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Remporter le concours te remplit de... || Skelebros [Mission]




Frisk Dreemurr
Frisk Dreemurr
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Remporter le concours te remplit de... || Skelebros [Mission] EmptySam 13 Oct - 19:00
Donner le meilleur de toi-même te remplit de détermination
Des spaghettis.
Tu sais Frisk, après dix ans à suivre le même régime, on aurait pu s'attendre à ce que tu contractes une profonde et réelle aversion aux spaghettis... Pour ta survie, j'entends. Tu sais, manger des plats non-comestibles, ce n'est pas forcément une bonne idée pour un corps humain, même emplit de détermination...
Certes, on a pu voir de progrès se faire dans le domaine culinaire, et désormais, tu ne souffres plus d'une perte drastique de point de vie à chaque bouchée, mais seulement d'un mal de ventre à quelques occasions, de ceux qui te font te retourner dans ton lit, et te font te dire qu'il y a probablement une sorte de justice là-dedans.

Cependant, nous pouvons noter deux points positifs, qui se sont affinés au fil des années, à endurer un tel régime culinaire :
- Premièrement, désormais, tu es capable d'une ingéniosité sans borne pour faire disparaître le contenu de ton assiette ailleurs que dans ton estomac. À ce sujet, je dois bien l'avouer, je suis toujours plus qu'impressionné.e, même si une bonne partie de tes techniques t'ont été enseignée par le sale comédien...
- Deuxièmement, tu es désormais capable d'avaler presque n'importe quoi sans sourciller, ni montrer la moindre petite faiblesse. Bon, bien sûr, cela ne changera rien aux maux de ventre qui viendront par la suite, mais au moins tu as la satisfaction de lui faire plaisir. Quelle douce attention...
Des années de pratique pour un tel résultat. Est-ce que cela en valait réellement le coup?

Adossé.e à l'un des arbres de l'entrée du parc, tu zieutes son téléphone avec impatience, ne levant les yeux que pour regarder l'entrée du parc, légèrement nerveux.se. Il est presque dix heures, et en cette matinée fraîche d'automne, tu as rendez-vous. Certes, pas le genre de rendez-vous que tu aimerais avoir – même si les feuilles volant au vent donnent à la scène un air bucolique - mais tu as appris à te contenter de ce que tu as, avec les années, hélas...

Bien qu'elle n'ait rien de romantique, l'occasion est grande, aussi tu as pris grand soin de ta tenue du jour : affrété.e d'une robe d'un rouge pétant à rayure blanche, tu l'as accessoirisé d'une ceinture jaune, dont la boucle représente un cœur. Pas de collant, en revanche, mais un jeans bleu saturé, dont les bouts disparaissent dans des bottes de pluies de la même couleur que ta ceinture. Tu es tout ce qu'il y a de plus charmant.e, ayant même pris soin d'attacher tes cheveux pour l'occasion : vu ce qui vous attend, il vaut mieux qu'ils ne te gênent pas. À ton bras, on peut voir un petit sac en tissu dans lequel se trouve ton tablier de cuisine et ta toque spéciale sous-chef.

Car oui, le squelette que tu attends, n'est autre que Papyrus.
Aujourd'hui, vous avez rendez-vous. Encore.
Aujourd'hui, vous allez cuisiner des spaghettis. Encore.
Pensez à mettre du chocolat dans le recette, tu veux?

Frottant tes yeux, tu essaies d'oublier la sensation de fatigue qui te laisse un arrière-goût lasse entre les lèvres, te faisant passer, d'un instant à l'autre, d'un état d'impatience joyeux, à une sensation d’épuisement désabusé. Il faut dire que tu étais particulièrement angoissé.e ce matin, tu t'en souviens, à l'idée de cette sortie. Même si tu t'es assuré.e que l'autre squelette ne serait pas là, le demandant le plus innocemment du monde, il a tout de même fallu que Papyrus te confirme plus d'une fois l'absence de son frère pour que tu commences à te détendre...
Tu ne veux pas le voir, hum ? Oh, je ne juge pas, tu me connais, ce n'est pas mon genre... En revanche, tu pourrais au moins faire cela plus distraitement, tu ne crois pas ? Bien que j'approuve ta démarche, ce sont tes méthodes qui me dérangent le plus. Tu es sans cesse sur la défensive, à écourter vos rencontres, vos conversations, à tel point quelles ont même fini par se raréfier complètement, sous des excuses certes plausibles, mais trop nombreuses. Tu me diras, quoi de plus normal que ne plus avoir de temps pour lui maintenant que tes soirées sont mienne ?
Évite-le autant que cela te chante, Frisk, souffre et mens si cela t'amuse, tu sais autant que moi que seule la fin justifie le moyen, quand il s'agit d'arriver à son but...

Levant une énième fois tes yeux de ton Overphone, tu finis par l'abandonner pour de bons, le rangeant dans la poche de ton jean. Bon tu es beaucoup trop en avance, il fallait s'y attendre. Tes yeux se tournent alors vers l'intérieur du parc, délaissant l'entrée pour s'intéresser à la zone où plusieurs monstres et quelques humains semblent se réunir, ce matin. Tu as envie d'aller voir, hum ? Toujours aussi curieux.se, tu hésites, ayant envie d'attendre Papyrus pour découvrir le tout avec lui, mais n'en pouvant plus de ne pas savoir, alors que les brouhahas de la foule te nargue depuis tout à l'heure. Tu as envie d'aller voir. Tu n'as qu'a y aller un tout petit instant, non ? Et puis après tout, si tu reviens vite, ce sera ni vu, ni connu... Et puis, ce n'est pas très grave, de ne pas attendre, tu sais?
Il semble que mes arguments font mouches, car je vois déjà tes pas se diriger vers le lieu du concours...

Au centre de la place central, s’éparpillent tables de travail, feu magique de cuisine, et multiples ingrédients. Une banderole, écrite en rouge, et attachée entres deux arbres, indique qu'un concours se prépare. Le thème : les pâtes, comme on aurait pu s'y attendre. Cependant, il reste une bonne heure avant que tout commence. Tu remarques que certains participants sont déjà installés, parlant avec leurs commis pour élaborer leurs recettes. Ils ne manquent pas de détermination, dis donc, mais toi non plus...
Sortant la petite fiche d'inscription de ton sac en tissus, tu cherches le numéro qui vous a été attribué. Le numéro 3 - on comprendra l'ironie de ce numéro plus tard dans l'histoire. Levant les yeux pour chercher la table qui vous sera assignée, tu la repères, un peu décentrée sur la droite, t'y dirigeant alors pour l'examiner sur tous les angles, comme la souris trop curieuse que tu es.

Plutôt que m'ennuyer à regarder un plan de travail, tu ne voudrais pas vérifier qu'ils n'ont pas du chocolat, dans les ingrédients disponibles ?

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Papyrus
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Remporter le concours te remplit de... || Skelebros [Mission] EmptySam 20 Oct - 1:10



Quand les orbites du majestueux squelette s’ouvrir, on ne voyait pas encore poindre cet immense lampadaire cosmique qu’était le soleil. Mais il ne fallait pas s’y méprendre, son réveil en forme de bateau pirate était formel ; nous étions en pleine matinée. L’heure des preux et des novateurs : 4 heure 30. Il était plus que temps de quitter le songe pour se concentrer sur l’invraisemblable réalité rêveuse qu’il vivait chaque jour. Il passa ses moufles carmines sur son visage anguleux et se redressa sans perdre une seconde. La liste des activités de ce matin était longue, jusqu’à l’amener à l’apothéose de la reconnaissance 5h30 plus tard, mais il commençait petit en allumant son ordinateur. Il préférait rester dans sa chambre jusqu’à une heure un peu plus décente ; son frère devait venir de rentrer de son service pour aborder son congé de la façon la plus fainéante qui soit et leurs murs n’étaient pas les plus épais sur le marché. Un avantage, à n’en point douter, puisqu’il pouvait entendre Sans ronfler à tout heure et donc savoir si son fainéos de frère était à la maison ou pas sans avoir à l’importuner.  

L’idée même de cette journée, du concours, emplissait sa cage thoracique vide d’un souffle de passion, tout était encore à faire, tout était encore à préparer et rien ne pourrait le ralentir !!
Sauf peut être le chargement de sa session Windogs XP. Devant l’épais écran cathodique, le squelette restait planté en suivant le mouvement hypnotique des traits bleus sur fond noir se mouvant sans discontinuer.


Remporter le concours te remplit de... || Skelebros [Mission] Wgah


La patience était une de ses innombrables qualités, il était capable de camper un lieu durant des heures pour obtenir l’attention qu’il méritait. Quand l’écran dévoila son fond reprenant les décors enneigés de Snowdin, la souris se déplaça vers l’onglet du navigateur tout en lenteur : le bruit de la boule du capteur frictionnant la table en dessous était caractéristique d’un ancien temps. Un double clic plus tard « clic, clic » et voilà le monstre dans le monde merveilleux du net et des réseaux. Une chance de posséder un tel lien avec le reste du monde, maintenant il suffisait de trouver comment conclure l’essaie. En 10 ans, il s’était fait 266 followers, dont quelques uns là par curiosité courtoise envers son illustre personnage, une autre (plus grande) partie était là pour manifester son mécontentement politique quand à l’ouverture de la barrière et enfin une partie substantielle d’amis ! Partie composée de pas moins d’un.e ami.e ! Son.sa meilleur.e ami.e du net ! Oh et en dernier le follower qui le poursuivait depuis déjà vingt ans, ce « troll ». On pouvait dire qu’il n’avait pas chaumé ces dernières années pour trouver des camarades et partager sa génialité au reste du monde.  Et malgré la mauvaise habitude de son ami.e du net de faire des mauvais jeux de mots et de s’endormir devant son écran en pleine discussion, ils partageaient quasiment tout. Parfois le squelette se demandait si iel n’était pas dans son esprit.

Après un bref détour sur ses réseaux sociaux où il proposa d’aider de jeunes humains perdus et dérangés qui semblaient ignorer ce qu'ils postaient- « Je vous souhaite la mort. #Promonstres. » ; « #Génocide  #Monstres. A quand le grand nettoyage ? » -il décida de participer à son rituel journalier de réponse aux mails ! Un grand moment où il faisait profiter au monde sa grande connaissance et son incroyable éloquence. 3 messages non lus, lui proposant tous des offres promotionnelles ou des astuces pour gagner de l’argent. Sans appelaient ce type de publicité ou d’entraide des « spams. » Et Papyrus prenait le temps d’y répondre chaque matin. Pour se faire, il enleva ses moufles sous lesquels se trouvaient une paire de gants rouges vermillons bien plus pratiques pour ce genre d’ouvrage.  Papyrus répondit à chaque sollicitation :

« BONJOUR,  
JE VOUS REMERCIE POUR VOTRE PROPOSITION VISANT A ME FAIRE ACQUÉRIR DE L’ARGENT RAPIDEMENT ET LÉGALEMENT. MALHEUREUSEMENT, JE ME VOIS DANS LE DEVOIR DE REFUSER ET DE VOUS CONSEILLER D’EN PARLER A DES ORGANISATIONS PLUS MÉRITANTES D’AIDE HUMAINES OU MONSTRUEUSES POUR LEUR EN FAIRE PROFITER.

MERVEILLEUSEMENT , LE GRAND PAPYRUS.
 »

« BONJOUR,

VOTRE PROPOSITION POUR ME PERMETTRE D’AUGMENTER LA TAILLE DE PARTIE CORPORELLE EST TRÈS GÉNÉREUSE, CEPENDANT CELA N’EST PAS NÉCESSAIRE. EN EFFET, OUTRE LE FAIT QUE JE SOIS ABSOLUMENT PARFAIT, CE QUI NE PEUT SE VOIR QU’A LA PREMIÈRE RENCONTRE, NOUS, ÊTRES DE MAGIE, POUVONS PROCÉDER A DES MODIFICATIONS DE NOTRE PROPRES CHEF ET CE EN... 
 »

Alors qu’il s’attelait à l’exercice d’expliquer les bases de la bio-magie à son interlocuteur et que les heures s’écoulaient plus rapidement qu’escomptées, une sensation désagréable naquis dans son ventre. Une sorte de gêne dans son échine accompagnée de moiteur qui s’amplifiant à chaque mouvement d’aiguille et qu’il n’arrivait pas à expliquer. Sûrement le manque de spaghetti dans son organisme qui commençait à se faire ressentir. Alors une fois les « spams » répondus et archivés, ce qui amenait au nombre de 35 personnes sublimement réorientées en une semaine,  il alla déjeuner. Le plat réchauffé de pâte goûteuses mise en vedette par une sauce tomate battue à la loyale fut rapidement engloutit et il n’était points à douter que si il avait des papilles, il se pâmerait devant son propre génie culinaire !

Une matinée bien chargée plus tard, le chef décharné se prépara pour son grand jour en compagnie du meilleur sous-chef dont il pouvait rêver. Un.e jeune étoile prometteuse avec des recettes novatrices qui arrivaient largement à la cheville de son guide spirituel. Cette pensée effaça modérément l’idée que son frère serait absent pour sa consécration ; mais le sommeil était important pour un tel tas d’os tardif !

Une fois dans sa chambre le squelette quitta son pyjama pour revêtir son corps de combat, prenant le tant d’observer son reflet glorieux dans le miroir de sa penderie. Il gaina son bras comme pour observer des biceps imaginaires avant de lâcher un rire Nyehsan bruyant en faisant tournoyer ses bras comme pour se préparer à un exercice physique. Son écharpe ondulant à la manière d’une cape héroïque à ses côtés, il sauta au dessus de l’escalier pour rejoindre l’entrée dans un chahut magistrale, oubliant momentanément le sommeil de Sans. Ses pantoufles ne mirent pas longtemps à être abandonnées pour faire place à ses bottes d’explorateurs. Et par abandonnées, il fallait entendre ordonnées et parfaitement alignées à leur place habituelle. Sous le bras il tenait un carton imposant où ses outils de magicien de la pâte serpenteuse attendaient leur grande inauguration publique.

Le chemin fut réalisé à pied pour profiter de l’air de cette fin de matinée. Et la voiture lui sembla avoir ses propres défauts, comme le fait qu’il se sentait prêt à vomir au moindre mouvement un peu trop brusque de sa carcasse. Ce qui était étrange car il n’avait ni système digestif, ni capacité de régurgitation et encore moins la connaissance que la joie et l’excitation pouvait faire cet effet là sur son corps.

Voir l’ami.e humain.e Frisk fut un vrai sentiment pour Papyrus qui se dirigea vers iel le torse bombé et la démarche crâneuse. Il prit tout de même le temps de faire un tour orbitale du décor et fut époustouflé. Toutes ces chaises, il devait au moins y en avoir 75 ! Il en avait le vertige. Son carton fut brusquement posé sur la table et le monstre enthousiaste posa ses paumes sur ses os iliaques.

« AMI.E HUMAIN.E FRISK ! JE VOIS QUE TU ES DÉJÀ INSTALLÉ.E ! CELA ME FAIT PLAISIR DE VOIR QUE TU AS PRIS TES MARQUES ! IL FAUT QUE JE TE DISE QUELQUE CHOSE HUMAIN.E...  »

Le monstre de plus de deux mètres caressa gravement son menton comme pour chercher ses mots avant de déclarer.

« HUMAIN.E.  LAISSE-MOI  DE TE  PARLER  DE SENTIMENTS  COMPLEXES.  DES SENTIMENTS COMME L’ANGOISSE QUI GRANDIT DANS SON CŒUR A l’IDÉE QUE L’ON DECOUVRE LA SUEUR QUI GOÛTE SUR SON INCROYABLE VISAGE.  SA  GRANDE DÉCEPTION  DE VOIR UN PROCHE ETRE ABSENT PENDANT UN GRAND MOMENT. OU BIEN ENCORE LE TRAC ENTÊTANT MALGRÉ LA PRÉSENCE DE SON MEILLEUR AMI COOL ET TALENTUEUX. CES SENTIMENTS…
C’EST-CE QUE TU DOIS RESSENTIR EN CE MOMENT-MÊME ! JE PEUX DIFFICILEMENT IMAGINER CE QUE CELA DOIT FAIRE DE RESSENTIR CA. APRES TOUT, JE SUIS FANTASTIQUE. JE NE SAIS MEME PAS CE QU’EST LA SENSATION DE LA CRAINTE. J’AI DE LA PEINE POUR TOI JEUNE AMI.E FRISK… MAIS N’AIT PAS PEUR,...
  »

Il aplatit brusquement ses deux paumes sur le comptoir.

« JE NE TE LAISSERAI PAS TOMBER ET J’AI TOUT PRÉVU ! CE QUI FAIT LE PLUS PEUR DANS CE GENRE DE CONCOURS C’EST LES DEMANDES SURPRISES, VOILA POURQUOI ...  »

Le carton fut ouvert, son tablier et sa toque posés de côté et à la force de ses humérus sur-développés il sorti trois classeurs remplis de papiers éparses et de toutes les couleurs.

« J’AI PRÉPARÉ TOUTES CES RECETTES AUX SPAGHETTIS QUE NOUS POURRONS USER SELON CHAQUE THÈME ! IL Y A DESSERT, TERRINES, GRATINS ET MÊME  UN THÈME PLUS SOMBRE : NOURRITURE ANGLAISE.  »

Au fur et à mesure de ses paroles il ouvrait les dits classeurs pour montrer des feuilles remplies d’ingrédients et d’annotations dans une police presque illisible à la taille exagérément grande. Évidemment accompagnées de dessins conceptuelles et très contemporains pour illustrer ces merveilleux plats.

« MAIS JE VOIS QUE TU AS DÉJÀ LA MAIN SUR LE CHOCOLAT… SERAIT-CE UNE NOUVELLE RECETTE SECRÈTE DE TA PART ?! ALORS NOUS ALLONS LA SUIVRE !  »

Et en deux temps trois mouvement les classeurs étaient dans la poubelle qui se trouvait à côté du comptoir.  Le squelette regardait le.la jeune humain.e avec les yeux brillants d’enthousiasme et les pommettes transpirantes d’anticipation.

« J’ESPÈRE QUE CE CONCOURS NOUS RÉSERVE BEAUCOUP DE SURPRISES !  » Finit-il d’un ton si plein d’évidence en sous-texte que lui-même le ressentait sans le comprendre.




Sans
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Remporter le concours te remplit de... || Skelebros [Mission] EmptyMer 31 Oct - 16:14




remporter le concours te remplit de...

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Hé Sansy, t'en dis quoi toi ? L'interpellé n'en dit pas grand chose. Malgré les six yeux bigarrés qui abattent de longs cils sur lui pour le convier dans le moment. Attention louable et à saluer. A désamorcer. Mollement une orbite, chancelle de mauvaise grâce, s'ouvre et son crâne se dé-incarcère de ses avants-bras noués sur le comptoir au bois tâché. Le paresseux gratte sa nuque osseuse et réajuste son sweat d'un mouvement dé-cadencé avant de courber le dos pour mieux prendre ses aises. Ses pupilles gentiment rieuses s'accrochent vaseusement à la forme arachnéenne qui le sollicitait et il lui adresse un sourire de feignasse qui dévore toute la largeur de son visage rebondi. Il marmonne d'un ton pâteux. 'solé deliah j'me sens pas en os-mose avec l'idée de vadrouiller si tôt. avant le p'tit dej j'ai jamais de bol. Une nuée de protestations monte et descend, les deux corps face à lui s'agitent sans parvenir à trancher entre exaspération et déception puisque l'alcool qui a coulé toute la soirée aide maintenant à diluer les frontières. Contre-pied, pour ôter toute passion à la saynète le squelette congédie l'affaire d'un haussement d'épaules ponctué d'un sourire égal à celui de la minute d'avant. Pris à rebrousse-poil les deux comparses s'éloignent du comptoir et Sans scinde peinardement ses vertèbres au dossier de sa chaise de bar, ses orbites se referment avec sérénité, ses poches engloutissent ses mains sans chair. Il ne doit pas être un gars fiable. Ni même un type un tantinet sérieux. Peut-être même pas quelqu'un. Ce job le place au milieu du relationnel sans qu'il puisse réellement objecter - sa carcasse fait acte de présence dans l’œil de l'effervescence, entre les récits de vie et les embrouilles du quotidien. Entre les éclats de rire et les rires éclatés. En plus elle ne bouge pas beaucoup, bien fixée, plausiblement rassurante dès lors qu'elle revient. S'il peut prêter un peu de vie au rôle qu'on lui confie entre ces murs décrépis, parloter, conseiller, rigoler, Sans sait qu'il ne parviendra pas à proposer une continuation. Il est plus un comédien qu'un comique. Moins un personnage que des rôles disjonctés les uns des autres. Il n'a pas de fil rouge. Les choses qu'il devrait aimer sont plutôt des gimmicks illustratifs. Il lâche un rire, bas et rondouillet, face à la bouteille de ketchup à moitié remplie qui gît près de sa main gauche. Peut-être avait-il réellement aimé ça un jour. Le monstre qui somnole à nouveau d'une orbite ne tient particulièrement ni à cette révélation de comptoir ni à sa contradiction.
Il ne peut pas accepter une virée après son service. Les gens ne le désintéressent pas forcément, les constater satisfaits est toujours vaguement satisfaisant, mais il ne se sent pas de les rejoindre dans quelque chose de suivi. D'exister en dehors des moments où il est appelé sur les planches. Hors de ses apparitions scriptées il préfère roupiller dans les loges. Ou prétendre d'y roupiller en observant un brin la vie se jouer. Le monde évolue sans lui, quelque chose lui dit qu'il n'a pas été réellement appelé depuis un bail. Que son rôle le plus implacable n'a peut-être plus raison d'être. Que le juge peut dormir. Il serait presque peinard à l'idée de se laisser dissoudre. Le-a gamin.e n'en est plus vraiment un.e et son frérot commence à faire surface à la surface même si toutes les barrières ne sont pas encore franchies. Il pourrait facilement se contenter de ça.
Si c'était vrai.

La musique suinte en arrière-plan, perdant progressivement en énergie au rythme des rares corps qui s'affalent de plus en plus lourdement contre les tables négligemment chargées. Le troquet s'endort sous le ronflement du vieux plafond au bois geignard. Contre les murs les affiches jaunies semblent désormais ventripotentes tant elles gondolent, le lustre chatonne un drôle de grésillement. La chaleur de l'agitation est durablement retombée et la tenancière va bientôt sonner la retraite officielle alors, le pas traînant, le comédien navigue entre les clients pour débarrasser un tantinet. Restaurer la scène. Saupoudrer le tout de mauvaises puns.
Il est relevé de ses fonctions une heure ensuite et n'a plus que quelques allées à traverser, profitant du principe d'inertie, pour retrouver la routine du deux pièces partagé avec son frère. Ses pantoufles sont de mauvaise volonté cette nuit, elles se traînent lourdement et la surface pavée qu’elles foulent perd en matérialité sous chaque pas moins convaincu que le précédent. Sa stature ronde retombe sur elle-même tandis que ses mains sont profondément enfoncées dans les poches de son sweat comme si la cohérence de sa charpente osseuse en dépendait. Ses fils sont coupés. Et ça lui convient plutôt bien. Ses orbites se lèvent tranquillement pour profiter du ciel sans étoiles offert par la pollution urbaine. Mais ça lui revient. 
En une seconde sa paume squelettique tient son portable. C'est évidemment ce fil de discussion qui revient une fois l'écran de verrouillage, celui de base vendu avec le téléphone, dissipé. Paps. Frisk. Son crâne s'abaisse dans un sourire et ses épaules remontent dans l'acceptation d'une évidence. Il a très certainement encore son grain de sel à mettre.
Le monstre a évidemment répondu aux messages de l'humain.e, avec un retard signature, sur le ton de l'inconséquence. La parodie répondant au mensonge. Si Sans n'a pas de ligne scénaristique la progression du gamin appelle ses apparitions. Chaque action de l'humain.e détermine son rôle, rôle actuellement tenu en suspend grâce à l'ardeur déployée par Frisk pour tenir Sans à l'écart d'iel. Si le fainéant ne force pas la porte fermée c'est qu'il sait que la pause n'est jamais éternelle, que leur rencontre à intentions dévoilées est presque prédestinée et qu'ils sont et seront englués l'un à l'autre. Paradoxal. Alors qu'une part de lui parvenait presque à espérer que l'humain.e s'était détaché.e de tout ce sur quoi il devrait agir. Alors qu'il est réactivé dès lors que le mensonge ne prend pas. Alors qu'il pourrait peut-être retrouver l'envie, l'envie de passer du temps avec iel. Alors qu'il pourrait être celui lui annonçant que son temps est arrivé à terme. Son rire désabusé, non abusé, s'abat contre la nuit épaisse et le squelette poursuit cette fois sereinement son bonhomme de chemin. Sans n'a pas l'habitude de réagir autrement que par l'équivalence logique, froide, calculée. Il répond à ce qui a été donné. Alors il est plus que temps de ne plus laisser l'humain.e se défiler et de compter les points.

L'appartement est encore endormi lorsqu'il y revient mais il sait que la grandiose journée du frangin n'est pas loin de se mettre en branle - comme tous les jours les rituels de Papyrus donneront le la des siens. L'ombre de son frère est sacrément confortable. C'est en le suivant dans ses aventures et en acceptant de rester à côté que le plus petit gagne en matérialité, c'est souvent par son frère qu'on le connaît et c'est par leur tandem antithétique que Sans apprécie de se manifester. L'espoir du frangin est peut-être assez rayonnant pour déteindre sur les pensées les plus éteintes - ou à défaut de le pouvoir il est assurément assez important pour être préservé. Et ça c'est un chouette rôle.
La chambre du monstre rondouillet est un vide-de-sens qui revisite le mot désordre. Son lit et éventré mais ses draps sont pelotonnés pour former une sphère mathématiquement parfaite. Ses chaussettes ni sales ni propres envahissent l'espace mais elles tournoient joliment autour d'une spirale qui répond au nombre d'or. Si, si, promis. Sans dégaine son portable et fait travailler ses deux comptes sur les réseaux sociaux. Quelques minutes plus tard le troll officiel de son infortuné de frère a trollé et un.e ami.e sincère est venu.e demander conseil auprès du grand Papyrus quant à la cuisson idéale pour des spaghettis, tout en lui souhaitant bonne chance pour le concours. Méfaits accomplis, son sourire s'élargit comme une ponctuation.
4h30. Il entend son frère se lever, non bondir, de l'autre côté de la cloison en papier mâché. A partir de là tout va s'enchaîner. Il patiente en flemmardant et ne pointe pas un os en dehors de sa chambre.

[...]


Les oiseaux chantent, les fleurs s'épanouissent. Et il avance d'un pas flâneur sous le soleil qui claironne que la journée est belle. Son crâne dodeline feignassement sans jamais perdre le large sourire qui le décore. Il sait que ses fils sont bien tendus ce matin. Que ses pantoufles sont taillées sur mesure.
L'endroit du rendez-vous ne passe pas exactement inaperçu, Sans est visiblement arrivé assez tard pour que la - toute relative - foule se soit densifiée. Ses pupilles blanchâtres suivent nonchalamment les préparatifs des tables qu'il croise alors qu'il slalome, mains dans les poches, entre des individus divers. Il lâche une rigolade par là et une salutation sympatoche juste à côté. Il s'insère pas trop mal dans le décor alors il navigue sans problème vers le stand principal, formule une excuse faussement brouillonne à partir d'un réveil qui n'aurait pas sonné, se frotte négligemment l'arrière du crâne et on lui donne sa feuille - gage de participation au groupe trois. Le numéro le fait bien rigoler. Il remercie vaseusement et s'éclipse vers sa table.
Paps et Frisk. Ils sont déjà installés on dirait bien. Le squelette avance le plus naturellement du monde vers eux en se détachant de l'attroupement. Sa main gauche se lève pour essuyer une parodie de bâillement et dissimuler ses non-lèvres, la blague retombe sous un clin d’œil décrédibilisant. Sans mâchonne d'une voix grave et endormie. sup buddies. Ses pupilles se plissent, taquines, en constatant le niveau de sérieux impliqué par la taille de l'attirail dégoté. Il en siffle mollement d'admiration. y'a pas à dire vous êtes pro. et vous allez rire. j'me suis réveillé à l'heure ce matin. le bémol c'est que j'ai complètement oublié où j'devais aller eh heh. S'il s'interrogeait vraiment, s'il passait les épaisses couches de comédie habillant ses os, il comprendrait. Il comprendrait qu'il a ressenti quelque chose à les voir. Il ne permet pas aux choses de devenir tangiblement importantes. Il lui suffit d'à peine une seconde pour investir une chaise à l'abandon et pour s'affaler sur un coin de table encore - miraculeusement - inoccupé. par contre en farfouillant dans mon téléphone je me suis souvenu de ce concours. Ironie volontaire, pied de nez à ces textos qui le priaient religieusement de ne pas venir sans oser le demander. j'peux me joindre à vous?







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Remporter le concours te remplit de... || Skelebros [Mission] EmptyJeu 1 Nov - 12:29
La pression arrive, mais tu gardes ta détermination...
Le voilà !
Attrapant l'objet de toutes les convoitises, non sans un certain sentiment de victoire, tu sors ta main d'entre les citrouilles, les tomates, et le maïs sur lesquels tu es littéralement affalée, tandis qu'un de tes pieds semble avoir pris de la hauteur, te donnant des allures de ballerine, comme si cela donnait une quelconque longueur à ton bras... Bras d'ailleurs qui ressort difficilement d'entre ces montagnes de légumes, quatre tablettes de chocolat en main. La bataille aura été rude, mais tu les as finalement récupérés, après trois essais. Tout cela pour cela, penses-tu en levant les yeux au ciel. Oui, tout cela pour ça...

Dans les faits, personne n'a le droit de se servir d'ingrédient tant que l'épreuve n'a pas commencé, mais comme d'habitude, toi et les faits n'êtes pas de très bons amis. Ceci dit, personne ne t'a vu, de toute façon, alors peut-on réellement dire que cela compte? Face à ma question, tu hésites un instant, avant de hausser les épaules. Ce n'est que du chocolat, penses-tu alors que tu casses une double ligne, retournant à ta table de travail pour y poser ton butin. Il faudra en garder pour la recette. Mais pour le moment, dégustons.
L'amertume du chocolat t'arrache une grimace écœurée. Il est noir, oui, à quoi t'attendais-tu ? C'est du chocolat de cuisine. Et puis de toute façon, ce n'est pas pour toi, mais pour moi...
Plus que six lignes de chocolat.

Tiens, regarde. Un squelette.

Tu as oublié que tu devais attendre Papyrus plus à l'avant du parc, mais lui aussi, remarques-tu alors qu'il s'avance à toute vitesse vers toi, semblant très heureux de te trouver déjà attablé.e à cette table que tu as fini d'examiner sans y trouver rien d’intéressant. Cela reste une table de cuisine, Frisk, a quoi t'attendais-tu ?
À peine Papyrus arrivé, que la scène reprend, discours et grandiloquence à la clé. Ton ami à l'air passablement stressé, du moins c'est ce que tu conclus, tandis que sa tirade sur des émotions qui ne sont pas du tout les siennes, mais les tiennes, te fait lever un sourcil. Voyons, c'est évident que c'est toi le.a plus stressé.e de vous deux, cela se voit bien, d'ailleurs, alors que tu es accoudé.e à la table avec nonchalance, presque étalé sur cette dernière, la tête reposant sur ta paume, une de tes jambes partant d'ailleurs légèrement en arrière, ton pied posé sur sa pointe. Un carré de chocolat entre les lèvres, tu te contentes de continu à faire disparaître les preuves de ton méfait, tandis qu'il parle avec une rhétorique si familière qu'elle en est réconfortante.
Plus que cinq lignes.

Quand soudainement ses mains s’aplatissent sur le plan de travail, te faisant sursauter, tes yeux s'ouvrant en grand. Chose rare. Ramenant une main sur le haut de ta robe, tu essaies de calmer les battements légèrement trop accentués de ton cœur n'ayant pas aimé cette surprise soudaine. Cela fait partie des petits désavantages du manque de sommeil, tandis que tes nerfs semblent par moment à fleur de peau, prête à sauter à la moindre occasion donnée. Il devient plus dur de suivre le rythme de la musique, sous le poids de la fatigue, c'est un fait...

Cependant, tu as à peine le temps de t'en remettre que tu te retrouve avec des classeurs devant les yeux, Papyrus te montrant différentes recettes qui... T'arraches un frisson d'horreur. Vraiment. Non pas toutes, mais... Certaines sont très étranges. Si vous les faites, en plus de perdre, vous risqueriez d'avoir des morts sur le compteur. Les risques sont probablement doublés avec la cuisine anglaise, non ? En soit, cela pourrait être amusant.

Aussi rapidement que le ''Grand Papyrus'' à sortir ses classeurs, le voilà qui s'en débarrasse en voyant les tablettes de chocolat – celles non ouverts, précisons – sur la table. Lui aussi trouve que mon idée de recette à base de chocolat est une bonne idée, manifestement, alors qu'il fait tomber tous ses classeurs dans la poubelle, te faisant doucement pencher la tête en avant pour regarder ladite poubelle désormais pleine et débordante de recettes dangereusement Papyresque.
En silence, je casse une double ligne de chocolat. Plus que trois.

Son enthousiasme te fait chaud au cœur, c'est comme si à travers elle, tu pouvais te sentir touché, un peu, par cette même impression de joie incandescente. Tu sentirais presque l'anticipation te piquer la langue – à moins que ce soit l’excès de cacao qui ait cet effet. Bien. Il semble que sa tirade soit terminée. C'est à toi, donc.

Attrapant ton petit sac en tissus posé de l'autre coté de la table, tu fouilles quelques instants, avant d'en sortir un mouchoir en tissus blanc que tu avais prévu dans ce but. Tu le connais bien. Trop bien. Alors tu as prévu les imprévus, tu as prévu la peur, tu as prévu ses inquiétudes, auxquelles tu réponds le plus calmement possible, pour l'aider. Pour le soutenir en étant déterminé.e, toujours. Qu'est-ce que tu saurais faire d'autres, de toute façon ? Le stress pour ta part est totalement tombé une fois que tu avais pu voir de tes propres yeux que le comédien n'était pas avec son frère. Oh bien sûr, tu avais bien conscience que sa présence serait d'un grand réconfort pour Papyrus, un réconfort que tu ne peux compenser, mais, avec un égoïsme coupable, tu ne peux t’empêcher de te sentir soulagé.e. Amèr.e et soulagé.e. Paradoxal.
Tout devient plus compliqué avec lui, depuis que je le suis aussi, c'est vrai. Tu as peur, hein? Je présume que c'est naturel...

Tu avais presque oublié à quel point Papyrus est grand, mais soudainement, cela devient une évidence, alors que tu te mets sur la pointe des pieds, dans un équilibre presque précaire pour venir essuyer la sueur sur son visage, tapotant doucement ses pommettes avec l'esquisse d'un sourire malicieux s'étirant sur tes lèvres.

- Tu as raison. Heureusement que tu es là. Ça ne peut qu'aller, du coup, hein? Il est temps qu'ils découvrent le Grand Papyrus. Ils vont adorer, évidemment.

Dis-tu simplement, une petite expression confiante, alors que tu laisses le mouchoir dans sa main que tu serres un instant à travers ses gants dans un geste de soutien, avant de la lâcher. Levant les deux pouces pour approuver tes dires, tu reprends avec ton habituel visage stoïque, jouant ton rôle pour l'encourager. Pour continuer à dire que tout va bien. Ce n'est plus un mensonge, si tout le monde y croit.

- Merci d'être aussi fantastique.

C'est sûrement ce que tu aimes le plus avec Papyrus. L'importance de votre amitié, et la facilité avec laquelle soudainement, tout te semble plus simple. Où dirons-nous plutôt, comme il devient simple d'oublier que tout va mal, à ses coté. Pas besoin de fermer les yeux, pas besoin de s'en convaincre, juste besoin de rester dans les girons de Papyrus, et soudainement tout va mieux, pas bien, juste mieux, parce qu'il prend tant de place qu'il est difficile pour le reste de revenir sur le devant de la scène. C'est un peu comme s'enfoncer dans une couette en espérant que les problèmes ne seront plus là au réveil, hum ? Cesse dont de rêver.

Cassant une double ligne de chocolat, tu regardes la dernière, avant d'attraper ta toque et ton tablier de « super sous-chef humain.e Frisk » que tu enfiles avec rapidité, ne prenant même pas la peine de faire un joli nœud, mais juste l’ersatz d'une attache. De toute façon, tes nœuds sont toujours de travers, tu as laissé tomber l'idée d'en faire des jolis, depuis le temps. Si Toriel n'est pas là pour le faire, alors tu préfères ne même pas essayer...
Ceci fait, tu sors un calepin en forme de chien et ton horrible stylo jaune en forme de fleur.

- Je ne sais pas sur quoi va porter le concours... Enfin, si, fais-tu en montrant la banderole sur laquelle on peut lire en grosse lettre rouge « pâte ». C'est parlant. Et j'ai certes presque finalisé ma recette de spaghettis cannelle-caramel, mais je pense que le monde n'est pas prêt pour cela. Tu laisses un petit silence, tandis que tu fais mine de réfléchir, tapotant ton stylo sur ta page blanche. Une fois. Deux fois. Trois fois. C'est assez pour mimer une révélation. Je crois qu'on devrait partir sur une base qui parle à tout le monde maiiis, qui te parle aussi. Dis-tu, retournant vers la poubelle, que tu regardes un instant, hésitant.e, avant de sortir du bout des doigts l'un des classeurs de Papyrus, le posant à coté de ton petit calepin en forme de tête de chien légèrement ennuyeux. On pourrait partir sur une de tes recettes et... Je "l'adapte" pour le concours...

Par ''adapter'', tu veux dire ''rendre comestible'', bien sûr. Tu y as déjà réfléchi plusieurs fois, et très sérieusement : Papyrus n'a aucun talent pour la cuisine, c'est triste, mais il faut se rendre compte de l'évidence. Cependant, ce qui compte, c'est qu'il continue de croire que si. Pourquoi ? Tu ne le sais pas réellement, tu le ressens, c'est tout. Or, face à un juré, l'exercice devient quelque peu plus... Difficile.
Si seulement, d'une façon ou d'une autre, tu réussissais à tenir son entrain pour la cuisine juste assez pour suivre une recette normalement, simplement. Dit comme cela, certes, ça semble d'une facilité enfantine, mais tu n'as pas fait assez d’essais pour être certain.e que cela marcherait, surtout en état de stress et devant un publique. L’exercice devient soudainement très difficile, hum ? Tant d'inconnues déplaisantes...

Généralement, Papyrus t’entraîne plus qu'autre chose, et finalement, tu aimes trop le laisser faire pour résister. Mais cette fois cela te déplaît. Parce que vous pourriez perdre. Et tu n'es pas là pour perdre... Non, plus exactement, tu ne veux pas qu'il perde. Tu ne veux pas que ce concours soit un échec, pas pour lui. Si seulement tu pouvais en faire plus, juste faire un ou deux essaies, avant le grand saut... Hum ? Connaitre quelques fins. Tu ne le dis pas, mais je sais que tu le penses, dans le fond. Comme à chaque fois. Tu y penses, avant de rejeter l'idée, prenant conscience du mauvais cheminement de pensées qui se dessine. Vilaines, vilaines pensées... C'est toujours comme cela que ça commence. Juste changer une chose. Puis une autre. Et une autre. Et on sait tous comment cela se termine...

- J'ai bien réfléchi, et je pense qu'on pourrait faire-

Mais ta voix meurt alors que tes yeux, jusqu'alors levés vers Papyrus, viennent de remarquer quelque chose qui s'approche, se détachant de l'arrière-plan. Quelque chose de profondément déplaisant, dont le bâillement, une fois associé au clin d’œil, te fait doucement diminuer ton sourire pour une expression légèrement figée. Tu ne t'y attendais pas. Tu avais tout prévu. Tout. Sauf ça.
Nous n'aurons jamais la fin de ta phrase, donc.

On passe à l'acte trois, c'est un peu tôt, mais je peux m'y faire, bien à l’abri dans mon rôle de narrateur, toi, en revanche... Tu es exasperant.e. Bouge Frisk. Tu jures trop.
Réussissant à te sortir de ta stupeur d'une seconde trop longue, tu forces une expression de surprise teinté de joie – ou d'affolement – à tordre les traits de ton visage, essayant de reprendre du naturel, de la contenance, alors qu'il s'approche. Heureusement, il enchaîne avec ses habituelles inepties sans intérêt , que je ne prendrais pas même pas la peine de relever ou de citer, débrouille-toi. Il y a quelques mois encore, tu aurais sauté de joie à le voir vous rejoindre pour la moindre activité, désormais, tout ce que tu arrivais à penser, c'est à tous les efforts que cela allait te demander. Toute la charge supplémentaire que cela demandait. Tu le sais aussi bien que moi, n'est-ce pas ? Il est dangereux. Ne le laisse pas comprendre quelque chose dans tes expressions, dans tes dissonances, dans tes erreurs, Frisk. Ou alors laisse le lire, mais ne le laisse pas comprendre...
Tout est devenu si difficile pour toi, en l'espace de quelques secondes.

Pas si bizarrement que cela, tu prends plus ou moins pour toi la remarque du téléphone. Non. Tu es certain.e qu'elle te vise. Sept messages pour dire à quelqu'un qu'une chose n'est pas importante, Frisk, c'est trop. Mais la panique, non, la crainte, avait fait son petit effet. Et six messages plus tard, tu avais commencé à réaliser que tu allais trop loin. Allons, ne te prends pas trop longtemps la tête avec cela. De toute façon tu savais bien au fond de toi qu'un moment où à un autre, tu n'y aurait pas coupé. Tu as essayé d’échapper à l'inévitable, le geste est louable. Mais il fallait s'y attendre avec toi, c'est un raté.
Trop tard pour les regrets, Frisk...

Voilà que le comédien demande s'il peut se joindre à vous. Quel toupet. Il le fait exprès, c'est une évidence. Comme s'il y avait d'autre choix de réponse à ce dialogue. Naturellement, qu'il le peut...

- Non. Ce n'est pas vrai... Reprends toi, Frisk. Vu que c'est déjà fait.

Dis-tu avec un clin d’œil qui se veut complice, tandis que tu te détournes un peu trop vite, et profitant du classeur récupéré pour enfouir ton nez dedans en marmonnant une excuse, cherchant la recette parfaite à adapter pour le concours. L'excuse parfaite pour s'éloigner à l'autre bout de la table. Tu as toujours de bonnes excuses, le seul souci, ce sont leurs nombres. Tu ne cherches pas de recette, tu es trop affolée pour cela, mais faire semblant de le faire te laisse du temps. Du temps pour digérer. Du temps pour ajuster tes répliques. Du temps pour ajuster tes humeurs...
Tout ce qu'il nous faut, c'est du temps.

C'est à ce moment-là que l'ironie du chiffre prend tout son sens, oui. Trois participants.
Et une ligne de chocolat restante.

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Remporter le concours te remplit de... || Skelebros [Mission] EmptyVen 16 Nov - 21:14


Même si le squelette se parait de sa sérénité la plus certaine, entouré d’un halo de paix et de confiance en lui, les mots réconfortants de l’humain.e surent toucher un point jusque là ignoré en lui. Comme si une minuscule, réellement infime, petite parcelle d’anxiété s’était allégée face à son contact précautionneux et à ses paroles gorgées de contrôle de la situation. Il était indéniable que Frisk avait un leadership qui échappait à toute analyse empirique, fort d’une empreinte spirituelle puissante et inexplicable.  Un soupire entre le soulagement et l’apaisement se serait échappé de sa mâchoire entrouverte si il possédait le moindre souffle en lui.

Et le plaisir de voir l’humain.e enfiler le set complet de la tenue de cuisinier qui caractérisait, entre autres, leurs moments de cuisine le percuta. Comme un train d’enthousiasme et de regain d’énergie qui lui roula dessus, l’en ressortant peinturluré de joie et déguisé d’un grand bonheur qui ne laissait place aux interrogations.  Et il saurait rendre ce sentiment à ceux qui le lui offraient. Alors, en voyant son ami peiner à attacher son vêtement, le Grand Papyrus contourna la silhouette de son pour attraper entre ses gants rouges les deux bandes de son tablier enroulées dans une boule informe.

«
N’AI CRAINTE, CAMARADE HUMAIN.E, JE VAIS LE FAIRE POUR TOI ! C’EST MOI QUI AIT APPRIT A SANS A FAIRE SES LACETS ! »

Le squelette gonfla le torse avec assurance en faisant passer les bouts de tissus dans un schéma complexe au dessus, en dessous de ses doigts, glissant et dé-glissant, avant de ce souvenir que Sans ne portait pas de chaussure à lacets. Le résultat était pire que le nœud originale, donnant un agglomérat de nœud et double nœuds se repartissant inégalement autour d’un énorme entremêlement centrale. Voilà encore une démonstration de la dualité dans le savoir faire du monstre d’ivoire qui pouvait réaliser le plus exceptionnel comme le plus médiocre sans en voir la moindre différence. Enfin la plupart du temps. Pour cacher son méfait, il posa une main sur l’épaule de l’adolescent.e et se remit devant lui.

«
 JE T’EN PRIS, HUMAIN .E, PAS LA PEINE DE ME REMERCIER !   »

Sans parler de noyer le poisson – qui était une expression humain.e plutôt barbare, il ne revint pas dessus, pour se concentrer sur les dire de son partenaire étoilé. Les orbites du squelette, bien que vide, reflétait son intérêt dans les dire de son interlocut.rice.eur modèle réduit, comme si une fine pellicule invisible permettait à ses yeux de briller de milles feux face à son émerveillement. L’idée de travailler en tandem était toujours une valeur sûre pour réveiller l’engouement jamais réellement endormit du géant d’os et d’amour.

«
 UNE DE MES RECETTES ADAPTÉES PAR MON.MA SOUS-CHEF HUMAIN.E… QUAND LA GRANDE CUISINE RENCONTRE LA DÉTERMINATION !! JE SUIS SÛRE QUE PERSONNE NE POURRA RÉSISTER A NOTRE PANACHE DURANT CETTE ÉPREUVE ! »

Papyrus croyait en effet que sa note dépendrait en grande partie de leur représentation durant la confection du plat, et non du produit final, bien trop habitué au « spectacle avant tout » que MTT transmettait sur toutes les ondes de l’Underground. Là où les thèmes des émissions n’étaient que des prétextes à l’exubérance et à sa personnalité sous toutes les coutures, enflammant le public. Et même si la certitude du monstre dans le caractère transcendant et moderne de sa cuisine était inébranlable, il savait que le public était parfois difficile. L’humain.e restait la première personne à lui assuré la comestibilité de son plat et même à l’encenser. Donc, son plat était incertain, si il était reconnu à se juste valeur il leur assurait une victoire écrasante, mais dans le cas contraire il faudrait savoir gagner des points ailleurs. Alors le squelette se pencha sur le plan de travail, les mains à plats sur la surface chatoyante qui renvoyait les silhouettes déformées d’une tête de mort surplombée par la silhouette fluette et effacée d’un enfant déterminé. Tout son corps transmettant l’attention qu’il mettait dans les futurs mots de son allié culinaire.

Le visage se décomposant face à lui firent se redresser ses épaules et sa colonne, le squelette étant interloqué jusque dans son langage corporel. C’est avec une légère inquiétude qu’il contempla les rares couleurs du visage de l’ambassadeur couler et disparaître comme un fard balayé par une pluie diluvienne. Alors que ses soucis allaient passer à travers ses dents sous la formes d’interrogation communes et banales, il entendit la voix de son frère. Papyrus se retourna si vite qu’on ne pouvait croire que ses jambes et son bassin eurent bouger, mais simplement avoir l’impression que le sol eut pivoter sous ses bottes. Ses yeux lui offrir le spectacle de son petit bout de famille arrivant avec son habituelle attitude nonchalante. Cette vision amena la confirmation de sa présence inespérée et à travers le cri que Papyrus trouva la libération de l’extériorisation.

« 
SANS ! » Cette exclamation, réalité de la présence rassurante de Sans pendant le concours réussi avec un brio presque parfait à refouler la sensation désagréable provoquée par visage défait de Frisk . Elle amena ses sentiments négatifs à retourner dormir dans un coin de son crâne, à leurs justes places, remplacés par la conviction que cette soudaine décomposition n’était que la cause d’une surprise au bonheur trop intense et que si ses amis allaient mal, ils lui en parleraient si nécessaire. Un dernier coup d’œil vers l’être de chair et d’amour que son ami.e était et son visage amical à la crispation à peine tangible lui apporta satisfaction. Le stress semblait être, comme il l’avait prédit, un problème que l’humain devrait affronter durant cette rencontre.

Le colosse d’os se tourna vers son double aux yeux cernés en bombant le torse. Évidemment, l’attention de Sans pour lui était évidente, mais il la passerait sous silence. Loin de lui l’envie de briser son idéal de prendre soin des autres dans l’ombre sans rien en dévoiler. A la demande d’adhésion du fainéos à leur petit groupe d’étoile de la cuisson al-dente, c’est un franc et sonore «
BIEN ÉVIDEMMENT » qui tenta sans le vouloir de passer au dessus de la réponse de Frisk. Mais le « non » tout aussi franc et vif de l’humain.e coupa net les mots prévisibles du squelette, passant au dessus sans difficulté comme une aiguille se frayant dans un tissus fin. Et le temps que les lèvres organiques de son ami.e ne reprenne ses mots, c’est un silence plein de malaise et d’interrogation qui tomba du côté du plus grand.

« -
Vu que c'est déjà fait. »


« -
… C’EST VRAI, ET JE CROIS QUE DE TOUTE FACON...  » Papyrus sorti de son carton un tablier bien plus court que les siens, avec marquer « donut judge me it ‘s a chill day ». Le tissus lui brûlait légèrement les doigt vu son mauvais goût en matière d’humour, mais après ce moment gênant ou la blague de son ami.e Frisk se trouva un peu ratée et malaisante, il ne semblait plus si ridicule. « J’AI PRIS TON TABLIER POUR MON TABLIER DE RECHANGE. CETTE ERREUR FORTUITE NE POUVAIT PAS MIEUX TOMBER !  »

Après avoir posé le tissus consciencieusement plié devant le squelette avachi, il reprit.

« 
ET PUIS, TA VENUE EST PEUT-ÊTRE UNE RÉPONSE DU DESTIN VU NOTRE TABLE ATTRIBUÉE !  » Ses deux mains résolument posées sur ses hanches, il regardait vers l’horizon avec un regard sûr de lui. L’espace du concours se remplissaient au fur et à mesure du temps qui passait et l’ex-futur-garde-royal prenait ses poses les plus frimeuses en attendant que leur ami.e Frisk trouve la recette parfaite dans le classeur qu’iel semblait épluché consciencieusement. Papyrus ne pouvait que comprendre sa détresse, chaque recette étant plus géniale que la précédente. « A TROIS, MON FRÈRE, PLUS RIEN NE NOUS ARRÊTERA ! JE SUIS HEUREUX QUE TON RÉVEIL INOPINÉE T’ES PERMIS DE VENIR PARTICIPER A LA CONSÉCRATION DE NOS TALENTS COMBINÉS ! COMMENT S’EST PASSÉ TA SOIRÉE SUR TON LIEU DE TRAVAIL ?!  » Ses cris n’oubliaient pas de faire profiter tout le monde de ses questions et réflexions. Avant même que Sans ne réponde, son frère tapa son poing dans sa paume. « TU ES SÛREMENT CONCENTRÉ, NE T’EN FAIS PAS, NOUS EN REDISCUTERONT QUAND NOUS AURONS GAGNÉ ET QUE NOUS IRONS FÊTER NOTRE VICTOIRE !  » L’agitation et l’arrivé d’une animatrice à l’influence évidente de MTT accéléra très rapidement les évènements. Alors que le serpent à la mèche brune chatoyante glissa vers le centre de la plate-forme où les concurrents étaient disposés, Papyrus jeta un regard nerveux vers le.a jeune humain.e. En la voyant lire et relire le même passage en mâchant son chocolat, il arracha la page de sa contemplation en songeant qu’iel devait avoir trouver son bonheur dans cette feuille de papier. Ses yeux s’élargirent en voyant son choix. Original.

« 
MERCI HUMAIN.E POUR TON CHOIX ! JE PENSE QUE LE COMPTE A REBOURS FINAL EST LANCE MAINTENANT ! ESSAYONS DE FAIRE DE CETTE BOUILLABAISSE DE SPAGHETTI A LA GLACE MENTHE FRAISE LE MEILLEUR PLAT QU’ILS N’AURONT JAMAIS GOÛTÉ DE LEUR VIE   » Il balaya le classeur plus loin pour placer le papier au contenu exotique au centre du plan de travail et avant que quiconque ne puisse répondre, un raclement de gorge sévère retentit de la part du reptile qui arpentait une cravate rose flamboyante sous son costard pailleté.

Le regard de l’ophidien s’attarda quelques secondes sur eux pour leur imposer le silence et ses yeux se plissèrent en voyant le papier du chocolat sur le plan de travail. Mais rien n’en fut dit, et la monstre qui portait son micro sur le col de son magnifique costume se retourna vers la foule pour partager l’inauguration du concours.

« 
-Amis monsssstres, amis humains, nous ssssommes issssi pour asssssisssster à la ssssinquième édisssion du concours de cuisine amateur de Sssssoleil Levant. Nous tenons tout d’abord à remerssssier nos partenaires ssssans qui ssssette rencontre ne pourrait ssssse dérouler. Le groupe MTT, les pâtes Patalo et les resssstaurants Fazbear. Aujourd’hui sssssiw équipes vont sssse battre pour remporter le concours et être sssssacré chef. Mais pour ssssa, ils devront mettrent la main à la pâtes. Sss-sss-sss-sss » Derrière le rire sifflant de l’animatrice, retentit un fort bruit de dégoût et d’outrage pour réagir au jeu de mot. « Nous laisssssons 3 minutes aux concurrents pour sssse mettre en plassssse et ils auront 2 heures pour confecssssionner leur plat. Dernière règles de sssssécurité... »  

Alors que le serpent finissait de donner les instruction, Papyrus essuyait sa sueur avec l’essuie tout laissé à leur disposition, l’anxiété revenant ponctuellement secouer à l’instar des gouttes perlant sur son visage. Mais il était tout de même conscient en la recette choisie par son ami.e humain. Il lança un regard à Frisk puis un regard à Sans, prêt à se lancer dans la course folle de la cuisine à l’instant où le chrono serait lançait. Il réfléchissait déjà à sa recette. D’abord il lancerait dans l’eau la menthe et la fraise, avant de rajouter la sauce tomate et les pâtes. 45 minutes de cuisson. Puis il mettrait tout dans le congélateur pour en faire une glace. Puis il mettrait le tout dans une casserole d’eau bouillante encore plus grande où auront mijoté un peu de poisson artificiel. Oui… Il était confiant. Le gong retentit.


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Si tout se passe comme il l'imaginait son arrivée allait être une information à digérer, non prévue, non pré-mâchée. Le squelette pariait pas mal là-dessus depuis l'instant où il avait inconséquemment décliné la proposition. Evidemment il n'était pas certain que la supercherie prendrait et il aurait suffit d'un soupçon de méfiance pour que Frisk soit préparé.e. Bien sûr et tout en magouillant quand même il n'excluait pas totalement l'idée que le temps des machinations, même dérisoires, ne soit pas encore légitime. Peut-être qu'il s'aventurait trop dans la spéculation, même si le.a gamine le fuyait ouvertement depuis environ un bail, l'averse de messages reçue de sa part pouvait être liée au stress inhérent au concours, à la vie adolescente, ou à l’inversion des pôles magnétiques. Peut-être que la route de l'humain.e déviait de la sienne par simple commodité, incompatibilité d'humeur à durée indéterminée, ou sous l'effet d'une force de répulsion électrostatique. Plus sérieusement la vie de Frisk était un bon foyer pour permettre aux insécurités de crépiter. Etre chargé.e du statut d'ambassadeur.drice lesterait l'énergie de n'importe quel gosse à la longue et le retour à une vie bien rangée, bien banale, donnerait le blues à pas mal de sauveurs du monde. C'est amusant de voir comment les deux propositions se contredisent tout en se répondant bien d'ailleurs. Le bourbier est épais. L'enfant n'en étant plus totalement un.e iel pourrait également s'émanciper de ses anciennes routines et s'affairer à en bâtir de nouvelles. Même si le squelette ne lui en tiendrait pas rigueur il doute fortement de la validité de cette théorie. D'autant que Frisk gardait un contact relativement soutenu avec Papyrus. Evidemment son frère n'apporte pas la même chose que lui-même, Sans en a conscience et s'il pouvait se reposer sur la certitude que le.a gosse roulait sa bosse correctement sans lui alors il s'en accommoderait bien.
Mais même plausibles aucune de ces hypothèses ne contente le monstre rebondi. Certains ont une puce à l'oreille. Lui a une douleur fantôme qui tire un trait de la clavicule droite à l'os iliaque gauche. Et face à la situation refroidie Sans ne se sent pas contrarié dans ses plans sur la comète.
Papyrus incorpore l'information fluidement, agrandit le tableau pour laisser de la place au nouveau protagoniste, reste parfaitement dans son rôle et accorde le sien à son frère. Indéniablement il est cool. C'était attendu. L'humain. e lui.elle semble traverser une turbulence, un à-coup qui fait tressauter sa conduite jusqu'ici bien articulée, un re-calcul qui gèle son faciès une seconde. Le squelette n'a pas de mal à se comprendre comme l'élément perturbateur puisqu'en les observant de loin il avait notifié une synergie à deux bien coordonnée. Penser que Frisk n'avait simplement pas la force de se confronter à de mauvaises blagues ne justifierait pas cette latence. Et encore moins les courbures mensongères et frémissantes du sourire servi ensuite par ses soins. En profitant du marasme ambiant qui crochète temporairement les lignes de conduite Sans sort de son rôle d'amuseur et plonge frontalement, sûrement indélicatement, dans le regard de Frisk à la recherche de quelque chose de très précis. La fouille est indescriptible car il ne saurait dire comment il détermine si naturellement la couleur des actions effectuées, mais la réponse se jette toujours sur lui quand il accepte de la regarder en face. Ici le juge s’aperçoit que l'âme de Frisk n'est pas tâchée. La certitude lui parvient dans un flash qui fait finalement dévier ses orbites avant de peinardement les refermer. Honnêtement la dernière fois qu'il l'avait jaugé.e
de l'intérieur remontait à assez longtemps pour qu'il puisse en nier le souvenir - d'ordinaire il s'encourageait à laisser couler mais ici quelque chose d'impératif commençait à le chatouiller. La raison de cette nécessité est assez indistincte, confondue entre des souvenirs sans forme et l'identité de la personne face à lui. Peut-être que la réponse se trouve à la jonction des deux explications.
L'inspection n'a donc exhumé aucun acte de malveillance et Sans, beau joueur, décide de saluer ce point marqué par l'humain - qui n'a possiblement pas conscience de jouer - en retournant un peu plus profondément dans sa flemme. Ou peut-être se trouve t-il seulement une excuse pour s'enliser dans l'inaction un instant de plus. Ses avants-bras forment paresseusement un socle où laisser choir son crâne rond et son sourire cotonneux y disparaît négligemment. Si sa comédie prétend ne pas s'arrêter sur le comportement suspect la réalité diffère pourtant sensiblement. Le paresseux est désormais persuadé que, même si l'humain.e ne s'est encore rendu.e coupable de rien, tomber sur ses os hérisse vigoureusement son poil. A bien cogiter, il y aurait peut-être de la crainte là-dessous. Le monstre n'en est pas persuadé mais c'est ce qu'on pourrait sûrement lire dans la tétanie du.de la gosse puis dans cette crispation y donnant assez lourdement suite. Lorsque le "non" de Frisk retentit comme un aveu Sans se constitue oie blanche et un rire étouffé, complice, remonte laborieusement entre les manches de son sweat. Comme s'il participait de bon cœur à son propre aveuglement. "faut dire que j'ai été sans-gêne sur ce coup là." c'est davantage marmonné que bien articulé et le comédien donne l'impression de s'être déjà à moitié endormi contre la surface boisée, rugueuse mais non moins accueillante. Si l'éloignement de Frisk est relatif à une crainte quelconque le concernant inutile d'en ajouter une couche, de surenchérir à coup de méfiance exhibée. Ce serait totalement contre-productif. A l'heure actuelle il ne peut que remarquer que quelque chose close sans réussir à définir ladite chose, faute d'éléments. Quelque chose en lui, quelque part, n'a pas non plus fondamentalement envie de forcer le.a gamin.e à se détourner de lui si iel en a gros sur le cœur pour une raison innocente. Mais il n'y croit évidemment pas.
Welp même en étant convaincu que la raison n'a rien d'innocente, alors que le LOVE est aux abonnés absents, coincer le.a gamin.e dans un interrogatoire tacite reviendrait peut-être à alimenter une prophétie auto-réalisatrice. Si le.a gosse se heurte à un jugement d'anticipation et qu'iel est paumé.e comme Sans se l'imagine, tout pourrait déjà sembler acté. Sans bonne issue. Il a plutôt envie de l'encourager à entretenir un chouette historique et, pour cette raison, il ne commente pas sa fuite à l'autre bout de la table. Pas même par une blagounette anesthésiante. Ses épaules se redressent mollement pour mieux retomber sans poésie et il se gratte négligemment la colonne vertébrale en mâchonnant. Comme s'il venait à peine de comprendre il réagit à rebours. "elle était pas mal ta blague heh heh." Ses orbites semblent davantage creusées dans la rondeur que d'ordinaire et ses pupilles soulignent l'humain.e avec une certaine dose d'approbation. Ses mots se font sereinement coulants. Une main tendue qui ne lui demande pas beaucoup d'efforts.
Encore moins d'efforts grâce à Papyrus qui fait briller un peu de soleil au dessus d'eux. Sacré frangin. "paps." s'il retourne la salutation d'une voix aux tonalités mornes - contraste sympathique aux accents déraillés et chantants du frérot - son affection se traduit finement dans le hochement de crâne entendu qu'il lui réserve. Il le salue comme un vieux compère, un acolyte face auquel il est inutile de se justifier. D'ailleurs son frère ne le sermonne pas pour s'être - prétendument - échappé de ses obligations. Pas plus qu'il ne doute de sa parole. Papyrus n'est pas exactement un tyran. Blagues à part il n'en est pas du tout un. Mais il est vrai que c'est à lui qu'incombe le rôle d'assurer la continuité logique des heures et des jours - de veiller sur le respect des obligations et d'un semblant d'hygiène de vie. S'il n'enfilait pas cette casquette, avec assez d'énergie pour équilibrer le laxisme pathologique de son frère, Sans n'aurait pas ce garde-fou pour le préserver de la liquéfaction. Le monstre rondouillet a bien conscience que son frère est un ancrage lui permettant un semblant de matérialité et qu'il ne lui rend bien souvent pas la pareille. Enfin. Ici, nous disions, absence de rappel à l'ordre Papyrusien. A la place un débordement de joie pour l'accueillir. Ce concours est donc sacrément important. Dans le fond de l'histoire on pourrait logiquement admettre que rien ne compte, que les choses sont trop fragiles pour qu'on y tienne. Surtout lorsque l'incertitude plane sinistrement, revient épisodiquement se scinder à la silhouette de Frisk. Mais franchement comment ne pas se dire que voir Paps voler un moment à la fatalité est foncièrement cool ? Quelque part il tenterait bien d'envoyer le message dans la direction de l'humain.e. Il y a quelque chose à saisir. Quelque chose qui peut encore être tranquille. Il n'y croit lui-même que modérément mais les autres ont bien le droit d'en profiter.  "sympa d'me laisser intégrer la bone équipe. pas d'pression. vous allez leur prouver que vous avez la gagne dans la moelle." son rire rondouillet, pas bien vif, monte peinardement pour tâcher de désarticuler le stress qui suinte entre les gesticulations du grand squelette et il adresse un clignement d'orbite anodin à Frisk. Le mollasson lève ensuite un bras osseux juste assez haut pour lui permettre de se traîner piteusement le long de la table, de saisir le tablier et le monstre étouffe un gloussement alangui. Pas de doutes il aime bien la pun. Est-ce qu'inconsciemment son frère espérait sa venue ? Boarf pas la peine de donner dans la sur-interprétation, Sans enfile le vêtement sans grandes cérémonies et omet évidemment de le nouer autour de lui. Le tissus est ainsi ballotté dans le sillage des mouvements hasardeux proposés par sa charpente, les attaches retombant sur ses épaules. Ce qui lui semble totalement ok. Lentement le squelette se redresse sur son assise histoire de mieux ausculter la scène environnante et, effectivement, les autres participants semblent déjà bien prêts à participer. Quant aux spectateurs ils semblent bien prêts à spectatorer. C'est pas rien. Papyrus n'a jamais eu l'occasion de batailler pour obtenir l'adhésion d'autant de monde d'un coup et, logiquement, si la foule venait à ne pas être réceptive son frère risquerait d'encaisser un rejet sans précédent. Pas très engageante comme perspective. Alors il finit par se redresser sur ses jambes paresseuses pour contourner la table et détailler les éléments à leur disposition. Il se frotte l'arrière du crâne. Y'a de la matière pour faire des blagues illustrées. Sans allait marmonner quelque chose mais la question de son frère le prend légèrement de court. Bien heureusement l'enthousiasme de ce dernier emporte la nécessité de fournir un mensonge plus loin, le fainéant salue la providence d'un sourire." okay. j'te ferai un topo de ma soirée paps. mais là, ouais, j'pensais à un truc. j'crois que j'ai entendu que la présentation du plat comptait pas mal. tu devrais sûrement t'y coller histoire de les scotcher heh heh. t'as le truc pour ça. j'me rappelle de ta sculpture sur neige. pas toi, gamin.e? Un sourire de connivence dans la direction de l'humain.e ou une demande à l'aide, difficile de trancher. La proposition vise assez explicitement à laisser Frisk aux commandes de la recette - au moins sur la fin - histoire d'atténuer dans la mesure du possible le caractère indescriptible du rendu. Mais si cette stratégie ne fonctionne pas le fainéos se rabattra sans réellement s'en émouvoir sur quelque chose d'autre. Ses mains regagnent paisiblement ses poches et il s'appuie nonchalamment contre la table lorsque la présentatrice reptilienne réclame l'attention de son auditoire. Sacrée inspiration MTT. Lorsque le silence retombe Sans a bien l'impression que son frère est resté statufié. "uh, papyrus? j'suis presque sûr que ça a commencé." souligne t-il d'un ton tout sauf pressant.






Frisk Dreemurr
Frisk Dreemurr
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Remporter le concours te remplit de... || Skelebros [Mission] EmptyMer 19 Déc - 3:37
Le bruit du gong retentissant te remplit de détermination
La joie de Papyrus éclipse en un rien de temps ta surprise par son éclat exubérant, et tu profites de l'occasion pour te cacher derrière, pour rester en retrait, masquant ta surprise dans l'ombre du squelette qui braille – comme à son habitude – tant la joie de voir son frère ici est évidente. Tu serais presque heureuse.x pour lui, si tu n'étais pas complètement paniqué.e par la présence même qui le rend si heureux. Le comédien s'ajoute à la partie. Parfait, plus on est de fous, plus on rit, n'est-ce pas l'expression ? Je ne vois personne de tout à fait sain autour de cette table, si tu veux mon avis...

Tes doigts tapent nerveusement un rythme trop rapide sur l'inox du plan de travail, alors que tu regardes sans réellement le voir Papyrus s'agiter. Vaut mieux le regarder lui que son modèle réduit, c'est ça ? Vos regards se sont accroché l'espace d'un instant, c'est vrai, mais tu t'en es détourné.e tout aussi rapidement, tandis que ses propres orbites se refermaient doucement. Qu'importe ce qu'il cherche, il n'est pas si aisé de me trouver...

Allons, reste calme Frisk. Fais comme tu l'as toujours fait, contente toi de te laisser un instant pour apprendre l'air de cette mélodie inattendue. Tu as paniqué, cela peut se comprendre, mais il n'y a là aucune raison de le faire. Soit. Il y a un acteur en plus, et alors ? Ce n'est pas la première fois que cela arrive. Ton inquiétude est disproportionnée, d'ailleurs, au poins que je saisi mal ses tenants et aboutissants. Qu'a-t-il contre toi qui risquerait de nous nuire ? Tu es le.a seul.e ici à t'inquiéter, et malgré mes paroles, tu restes profondément nerveux.se. Profondément soucieuse.x... Pourquoi ? A nous deux, nous pourront facilement tenir la distance, qu'importent les épreuves, tu le sais pourtant.
Rien ne peut nous arrêter, et puisqu'il n'y a rien à faire pour l'éviter, alors cesse d'y penser...

Calme toi Frisk, reprend à ton tour ton jeu de scène, comme si de rien n'était, cela tu sais faire, non ? Tout est une histoire de rythme, un rythme où tout doit s’enchaîner avec fluidité. Je sais que c'est ainsi que tu vois les choses. Tu n'as jamais eu l'esprit scientifique, non, ta façon d'analyser les choses est bien plus... Passionnelle. Simplette. Rien de surprenant, jusque-là.
Même si la danse avait fini par perdre une grande part de son intérêt à tes yeux, il y avait une raison personnelle qui t'avait poussé à la garder : la danse avait toujours répondu à ta vision du jeu. Dans les ballets, dans les spectacles, et dans la danse, tu trouvais quelque chose de semblable à la façon dont tu assimilais ce monde et ses interactions, ses dialogues, ses paternes, et les autres n'étant pas toi. Tout est une danse. C'est aussi simple que cela. Seul.e ou en duo, ou même à plusieurs, tu te contentes de suivre les pas, tout en faisant en sorte que chaque représentation soit parfaite, qu'importe le rôle que tu décides de porter...

Oh, ce n'est pas aussi simple qu'on pourrait le penser, tu ne te contentes pas simplement de « danser », c'est beaucoup plus subtile que cela... En dix ans, j'ai été aux premières loges pour te regarder peaufiner ta technique. Tout commença dans l'underground, c'est vrai, mais c'est bien à la surface que tu finis de mettre au point ton masque.
D'abord, il te faut compter les temps. Apprendre l'air de chaque personne que tu rencontres. Au premier temps, tu observes. C'est le point crucial sur lequel se basera tous les temps suivant, celui où tu restes encore en retrait. Où tu écoutes. A ce moment tu cherches les traits les plus visibles, les qualités les plus brillantes, et les défauts les plus grossiers. Tu n'as pas besoin de tout connaître, juste quelques points suffise, tu parachèveras le reste au fils des ballets.
Au deuxième temps, tu écoutes la mélodie que donnent toutes ces données, jusqu'à trouver le rythme, celui qui te dit sur quel pied avancer. Tu oses enfin un pas vers ta cible. Un compliment, une jolie phrase. Si tu vois qu'aucune discordance se fait entendre, tu tentes un second enchaînement. Une remarque plus précise, un discours plus subtil. Et tu continues ainsi, jusqu'à trouver la bonne note, celle sur laquelle il te faut baser votre harmonie factice. Votre euphonie mensongère.
Et pour finir, le troisième temps arrive. Le plus subtile et perfide de tous. Chaque personne a une mesure, un temps pouvant varier sous le coup des émotions, d'une humeur, d'un sentiment. C'est comme une musicalité, une sensibilité étant propre à chaque ''danseur''. Cette chose unique, cette chose propre à chacun, Frisk, tu as appris à en reprendre les nuances, sans pour autant en voler la couleur. Voilà le secret de ton adaptabilité si ''parfaite'', voilà le secret de ton charme. Tu es ce que tu veux qu'ils voient, et par conséquent, ce que tu penses qu'ils veulent voir. Ta manipulation est insidieuse, comme un voile nacré qu'on aurait posé sur ton visage, laissant deviner ses contours sans jamais en montrer les détails. En te positionnant toujours à quelques nuances de tes proies, une note plus haute ou plus basse, tu prends bien garde de rester à la distance qui suffit pour ne jamais déranger. Tu n'es pas eux, certes, mais tu as quelque chose qui plaît. Peut-être pas au premier essaie, mais au second, ou au troisième, ou à un qui suivra ensuite. Tu te fiches d'échouer, car tu sais que tu finiras par trouver ce qu'ils veulent... Tout le monde veut quelque chose, non ? Tu es bien placé.e pour le savoir.

C'est toujours ainsi que cela fonctionne. C'est toujours ainsi que tu t'élances. Chaque parole est un pas qu'il faut suivre, en trouvant le bon enchaînement qui lui répond. Chaque geste demande un changement de direction, qu'il te faut accepter en effectuant une pirouette gracieuse. Tu es excellent.e à ce jeu. Non. Tu es parfait.e. Et ainsi tu t'adaptes à tout le monde, arrangeant ton masque, arrangeant tes humeurs, et ne tenant jamais assez à quelque chose pour que ta musicalité dénote de la leur. Tu veux juste qu'ils aient toujours l'impression que tu es juste ce qu'il faut. Car tu aimes cela, hum? C'est bien pour cela que tu fais tout cela, au fond. Tu aimes cette approbation dont ils te couvrent. Tu la recherches, et tu t'y loves confortablement. Trompeusement. Une danse, un pas, un enchaînement. Et on recommence. Encore, et encore. Ne t'en lasses-tu pas, certains jours ?
C'est un jeu dangereux auquel tu joues, Frisk, on peut changer de masque, mais celui qui est caché derrière reste toujours le même. Oh, bien sûr. Il y en aura toujours pour voir à travers la mascarade, mais la plupart se feront simplement avoir, volontairement ou non, consciemment ou non. Car elles sont entêtantes, ces quelques notes que tu laisses derrière toi, n'est-ce pas ? Elles flattent, elle cajolent, juste assez pour être agréable. Juste assez pour qu'on en redemande, oubliant alors la légère dissonance qui les caractérise...

Allez, on reprend, Frisk. Concentre toi. En temps normal, tu maîtriserais très bien ce petit jeu, y jouant depuis si longtemps que certains pas ne seraient plus que des automatismes, surtout en compagnie des deux squelettes. Mais aujourd'hui le rythme est d'une complexité sans pareille mesure, alors que tu ignores où poser tes pieds. Cependant, le comédien s'amuse de ton ''non'' qui sonne plus comme un aveu qu'autre chose. Assurément que tu ne souhaites pas sa présence. Tu crains quelque chose, c'est une évidence. Est-ce lui ? Peut-être... Quoi qu'il en soit, sa remarque, toujours d'un humour aussi douteux, a au moins le mérite de faire disparaître l'ambiance gênante que ta réponse a installé, tandis que Papyrus s’empresse de montrer le tablier amené ''par erreur'' à son frère. Parfait, c'est l'occasion parfaite pour s'échapper sans demander ton reste.

Ta fuite est visible, mais personne ne semble en prendre ombrage. Il faut d'ailleurs quelques instant avant que le comédien reprenne la parole, félicitant même cette blague qui n'en était pas une, ce qui te fait glisser un regard en biais un peu piteux, bien que légèrement reconnaissant, vers son regard que tu oses croiser, presque maladroitement. Ta silhouette ne revient pas pour autant, tu ne prends pas cette main métaphorique tendue vers toi, mais tes épaules se décrispent un peu.
Ses paroles ont aujourd'hui encore beaucoup trop d'impact sur ta personne, c'est désolant, mais son clin d’œil t'arrache un presque sourire. Tu ignores s'il joue la comédie ou s'il est sincère avec ce rameau d'olivier qu'il t'agite sous le nez, mais tu as envie de la saisir, même si ce n'est que pour quelques heures. Depuis combien de temps n'avez vous pas passé un temps ensemble ? Trop longtemps, alors que finalement, tu décides, avec un soupir indulgent, de faire une trêve avec tes peurs et ta paranoïa. De toute façon, il est trop tard pour fuir, alors autant affronter ensemble le concours qui se prépare, penses-tu comme si tu essayais plus de te convaincre toi-même qu'autre chose...

« Sûr qu'on va gagner, nos rivaux vont l'avoir dans l'os ! »

Dis-tu, perdant ton temps en réponse inutilement amusante. Cependant, tandis que tu prends la peine, par ta réponse, de faire savoir au comédien que tu es prêt.e à jouer le jeu, voilà que Papyrus décide lui aussi de reprend le cours de sa performance. Prenant de tes mains la page sur laquelle tu es resté bloqué.e dix bonnes minutes. Y voyant là ton choix, le squelette décide que tu as décidé que c'est là la recette sur laquelle vous partirez. Tu as à peine le temps de paniquer que le mal est fait : te voilà avec une bouillabaisse de pâtes sur les bras. Félicitation. Cela t'apprendra à baisser ta garde et à perdre ton temps avec l'autre...

« Non, attends Pap- » Trop tard. Tu as raté le coche, tu en es conscient.e, alors tu ne finis pas ta phrase, soupirant simplement. Malgré tout, tu esquisses un sourire. Tu aurais du t'y attendre, dans le fond. Comme on pouvait gérer quoi que ce soit de a à z, avec Papyrus...

''Danser'' avec Papyrus était aussi simple que spontané. Quoi qu'il fasse, il arrivait toujours à te surprendre, mais ses surprises avaient du bon, elle te donnait envie de continuer à suivre ses pas. Papyrus n'était pas aussi facilement déviable et influençable qu'on aurait pu le penser au premier coup d’œil, tout au contraire, et c'est avec son fort caractère qu'il t'avait fallu apprendre à composer. Rien n'était jamais certain, mais tout était toujours intéressant.
On aurait pu comparer son rythme à un air endiablé de tango, énergique, mais dont le rythme variait toujours. Les notes n'étaient jamais celles qu'on attendait, mais sa main, plaquée dans le ton dos, prête à te rattraper au moindre faux pas, te permettait suffisamment d'assurance pour que tu t'y laisses entraîner sans résistance, ton propre rythme, toujours un brin singulier, s'accordant avec facilité à ses extravagances.
Là où généralement les autres se surprenaient de l'étrangeté de certains de tes pas, t'obligeant à changer d’enchaînement précipitamment, Papyrus trouvait toujours le moyen de continuer. Il réussissait à réagir même face à la plus anormale des réponses... Quoi de plus normal, quand on voyait la musicalité de son frère ?
Cependant, à quelques occasions, la spontanéité, le coté imprévisible, et le caractère quelque peu... Explosif de Papyrus, peut aussi assez aisément se retourner contre toi. Là, très précisément, c'est le cas, alors que tu te passes nerveusement les mains dans les cheveux, cherchant comment rattraper ce qui, en un instant, venait de faire tomber tous tes plans à l'eau. Comment vas-tu bien pouvoir rendre une bouillabaisse menthe fraise digeste, Frisk ? Le juré a beau être monstrueux, il t'a bien semblé voir un ou deux humains dans le tas. Ils n'y survivront peut-être pas...
Tandis que le présentateur vivipare siffle quelques explications, tu cherches une solution. Pourquoi gâches-tu ainsi ton temps ? C'est perdu d'avance Frisk, accepte-le. Il fallait bien s'attendre à ce qu'un jour ou l'autre le monde découvre la non-présence de talent culinaire de Papyrus. Et ce jour est manifestement arrivé...

Le squelette mollasson décide que le moment est bien choisi pour signaler que votre alliance tient toujours, et il fait cela en expliquant, plus ou moins subtilement, que papyrus devrait se concentrer sur la présentation. Tu fixes alors le comédien, lui lançant un regard très particulier, celui qui dit, très clairement, et je cite « il n'acceptera jamais, Sans... », avant de reprendre, avec un temps de retard, le rythme de ses pas... Bon, soit, tu te laisses guider, comme à chaque fois.

« En effet, la présentation, c'est la base, essaies-tu de reprendre dans une improvisation plus ou moins réussi, après tout c'est la MTT, et qu'est-ce qui compte plus pour eux que le style ? Il faut que notre assiette brille par sa présentation ! Tu n'as qu'à te concentrer dessus, c'est clairement le plus important, je peux t'aider pour le reste... »

Oh le bon sous-chef généreux que voilà. Bon. C'est le moment de mentir Frisk. Respire, et fais-le sans sourciller. Comme à chaque fois...

« Je pense qu'il faut enlever la fraise. On devrait la remplacer par de la tomate, tu les coupes avec tellement de classe et de savoir faire, il faut qu'ils voient ça! Cela rendra du plus bel effet. Pendant ce temps, je... Je vais chercher la menthe.»

Dis-tu en partant chercher les ingrédients et aromates pour la composition du plat, cherchant déjà comment remplacer tout ce qui ne te semble pas viable par quelque chose d'autre. Du coup, tu ne vas pas chercher de la menthe, mais du basilic, qui va très bien avec des tomates, il te semble... Ou est-ce avec les pâtes que cela fonctionne? Tu ne sais plus vraiment. La cuisine ce n'est pas ton truc, même si je doute qu'il y ait quelque chose qui soit réellement ton ''truc''. Secouant la tête, tu m'ignores à nouveau, restant sur ton idée de basilic. Ça fera bien l'affaire. Puis c'est assez semblable à la menthe, si on exclu l'odeur... Mais les squelettes n'ont pas de nez, alors bon.
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