Présentation de Mara Crooked (Terminée)

Un monsieur tout rigolo m’a dit de vous dire qui j’étais dans tête, du coup j’y vais… Alors je m’appelle Mara et j’ai 18 ans et j’adoooooore les monstres, je les trouve trop choupis avec leurs petite bouille adorable et leur pattes en plus , ça fait plus d’endroits à découvrir et plus de choses à apprendre d’eux. Et puis regardez les… Ils sont trop mimis. Attention, ça veut pas dire que j’aime pas les humains, sinon je m’aimerez pas beaucoup je pense. Non moi j’aime tout le monde, mais j’ai un vrai gros point faible pour les monstres. Et puis un jour j’aurai mon super méga giga balèze de copain.
Aussi la maman elle m’a souvent dit que j’étais une gentille fille. Je lui répondais souvent que je ne voyais juste pas l’intérêt d’être méchante avec les gens, vu que les gens étaient gentils avec moi.
Papoune il me disait aussi que j’avais un super esprit de fête et que j’étais super forte pour parler aux gens. Moi je suis d’accord avec lui, la fête, ça me connaît, personne ne dispose les ballons comme moi, et personne ne pouvait boire le jus de fruit plus vite que mes invités, mais jamais d’alcool, comme ça la fête est plus folle, je crois avoir lu ça sur une affiche un jour.
Et puis pour parler aux gens. Je triche un peu, c’est juste que je parle aux gens parce que j’aime pas rester toute seule, du coup c’est pas compliqué pour moi. Mais ça simplifie bien la vie ce côté-là de moi. Les gens sont trop complexes pour que je perde du temps à les éviter, alors je préfère leur parler, on connaît mieux tout le monde après.
Et sinon j’aime bien manger, faire des siestes aussi, bref rester coooooool. Mes parents ils m’ont toujours dit que c’était pas génial pour moi de tout le temps faire la sieste mais j’aime trop ça hahaha…
Ah, apparemment le monsieur rigolo me dit qu’il faut que j’arrête de changer de sujet, alors je vais te dire comment j'ai vécu ma vie jusqu'à maintenant.

Alors, maintenant le monsieur rigolo me dit que je dois raconter toute ma vie, je sais pas trop qui ça intéresse mais comme le monsieur rigolo est rigolo je vais le faire.
Eh bien je suis née à Bois-Sur-Mer, avec le sable pour chatouiller mes petits pieds quand j’étais petite. Une touche d’embruns dans les narines et un peu d’eau comme point de vue sont tout ce qu’il faut pour passer une magnifique petite enfance. Mes parents eux travaillaient beaucoup, ce qui paraissait normal quand j’y pense maintenant vu que les maisons de Bois-Sur-Mer coûte beaucoup de sous pour y vivre. Mais j’aurais bien aimé les voir plus souvent quand j’étais petite. Parce qu’ils étaient gentils avec moi, mais malheureusement je devais souvent aller au lit quand il rentrait. Du coup j’étais souvent seule, en plus il m’avait fait faire l‘école à la maison, il pensait que c’était mieux pour moi. J’avais une professeure qui venait tout les jours et qui m’apprenait tout ce qu’on apprend à l’école. Elle était super gentille mais elle était la seule personne que je voyais souvent. Les rares autres enfants que je voyais c’était ceux qui jouait au bord de la plage, je les voyait donc en fin de journée quand les cours était fini et que j’attendais de réchauffer le repas que Maman m’avait fait le matin. Du coup j’essayais de parler avec tout les enfants que je croisais sur la plage, mais le résultat ne fut que rarement à la hauteur de mes espoirs. Les enfants étant peu nombreux à être le soir à la plage, en tout cas pas sans leur papa et leur maman. Je me suis donc retrouvé beaucoup toute seule pendant mon enfance. Peu avant mes 8 ans, j’ai vécu un truc qui était vraiment pas rigolo. Je sais pas pourquoi, mais cela faisait quelque temps que papa et maman rentraient assez tard le soir. Encore plus tard que d’habitude. Ils avaient exceptionnellement demandé à ma professeure de veiller un peu plus tard sur moi, je ne savais pas trop pourquoi mais moi comme je l’aimais bien j’étais contente. Et puis, un soir, elle m’a demandé d’aller dans me laver puis de faire mes corvées, et j’avais pas envie, alors je me suis énervée et j’étais pas contente, elle s’est énervée, et puis moi encore plus, alors j’ai couru loin, très loin, sans me retourner, et sans savoir ou je tournais à chaque fois. Jusqu’au moment ou j’ai atteint une ruelle bien peu fréquentée, si ce n’est par deux personnes, et il y en avait une qui était allongée. L’autre personne était penchée sur lui et tenait dans la main un couteau, c’était rigolo parce que celui-là il était tout rouge. Mais ça n’allait pas avec le monsieur qui me regardait maintenant et qui était habillé tout en noir, le rouge ne lui allait pas bien du tout. C’est là qu’il s’est approché de moi et a brandi son couteau. C’est là que j’ai eu peur et que j’ai commencé à courir dans l’autre sens, ma professeure est alors arrivée essoufflée. Elle a apparemment selon beaucoup de personne mieux compris la situation que moi et a appelé à l’aide au loin. Sauf que le monsieur ne l’a pas laissée faire. Il m’a alors totalement ignorée tandis qu’il lui a planté le couteau dans le ventre. Je n’ai jamais pu regarder ça. Tout simplement parce qu’apparemment selon plein de gens j’ai perdu connaissance à ce moment la. Je sais pas trop ce qui s’est passé. Mes parents m’ont dit que ma professeure allait bien, mais qu’elle était rentrée chez ses parents pour se soigner correctement. Ils m’ont dit que ses cris avaient alertés des passants qui avaient pu nous aider et que le monsieur au couteau rouge avait pu être emmené à un endroit ou il ne ferait jamais de trucs méchant. C’était les mots que papa et maman avait utilisé pour m’expliquer les choses. Je ne sais pas trop pourquoi, mais après je n’ai pas trop utiliser d’autres vocabulaire que celui-là, j’avais bien aimé la façon dont ils expliquaient. Aussi, je n’ai jamais vraiment grandi pareil après ça. J’ai gardé des habitudes de cette âge-là. En tout cas c’est ce que papa et maman disent.
C’est donc peu entourée que j’ai vécu l’introduction des monstres dans notre société.  C’était alors tout simplement logique pour moi de chercher à m’en faire des amis. Si les gens qui me laissaient toute seule ne voulait pas que je les voient, je voulais les voir, cela me semblait logique, en plus, leur arrivée chez nous avait fait rester Papa et Maman à la maison beaucoup plus souvent. Ils disaient qu’ils étaient plus rassurés en étant à la maison avec moi qu’au travail. . Du coup moi j’étais contente, il m’avait plutôt rendu service ces monstres.
Le peu de fois ou j’en ai vu dans ma jeunesse, je les trouvais super choupis ces monstres, mais ça je vous l’ai déjà dit plus haut.
C’est donc dans ce contexte que j’ai ensuite grandi, beaucoup plus entourée et avec une scolarité un peu plus classique, mais maintenant j’avais pleins de copains humains avec moi, du coup j’étais tout de suite contente. Genre méga trop contente. J’avais plein de gens pour faire la fête avec eux, et j’avais même le droit de les inviter à la maison tant que je n’invitais pas de monstres ou d’hybrides, je n’ai jamais vraiment compris cette règle mais comme il n’y avait pas de monstre ou d’hybride à mon école je n’avais pas à me poser la question. Mais j’étais pas trop contente de ça, moi je voulais un copain, un gros copain, un gros copain monstre. Un super méga giga balèze de copain. Ça ça aurait été trop cool. Heureusement, ma vie adulte va me permettre de réaliser mes objectifs.
Pendant ma scolarité, j’ai étudiée surtout la fête et moins les cours, alors c’est naturellement que j’ai ouvert ma propre compagnie d’organisation de fêtes. J’organise des super fêtes et je suis même payée un peu pour ça, c’est trop cool. Mais organiser les fêtes me permet de rencontrer des gens, et un jour j’organiserai la fête d’un monstre et il deviendra mon super méga giga copain. J’y crois encore, et je resterai patiente jusqu’à ce que j’y arrive. Le monsieur rigolo me dis que j'ai assez dit de chose. Comment ça vous ne le voyez-pas ? Mais pourtant il est en face de moi et il fait un v avec les doigts.