrasser de détours : les frères squelettes sont comme tombés du ciel un jour aussi simple qu'un autre. Avant cette date impossible de retrouver une preuve tangible de leur existence et après impossible d'espérer oublier une seconde leur présence un rien agitée.

Okay. Mais après cette apparition surprise pourquoi rester à Snowdin ?
Parce que Paps s'est plutôt rapidement amouraché de l'endroit et des défis personnels qu'il y voyait, chopper l'estime des autres étant en tête de ses espoirs. Parce que c'était une ville paisible, bordée par la rivière et constamment baignée par la neige. Un petit îlot arboré et excentré des pépins par la barrière de l'inconséquence. Une boule à neige ordonnancée par une routine réglée sur du papier à musique. Un ennui tranquille et finalement plutôt confortable. Parce que le bar proposait un sacré ketchup et que le gérant crépitait plutôt bien.
Les deux squelettes imposèrent leurs individualités sans trop de mal puisque les quelques voisins étaient hospitaliers. Evidemment Sans somnolait un peu à droite et à gauche sans être réellement en phase mais il finit également par être intégré au décor - un peu comme ce type étrange mais inoffensif qu'on peut trouver pour rigoler un coup. Ce ne sont pas les habitués du Grillby's qui diraient le contraire.
Le monstre squelettique prit assez bien le pli au final, déambuler dans les rues enneigées mains nonchalamment enfournées dans les poches et sourire ineffaçable incrusté dans l'os, ça se fait facilement. D'ordinaire il se trouvait même interpellé par des salutations, vite congédiées par ses soins d'une blagounette sympatoche.

Officiellement le squelette rebondi endossa plusieurs casquettes un peu dérisoires. Vendeur de hot-dogs, refourgueur de neige n'ayant jamais de marchandise, prêteur de télescope encrassé d'encre, distributeur confirmé de mauvaises blagues.
Et une plus sérieuse dont il aimait bien abdiquer : vigie assignée à la surveillance des humains potentiels. Attendre c'est clairement barbant. Et plus honnêtement, ce job là c'était déjà l'amorce d'un registre beaucoup moins chill.
Ces maigres labeurs furent assez pour se permettre de contracter un prêt et pour faire construire une maisonnette bien douillette. Les années passèrent peinardement. De loin Sans soutenait le frérot dans ses tentatives pour être apprécié et pansait les pots cassés, dédramatisait, faisait parfois l'intermédiaire en restant évidemment un mou de la rotule.

Officieusement c'était sensiblement moins blanc que ça. S'ouvrir au monde c'était aussi s'ouvrir à ses embrouilles. Au début la surface semblait plutôt tentante mais sûrement était-ce sous l'effet du désir unanime ambiant. A côté de ça quelque chose clochait, comme un arrière-goût en bouche dont il serait impossible d'identifier la provenance et que personne ne partagerait. Rapidement tout sembla foncièrement vain, factice. Les dialogues apparaissaient pré-mâchés et les situations défilaient comme des échos d'autre chose. Et dans le vide il y avait des interférences intraduisibles. De quoi devait-il se souvenir déjà ? Parfois des pièces manquaient. Comme si l'histoire était repeinte couche sur couche et qu'à chaque fois des détails se perdaient. Comme s'il avait absolument quelque chose à faire. Quelque chose qu'il ne pourrait jamais réussir. Rien n'était clair dans son esprit si ce n'est la certitude de ne pas pouvoir. Et très vite les tissus de la réalité semblèrent effilés si ce n'est même troués.
Les activités moins glorieuses de Sans débutèrent en réponse à ce pressentiment-souvenir sans forme. Très vite il entassa les squelettes dans son placard. Le monstre rondouillard construisit à l'arrière de la maison de Snowdin un laboratoire doté d'un accès express aboutissant directement dans sa chambre - on le dira jamais assez mais les pantoufles ça s'use. Et plus ça allait plus l'énergie était drainée hors de ses os.
Il s'approcha de recherches un peu douteuses, qui n'étaient pas les siennes mais face auxquelles il trouvait une familiarité trop prédéterminée à son goût. Quelque chose l’appelait à reprendre ce qui avait été débuté. Débuté par qui ? Impossible de rapiécer ça dans son souvenir. Le squelette côtoya Alphys dans la continuité de ses tentatives et pas franchement pour engendrer le meilleur.
Sans avait toujours eu une affinité avec la physique quantique et cela s'avéra être un semblant de base. Rapidement il investit une bonne dose de son temps, négligeant savamment le reste, dans la recherche. Une machine brisée, récupérée et désormais avachie dans son labo, l'obnubilait. Il savait qu'elle ne pourrait jamais fonctionner à nouveau au fond de lui.
En parallèle les resets ne tardèrent pas à se révéler ouvertement à lui. Ce n'est pas qu'il ne les pressentait pas pourtant la rencontre officielle eut quelque chose de foncièrement... Fatiguant.
Les cauchemars qui parfois secouaient ses nuits n'en étaient donc pas. Il s'agissait uniquement de piqûres de rappel, de pieds de nez. Tout pouvait se produire, le contraire aussi. Tout s'était sûrement déjà produit. Même une fin heureuse n'aura jamais valeur de finalité. Alors à quoi bon faire ne serait-ce qu'un pas s'il peut être effacé le matin suivant ? On va dire que ça alourdit, que ça gèle absolument tout dans une légèreté empoisonnée. C'est faire partie d'un tableau dont on ne tiendrait pas le pinceau et qui peut être délaissé ou rebooté à volonté. Et pas de contrôle sur les choses, uniquement des arrière-goûts âpres à disposition.

Lorsque l'humain.e chuta ça n'eut pas des allures de one-shot. Vous savez le fameux il était une fois ? Renommons-le il était x fois parce qu'il y eut un sacré paquet de ré-éditions. Et le juge, qu'il est par la force des choses, en conserva un certain nombre de traces. Certaines plus conscientes que d'autres.

Cette fois-ci lui reste bien en travers. Précisément de la clavicule droite à l'os iliaque gauche.

Si Sans n'avait que des bribes du script tel qu'il était sensé se dérouler il s'aperçut très vite que cette fois l'humain.e face à lui n'était pas un.e grand.e humaniste. Juste un peu plus tôt, à la porte des ruines, le squelette avait contracté une promesse un peu freinante, un peu importante, auprès de quelqu'un qui avait du bon sens et qui riait bien.
Aussi au début lorsque l'humain.e gagna ses premiers galons de violence il décida de laisser couler. Tout pouvait être remis à neuf sans qu'il n'ait à revenir sur son engagement. Il n'avait qu'à regarder ailleurs pour ne pas lire le LOVE encore en sommeil. Il ne ressentit pas d'urgence, pas de devoir alors il n'objecta pas. Secrètement il se disait qu'il y aurait une infime chance si l'humain.e obtenait ce qu'iel désirait. Qu'iel stopperait alors de filer du mauvais coton. Que peut-être des amis sympas seraient suffisants.
Au milieu lorsqu'iel passa les casse-crânes en esquivant la sympathie désespérée de Paps Sans lança une mise en garde qui, il le savait déjà, était destinée à bientôt retomber comme un couperet. Bien évidemment, un être comme celui-ci n'obtient jamais satisfaction.
A la fin, lorsque Papyrus fut froidement assassiné Sans disparut.
Avec cette mort supplémentaire rien n'avait plus d'importance, tout était déjà fini et le squelette savait qu'il ferait barrage. Il n'y avait que pour le frangin que Sans acceptait d'être un personnage récurrent et redondant du jeu. Si Papyrus n'était pas là son frère n'était plus qu'une parodie de modérateur.
Le châtiment allait être proportionnel au LOVE amassé alors il attendit que les victimes s'amassent. Il n'était pas foncièrement indifférent mais sa propre existence dans l'underground était désormais bien relative.

Le Hall du jugement aurait bien pu être son purgatoire perpétuel. Mais à chaque sortie de la mort l'humain.e connaissait un peu mieux ses patterns et Sans n'avait pas de reset dans la manche. Il lui semblait bien que le pouvoir collecté par son adversaire était assez conséquent pour mettre en péril les timelines. S'il ne l'enlisait pas dans un combat sans fin l'espace et le temps risquaient de trinquer pour de bon. Sa meilleure chance était de jouer sur la frustration jusqu'à ce que l'humain.e passe à autre chose. Qu'iel s'en prenne à autre chose. Il savait très bien que c'était vain. Que la personne face à lui était entêtée. Pas par le bien ou par le mal. Mais par la certitude de pouvoir le faire et donc de devoir le faire sans subir de conséquences.
Mais ce qui devait arriver logiquement arriva et l'acharnement paya. Sans sentit distinctement le tranchant de la lame découper sa cage thoracique comme si elle n'était faite que de beurre. Un sourire purement désaxé, épuisé, éclata sur sa mâchoire. Il n'avait pas l'habitude de ressentir grand chose et pendant un instant la douleur fut assez vive pour brouiller tous ses protocoles si bien encrassés par la fatigue. Une bouffée délirante ? La grande première de l'espoir  ? Du déni ? Difficile de statuer. Mais le squelette vit distinctement, au travers de ses orbites chancelantes, la silhouette de Papyrus. Il sentit très clairement l'envie de s'avachir au comptoir du Grillby's. Il était épuisé. Beaucoup trop.

La fin ? Nan. La loi de Murphy veillait au grain et tout se relança à nouveau. Sans revint à lui, identique à ce qu'il était avant le début des hostilités. Mais cette si mauvaise impression était désormais fixée dans ses os, plus moyen de la combattre quand bien même l'humain.e était amical.e exactement comme il le faudrait. Même si les oiseaux chantaient et que les fleurs bourgeonnaient sans être inquiétés le squelette ne parvenait plus à poser un regard apaisé sur le monde - si rien ne clochait pour l'instant Sans était intimement convaincu que tout pouvait magistralement mal tourner. Il le savait comme s'il l'avait vécu. Quand on a conscience que le monde peut bel et bien être reset alors c'est d'autant plus crédible. Mais il contracta sa promesse auprès de la reine une fois de plus. Comme on bâtirait un garde-fou.
Leur monde si fragile n'était même plus matériel pour lui. Lorsqu'il observait un décor, ou pire un monstre, il ne voyait que des éléments cousus entre eux d'un fil éphémère, il ne voyait plus une chose distincte censée être réelle. Il ne voyait qu'un univers pensé pour satisfaire une mégalomanie extra-diégétique.
Que se passerait-il s'ils succombaient tous ? Quelque chose en lui répondait, d'un rire cyniquement épuisé, que l'assassin ne serait lui-même pas satisfait.

Il ne pouvait pas croire en Frisk. Car l'humain.e avait bien trop de pouvoirs et que cela amenait la possibilité d'en faire usage à de mauvaises fins - désolé kiddo.
Le monstre squelettique laissa cependant couler comme à son habitude, tout en gardant l'orbite collée à l'historique de leur visiteur. A chaque bonne action sa voix grave et rondouillettte félicitait l'enfant tandis qu'intérieurement il était sinistrement vide. Parfois discrètement, parfois absolument pas, Sans s’incrustait dans le panorama du gamin qui poursuivait sa petite aventure. Il le.a testa avec ses mauvaises blagues comme s'il finissait bien par s'y attacher un brin. Frisk remit Papyrus d'humeur sautillante comme il n'était lui-même pas capable de le faire. Frisk fit preuve de clémence envers Undyne qui n'aurait initialement pas rendu la faveur. Frisk prit le temps de comprendre chaque créature cryptique se mettant sur sa route. Frisk les libéra tous sans se salir du moindre acte de violence. Le squelette le savait mieux que personne après avoir jugé son âme : l'enfant avait été leur salvation. C'était un fait, ils étaient tous heureux.
Mais il n'y croyait toujours pas.

La surface se découpait pourtant à l'horizon et il ne manquait personne. L'aube les enrobait tous ensemble dans une chaleur plutôt avenante. Il y aurait eu de quoi être satisfait lorsque Paps demanda, d'une voix innocente et émue, ce qu'était cette grosse sphère qui remontait devant eux, lorsque Sans pu lui répondre qu'il s'agissait du soleil sans que cela soit une vanne mal sentie.
Toutes ces vagues histoires, qui ne furent jamais plus malgré tous les resets, devenaient des réalités inexplorées.
Enfin ça aurait dû être le cas mais même ça, ça sentait le réchauffé.
Pourtant il mentirait en disant que son rire de ce jour-là n'était pas un brin plus sincère que les ordinaires. Plus vivace aussi. Quelque part il aurait bien aimé se laisser aller à ça.

Étrangement la suite ne ressembla pas à une rediffusion, davantage à une immense étendue d'inconnu. La vie à la surface il ne l'avait pas anticipée car il ne l'espérait plus vraiment, bien trop cimenté dans le fatalisme. Il ne savait pas sincèrement se prêter au jeu, ne savait pas cesser de se méfier des faits et gestes de l'humain.e. Pourtant il devait bien tourner cette page car cette fois l'histoire continuait de se dérouler sans réinitialisation brutale. Il devait sortir ne serait-ce qu'un peu de cette léthargie chevillée à l'os. Les premiers temps le squelette potelé se laissa porter par la liesse collective, versant ses blagounettes et observant les autres profiter de quelque chose de bien mérité. Il s'en contentait effroyablement bien. Il se dégota un tricycle histoire de proposer le pendant comique anti-charismatique de la voiture de son frère. Il accompagna un peu tout le monde, un peu au hasard, dans l'exploration de leurs rêves les plus étranges. Il observa Frisk entamer une nouvelle vie et y développa des sentiments contraires. Depuis qu'il connaissait ce gosse il n'avait jamais cessé de le sonder, envisageant sans ciller ce qu'il pourrait commettre de pire. Plus le temps passait et plus le squelette était confronté à ce que l'enfant pouvait offrir de meilleur. Il n'essaierait même pas de le nier : de la gratitude ainsi qu'une certaine dose de fierté commencèrent à jaillir en lui.

Sans comprit assez vite que le monde d'en haut n'était pas forcément le paradis incarné, d'autres le comprirent aussi, mais il n'en ajouta pas une couche. Permissif, dédramatisant, vaguement aidant entre deux instants de flemme.
Cette nouvelle vie allait avec un bon lot d'impératifs - notamment matériels. Et le regard des humains concernant leur petite incursion sur leurs terres n'était pas toujours sympatoche. Il entendit parler de difficultés multiples, à l'embauche, dans la rue, un peu partout. Parfois il recevait quelques regards en biais contre lesquels il n'opposait rien du tout. L'attitude du squelette prétendait ne pas être impliquée dans cette atmosphère comme si elle coulait sur lui. Comme si elle n'existait pas. On ne peut pas vraiment dire qu'il en fut bouleversé, le poids de l'évidence aidant à tout aplanir.

Le monstre rondouillard finit par devoir travailler. De manière conventionnelle cette fois. C'était tellement insensé de s'inscrire dans quelque chose d'un tant soit peu évolutif mais, là encore, il le devait bien. Sinon son frangin et lui n'auraient pas de toit au-dessus du crâne. Ni de ketchup d'ailleurs. La galère.
Ce job, ou plutôt ces jobs, n'étaient pas folichons. Employé dans une petite enseigne de restauration rapide puis dans divers bars la nuit. Il n'était clairement pas l'employé du mois mais il faisait à peu près le taff. Même s'il était souvent retrouvé à somnoler contre le comptoir il avait un plutôt bon relationnel avec la clientèle.
En jouant des humérus les frères squelettes obtinrent un petit appartement à se partager, un deux pièces encastré entre de nombreux autres et situé à la cime vertigineuse d'un immeuble de banlieue. Il semblerait que de nombreux monstres s'y soient retrouvés, histoire de pas faire trop tâche à proximité du centre-ville.

Les années passèrent plutôt vite au final. Que tout puisse être détruit n'est pas sorti de son crâne mais l'idée a fini par se dissiper, passer derrière d'autres choses plus imminentes. Comme les factures à payer.
Le plus important dans tout ça c'est quand même que le frangin soit plutôt content. Quoi qu'il se passe, ils auront au moins gratté dix ans de tranquillité.
... A moins qu'un nouveau drame, maintenant que tout le monde n'y pense plus vraiment, soit le plus amer de tous.
Informations sur le joueur
Prénom : sansy / Jackie
Âge : 22 ans
Comment j'ai connu le forum : une pub sur facebook!
Mon avis sur le forum : l'ambiance est absolument tip-top. (si vous entendez les années 90 appeler pour récupérer leur expression y'a pas d'os, passez-les moi). on se sent instantanément aussi à l'aise  que dans de bonnes pantoufles. Le contexte est sympatoche. esthétiquement il est super harmonieux en bonus. et le contexte permet beaucoup de développements intéressants.
Avez-vou lu le règlement ?:
Par Onyx de Never-Utopia, inspiré de cette fiche de Pastomaniac.



Frisk Dreemurr
Frisk Dreemurr
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Profil Académie Waverly
Sans - It's raining somewhere else. EmptyLun 8 Oct - 2:50
CE TITRE
CETTE PRÉSENTATION
Bienvenue avec détermination, Sans! Frisk
On va tellement s'amuser Sourire de Chara



Mégane Lach
Mégane Lach
PO : 386
Messages : 251
Date d'inscription : 15/09/2018

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Profil Académie Waverly
Sans - It's raining somewhere else. EmptyLun 8 Oct - 7:38
Coucou et bienvenue !
Merci pour les compliments (même si pour l'ambiance j'y suis pas pour grand chose, c'est la commu' qui est géniale ♥️). J'adore le début de ta fiche et j'ai hâte de voir la suite ! C'est super bien écris et il y a une telle compréhension du personnage... Je suis admirative ! Sans - It's raining somewhere else. 217496813

Bon courage pour la suite Coeur vert



Anonymous
InvitéInvité
Profil Académie Waverly
Sans - It's raining somewhere else. EmptyLun 8 Oct - 10:27
Style d'écriture très complexe et dense, ça donne le tournis à la tête et je meurs. Mais on se régale encore plus parce qu'on ne sait jamais vraiment où l'on va, alors que le schéma paraît très minutieux. Fort surprenant tout ça !!

Bienvenue sur Overland ! Sköll va vouloir te mordre tout le temps, espèce de sac d'os.



Diwayne
Diwayne
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Sans - It's raining somewhere else. EmptyLun 8 Oct - 12:53
Bienvenue !



Ethelwil Mondcrow
Ethelwil Mondcrow
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Type d'âme/monstre: Cyan - Patience
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Sans - It's raining somewhere else. EmptyLun 8 Oct - 13:29
Bienvenuuuue!!!
Ta fiche a l'air absolument superbe, bien que je ne l'ai pas lu, faute de ne pas avoir finit Undertale et ne voulant surtout pas me spoil! X)

Mais dans tous les cas, j'ai hâte de pouvoir lire ta fiche! Le personnage de Sans est juste mignon Coeur jaune  *Cet avis pourra changer ultérieurement, mais pour le moment... je le trouve mignon! XD *



Sans
Sans
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Sans - It's raining somewhere else. EmptyLun 8 Oct - 19:29
Kiddo > quel accueil sympatoche poto, j'te remercie du fond des côtes. tu feras attention, par contre, il me semble bien qu'un sale gosse squatte ton épaule. si tu veux je t'en débarrasse au passage. j'confirme le fun va être élevé. Bad time

Elo > oh l'humaine qui porte pas de rayures! wow, j'suis flatté merci beaucoup pour toutes ces gentilles choses et j'essaierai de ne pas décevoir. j'vais me donner jusqu'à l'os.
j'en profite pour confirmer que vous avez une super communauté. Paps et moi on est comme des gosses grâce à vous. (enfin plus que d'hab quoi  Sans Glasses ) et on a rarement connu un tel engouement donc pour le coup je suis tout autant admiratif face à votre petit nid douillet ~

Sköll > il faut pas s'laisser balader doggy, si j'donne l'impression d'être crypte-tique c'est parce que je sais pas du tout où j'vais eh eh ~
plus sérieusement merci beaucoup, le commentaire est vraiment top et je suis très-très-très flatté que aies porté autant d'attention à ça. j'me dis que c'est quand même sacrément impliqué/prévenant. welp, désolé pour les maux de crâne au passage. t'auras le droit de me mordiller en contrepartie. j'espère que t'as rien contre le goût ketchup saturé! Chien Fatigué au fait, j'aime beaucoup ton perso ~

Cassianu > merci petit monstre carrément original. au plaisir de t'croiser o/

Sakthis > eh eh, merci beaucoup pour cette première impression et j'comprends tout à fait! tu as raison en plus il risque d'y avoir un peu de spoil dans l'histoire alors tu fais bien de préserver tes mirettes. welp, mignon j'sais pas. mais petit ça c'est pas si faux  ~ ton perso est vraiment chouette et j'le trouve bien badass par ailleurs!

en théorie je pense finir ma fiche dans la nuit mais dans tous les cas je me bouge autant que possible. merci encore à tous o/



Le Passeur
Le Passeur
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Sans - It's raining somewhere else. EmptyJeu 11 Oct - 2:13
C'est validé !

Coucou !

Je n'ai absolument rien à redire, ça passe comme une lettre à la poste ! Le style d'écriture est très agréable et... Cette profondeur dans le personnage ! *3* Je n'espérait pas une meilleure adaptation du personnage et je te valide avec grand plaisir ! J'ai hâte de voir ce que tu vas donner en jeu ! Sans - It's raining somewhere else. 1547457683

/!\ Pense à :
x Recenser ton avatar ici
x De faire ta demande de Rp ici
x Ta fiche de lien ici
x Ton Overphone ici
x Ton journal ici
x Tu peux aussi jeter un coup d'oeil aux différentes quêtes ici pour faire progresser ton personnage

Et surtout, amuses-toi bien :3



Sans
Sans
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Sans - It's raining somewhere else. EmptyDim 11 Nov - 5:10
heya! j'me permets un petit up comme j'ai spécifié un peu plus l'utilisation de la magie. en espérant pas trop vous enquiquiner. Sans heart



Frisk Dreemurr
Frisk Dreemurr
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Type d'âme/monstre: Détermination (Rouge vif)
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Sans - It's raining somewhere else. EmptyDim 11 Nov - 15:14
C'était bien aussi sans.
Il me semble que tout soit bon, et totalement raccord avec Sans! Qui plus est, j'ai souvenir qu'une bonne partie était déjà là, dispatché dans le physique peut-etre... Mais je reconnais quelques ajouts, en effet!
Merci encore d'avoir pris le temps d'éditer et de nous prévenir,  rien à redire, c'est validé :)



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