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C'est l'histoire d'un chien et d'un poisson dans un centre commercial... [PV Sköll] [RP Terminé]




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Profil Académie Waverly
C'est l'histoire d'un chien et d'un poisson dans un centre commercial... [PV Sköll] [RP Terminé] EmptyDim 7 Oct - 22:17



Recherchons un local...












Pour pouvoir créer une entreprise, il faut tout d’abord trouver un lieu qui pourrait lui correspondre. Un magasin ne s’ouvre pas comme ça, au pif, sans avoir fait de sérieuses études. Déjà, à commencer par son budget. Certes il avait fait de belles économies mais il n’était pas encore sûr s’il pouvait se permettre de refaire tout un magasin, s’il pouvait se permettre de payer le loyer, les travaux à faire, la marchandise… ainsi que les factures à la fin de chaque mois. Ainsi venait donc la zone de chalandise qui lui permettrait d’étudier le quartier de son travail, à voir s’il aurait de potentiels concurrents et clients mais aussi ce qui pourraient faire barrage à venir dans son entreprise. S’il eut pour idée de voir quelques locaux vides par-ci et par-là, il se devait de visiter un emplacement au centre commercial. Il devait avouer que c’était plutôt intéressant ; pour l’instant il n’y avait aucun fleuriste et si jamais il venait à ouvrir son entreprise, l’absence de concurrent lui promettait un franc succès. Toutefois, la zone était surtout commerciale ; peu d’habitations avoisinaient le centre commercial et donc seuls les promeneurs iraient le voir.

En visitant le local Abbanadrël eut quelques surprises. En effet, déjà à commencer par le prix exorbitant du loyer pour un magasin avec une superficie minime d’autant plus que l’ancien locataire avait dû faire un travail de cochon avec quelques linéaires abîmées et un papier défraîchi qu’il allait devoir faire retirer pour y remplacer pour de la peinture. Le triton ne dit rien concernant l’état des lieux à l’homme, non seulement à cause de son handicap mais surtout parce que le vendeur immobilier était à fond dans son discours, persuadé de réussir à lui vendre cet emplacement. Toutefois, une curiosité piqua le jeune homme qui dût prendre son overphone pour demander si en échange de son emplacement au sein du centre commercial il devait une contribution au directeur de celui-ci et ce fut non sans surprise qu’on lui répondit positif ; « seulement » 10% des bénéfices. Sur une petite somme ça ne représentait rien, mais sur une plus grosse c’était bien quelque chose.

Lorsque la visite fût terminée, Abbanadrël remercia l’homme d’un mouvement de la tête et en lui serrant la main avant de le quitter. Il ne savait pas s’il devait prendre ou non ce local mais peut-être qu’il allait trouver mieux quelque part. Non ? Du moins il l’espérait car il ressentait le besoin de cesser de voyager pour vendre ses plantes par-ci par-là et se sédentariser. Il avait marre de changer de maison tous les ans. Il profita d’être au centre commercial pour faire du lèche-vitrine dans l’espoir de trouver quelque chose d’intéressant à commencer par des gants. A cause des écailles sur ses mains il devait les ganter mais malheureusement les vêtements s’abîmaient à force des ronces et des des tiges qui créaient des trous. Peut-être devait-il songer à assumer son côté monstre auprès des autres, non ? Bien qu’il craignait qu’on ne le prenne pour un appât à donzelles pour ensuite les tuer, jouant sur ses origines et leurs légendes malheureusement vraies.

Au bout d’un moment, il acheta une bouteille d’eau pour s’asseoir sur un banc et regarder les gens passer avant de finalement baisser les yeux. Autant se faire discret. Il retira le bouchon et commença à boire, espérant qu’aujourd’hui on lui foute la paix.








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C'est l'histoire d'un chien et d'un poisson dans un centre commercial... [PV Sköll] [RP Terminé] EmptyLun 8 Oct - 18:11
L'étau de ses crocs, lentement se referme sur la tendresse d'une viande rouge et délicieuse. Goutte à goutte le vermeil s'échappe, forme son sillon fluide et pâteux le long de la gorge à Chien qui se repaît dans son banquet de sang. Scène de théâtre et d'horreur, pourtant l'astre Hélios brille et la mélodie d'une envolée d'oiseaux fait frissonner le feuillage qui abrite la crinière blonde de paille à l'animal sur deux pattes.

Chien vit à la lisière de la ville, là où le son se fait ténu et secret. Son terrier doit être près puisqu'il s'est réveillé il y a peu. Chien pourvu d'une humanité particulière, effacée mais jamais morte. Ses doigts se déplient et la carcasse d'un lièvre s'écrase par terre. Bientôt le nid d'asticots viendra détruire les preuves.

On voit les vestiges du doux massacre qui borde ses commissures, puis ses griffes et même ses yeux maintenant. Tout est rouge, tout est silence. Tout est mort et vie. Chien s'amène sur le chemin qui devient pavés, rafle ses marques carmines du dos de la main, et, se mêle à une foule bâtarde. Humains, Monstres, Hybrides. Sköll remue du nez et le million de parfums agresse son odorat qui a trop à sentir d'un coup.

Chien est ici, lorgnant dans l'ombre comme une bête terrible et affamée. Chien a faim, Chien ne parle pas. Créature de noir et d'hirsute, se portant jusqu'au cœur de la ville.

On le remarque si peu, ses oreilles animales se confondent à sa chevelure et puis sa queue est à demi coincée entre les tissus de son pantalon. C'est désagréable. Il porte ces torchons parce que quelqu'un lui a dit de toujours venir habillé. Mais Chien déteste la sensation qui colle à la peau, sentir ses mouvements entravés et savoir sa propre odeur masquée sous toutes les coutures. Pour le moment, Sköll a du mal à être Humain.

Être Monstre, ça, il sait mieux faire.

Aussi, lorsqu'il pénètre un immense magasin qui a l'air de s'étendre sur plusieurs kilomètres en longueur et en hauteur, on le remarque un peu mieux. Mais pas autant que les Monstres qui font trois mètres, c'est certain. Ici, Sköll entend tout de façon décuplée. Le rire du vendeur, la mère qui cherche son enfant, bruit des semelles criant sur le carrelage, son des paquets qui frappent entre eux, tintement des clochettes à l'entrée des boutiques. Et on ne parle pas des odeurs.

Marchand de poisson s'use les poumons à prouver la qualité de son gibier d'eau. Chien renifle, il sent et juge de tout sans même devoir regarder. Il n'a pas besoin de ses yeux, Hybride.

Aucune notion de valeur marchande, pas plus que ses poches ne seraient remplies de pièces d'or. C'est lorsqu'on lui tourne le dos que sa patte vient dérober le lot de trois soles meunières emballées. Ni une ni deux, le chapardeur s'enfuit, queue de chien fouettant le vide de satisfaction. Nulle ombre de remord ou de regret ; Chien a toujours faim.

Ses boyaux tordus de vide, il faudra attendre quelques pas plus loin pour le voir arracher l'emballage et planter une paire de crocs gourmands qui, encore une fois, font éclater le jus de myrtille trop lourd. Pas des masses, cependant. Poisson est propre aujourd'hui, il n'y a pas beaucoup de rouge.

Ce n'est que plus loin, Sköll perçoit le parfum d'un autre poisson. Il a presque terminé d'engloutir la sole, pourléchant ses doigts, lorsque son champ de vision s'ouvre sur un poisson bleu assit sur un banc. Un poisson qui boit de l'eau.

Tout à coup, Sköll lâche instantanément son paquet qui dégringole à terre, piétiné par n'importe qui. Les yeux captifs de quelque chose, il s'approche, incruste la zone d'intimité au poisson bleu et puis s'assied près de lui. Si près qu'on croirait qu'ils se connaissent déjà.

Chien respire. Il hume et s'imprègne du poisson. Un poisson géant coiffé d'une longue cascade couleur saphir et soyeuse. C'est un poisson coquet, Chien comprend. Mais Chien se dit qu'il n'aurait pas dû prendre cette peine, car Poisson finira croqué.

Et il a raison, puisque c'est ce qu'il se passe lorsqu'il approche sa mâchoire près d'un cou, pour y percer la peau avec ses canines malapprises.



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C'est l'histoire d'un chien et d'un poisson dans un centre commercial... [PV Sköll] [RP Terminé] EmptyLun 8 Oct - 21:36



Couché le chien !












Que pouvait-il demander de plus que de rester là, assis, à boire de l’eau tranquillement pour s’hydrater en regardant le monde passer. Les gens ne semblaient pas faire attention à lui tant il y en avait. Peut-être aurait-il la chance de passer une bonne journée sans se faire embêter ? Il l’espérait malgré son habituel pessimiste. Après tout, il savait dans son fort intérieur que quelque chose allait lui arriver, un traquenard, un gros lourdaud qui allait venir le draguer, une demoiselle bien prête à minauder avec lui,… il n’avait qu’à prier une divinité quelconque d’avoir ne serait-ce qu’un peu la paix. Son regard se posa sur une petite fille qui passa avec ses deux parents, grand sourire aux lèvres, tenant en ses mains une poupée à l’effigie d’une sirène aux cheveux rouges qui semblait n’être que douceur et gaieté. Pauvre enfant, si elle savait à quel point ces créatures aquatiques étaient démoniaques, qu’elles attiraient les gens par leurs charmes afin de les noyer par la suite puis les dévorer. Abbanadrël se souvenait d’une fois où sa mère et quelques autres sirènes avaient tentés de l’impressionner en n’attendant pas la noyade d’un pauvre bougre pour lui arracher les membres avec les dents et le manger ainsi comme de vulgaires piranhas en présence d’un pauvre petit poisson mourant. Il devait avouer que ça l’avait choqué et que si la pauvre marmaille découvrait la réalité concernant ces créatures qu’elle pensait si douce et adorable, elle serait alors bien déçue. Peut-être qu’au final en ayant quitté sa mère, son océan mais également en reniant son côté aquatique le fleuriste s’en était bien tiré. On ne lui aurait pas laissé de répit, on l’aurait tué d’une façon plus qu’ignoble et bien que sa mère aurait sans doute souhaité lui donner une mort rapide, ses consœurs, elles, auraient aimé le faire souffrir.

A cette pensée, Abbanadrël laissa échapper un soupir et reprit une gorgée d’eau, le cœur serré. Alors qu’il pensait se lever et partir à la recherche de nouveaux gants ou bien encore rentrer chez lui, il remarqua un jeune homme qui s’approchait de lui en semblant renifler son odeur. Par pur réflexe, il se braqua. Que voulait ce gamin ? Il avait un souci ? Il faisait quoi ? Il savait qu’il allait lui arriver une bricole, il le savait ! Est-ce que par hasard il sentait mauvais ? Par réflexe, le triton prit discrètement une mèche de ses cheveux pour la renifler. Non, il ne sentait pas mauvais, il sentait les fleurs, mais peut-être était-ce cela qui attirait la drôle de créature qui se présentait à lui. Soudainement, le blondinet se mit aussitôt à approcher de son cou ses crocs. Un monstre ! Ou un hybride ! Il n’en savait que trop rien ! En tout cas, le muet n’allait pas se laisser faire ; il repoussa avec violence le jeune homme tout en reculant, se releva et donna une bonne baffe au blondin pour le calmer, tout ça en le regardant avec dédain. Il pensait qu’il allait manger du poisson géant aujourd’hui ? Il se fourrait le droit dans l’œil. Il ouvrit la bouche pour lui présenter ses crocs à son tour ; à la moindre attaque, il pouvait lui aussi se défendre.

Il recula ensuite en jugeant que c’était bon, récupéra sa bouteille et commença à partir en restant sur ses gardes ; qui sait ? peut-être que l’autre abruti allait faire une nouvelle tentative, mais malgré le fait qu’il préférait cacher son côté Monstre, le triton, lui, était prêt à mordre quitte à le tuer.









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C'est l'histoire d'un chien et d'un poisson dans un centre commercial... [PV Sköll] [RP Terminé] EmptyMar 9 Oct - 15:45
Le sifflement retentissant d'une claque sur sa peau d'albâtre.

On ne saurait dire si c'est la surprise ou bien la douleur qui a le plus tiré les traits de Chien en cette expression ahurie, joue marquée de rouge. Quelques-uns ont regardé par ici mais personne ne s'est arrêté : un geste comme celui-là est si bénigne. Pas pour l'Hybride dont les oreilles se couchent en arrière. Pourquoi l'a-t-on frappé ? Une gifle ou un coup de poing, c'est exactement la même chose. Il y a eu un geste de violence.

Sa pomme d'Adam déglutit bruyamment, mais, toujours, on n'entend rien. Le poisson bleu s'en va de l'autre côté, décidé à fuir son geste. En plus ! Si tu maltraites un animal, aie le courage de reconnaître ton attitude, et explique-lui pourquoi tu en es venu aux mains. Sinon, la punition n'est d'aucune utilité.

C'est le cas de Sköll qui fait craquer ses genoux pour se lever à son tour, et s'élancer à la poursuite du gibier d'eau. Sans rien dire jamais, l'Hybride marche sur les pas de son homologue violent, les naseaux en alerte comme s'ils s'attendaient à une autre fantaisie qui claque.

Peut-être que Poisson ne remarque pas qu'on le suit. Le jeu dure plusieurs minutes, ils parcourent sans doute beaucoup de mètres et jamais Chien ne se laisse distancer. Au contraire il se maintient à une distance toujours égale, ni trop proche ni trop éloignée. Cette fois, on ne pourrait pas dire qu'ils se connaissent. Chien est frustré de ne pas avoir pu goûter la chair, et Poisson a fait mal sans que Chien ne comprenne pourquoi.

Autour d'eux des parfums sucrés font tourner la tête à Sköll, mais rien qui ne soit suffisamment puissant pour le retenir longtemps. Car il existe toujours ce parfum lancinant de roses coupées à la racine, à la fois belles et virulentes. Douces et amères. Ce pourrait être du sang.



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C'est l'histoire d'un chien et d'un poisson dans un centre commercial... [PV Sköll] [RP Terminé] EmptyJeu 11 Oct - 15:37



En sécurité ? Peut-être pas...












Mais que voulait ce gamin ? Il commençait sérieusement à lui chauffer les nerfs. Le fleuriste était parti, aurait souhaité qu’on lui fiche la paix, mais malheureusement l’inconnu semblait le suivre au loin. Il pensait que le triton n’allait pas le remarquer et ce malgré la foule ? Malheureusement si lui marchait rapidement ce n’était pas pour rien ; le garçon en faisait de même et se devait de pousser quelques gens qui le fixaient étrangement. Que voulait-il à la fin ? Le dévorer ? Sans aucun doute. Abbanadrël porta une main à sa gorge en grimaçant ; le blondinet avait réussi à l’atteindre légèrement et il saignait un peu. Rien de bien grave mais il craignait que le sang ne s’infiltre dans ses branchies et ne le noie ainsi. Mourir de sang dans les poumons n’était fortement pas joyeux et surtout ridicule.

Plaquant ainsi sa main sur la blessure et cherchant de l’eau un mouchoir dans ses poches, il eut une soudaine idée. Le gamin n’ira pas le voir dans un endroit dépeuplé, non ? Le temps qu’il se soigne -et tant pis s’il devait montrer aux pharmaciens son côté monstre bien qu’il devait bien en avoir vu que les deux peuples se mélangeaient bien entre eux- dans l’espoir que le petit toutou ne craigne de se faire remarquer et s’en aille. Il était capable de traîner des heures dans la pharmacie s’il fallait qu’il évite à en venir aux mains contre ce blondin mal luné. Toutefois, le local étant bien spacieux, celui-ci pouvait se présenter aux yeux de n’importe quel prédateur comme une arène de choix. Peut-être devait-il allé au magasin de son amie mais il craignait de mettre du sang sur les vêtements, l’inquiéter mais également la mettre en danger. Il devait plutôt aller à la pharmacie. Il poussa doucement quelques gens avant de finalement trouver la boutique et comme prévu il y avait très peu de monde. Visiblement la maladie n’avait pas encore touché la population, à croire qu’il fallait attendre l’hiver pour les premiers rhumes et les premières grippes. Il entra, fut accueilli par un sourire par la vendeuse qui, en voyant le sang, fit de grands yeux et se rapprocha de lui.

« Vous allez bien monsieur ? Vous avez besoin que j’appelle les pompiers ? »

Cela aurait été bien pour s’échapper à blondinette mais malheureusement il ne pouvait pas se permettre d’embêter les services hospitaliers juste pour son cas ; il était blessé, certes, mais pas mourant pour autant. Le jeune homme fit un mouvement de la main pour dire que ce n’était pas la peine et la dame l’emmena vers un coin pour qu’il puisse s’asseoir, avant de lui faire signe de rester à sa place.

« Ne bougez pas, je vais apporter de quoi vous soigner. »

Elle échangea un regard avec sa collègue qui continuait à encaisser et à s’occuper des clients avant de disparaître dans la réserve. Abbanadrël se mit à regarder la porte, guettant ainsi l’arrivé de « Boucle d’or ». Peut-être qu’il n’allait pas venir mais dans le doute il devait faire attention. Il prit son overphone. Est-ce qu’il pouvait essayer de communiquer avec cet inconnu et voir donc quel était son problème avec lui ou bien devait-il demander à ce qu’on appelle la sécurité ? Il n’en savait que trop rien, mais d’un côté, il n’avait pas envie de nuire à cette créature. Toutefois, il pouvait être également un danger pour n’importe qui…. Et ça, il ne pouvait pas le laisser blesser autrui.








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C'est l'histoire d'un chien et d'un poisson dans un centre commercial... [PV Sköll] [RP Terminé] EmptyMer 17 Oct - 10:41
"Le gamin n’ira pas le voir dans un endroit dépeuplé, non ?"

Grave erreur, tête de pioche.

La foule n'est pas un problème. Le monde n'est pas un problème. Le vide n'est pas un problème non plus. Le vide est l'accueil du Tout, du plein et de la présence. C'est une invitation au remplissage.

Poisson avait disparu à un carrefour, laissant Chien dans l'embarra. Où es-tu passé, Poisson ? Ta carrure bleutée me manque, ton goût aussi. Aujourd'hui, Sköll se fait vampire de gibier d'eau. Ses crocs ont faim, son estomac se tord. Il lui reste le goût de la sole meunière, mais elle paraît bien fade à côté du poisson bleu. Un poisson géant !! Comment peut-on passer à côté de ça.

Son flair fait trembler ses narines. Que sent-il ? Beaucoup trop de choses. D'arômes, de gens, d'objets, de végétaux, de nourriture, de températures, d'espèces. Monstres, Humains, Hybrides. Tous en train de se battre entre ses naseaux alertes, faisant progresser les pas de Chien à travers ce dédale commercial dont il ignore l'utilité.

Nerveux, il se gratte le cou. Fort. Bruyamment. Et puis ses griffes remontent dans sa chevelure pour en soulager le cuir. Qui sait, à force d'avoir vécu dans la nature, Chien a peut-être recueilli une faune surprenante au sein de sa toison blonde cendrée. Maintenant il remue tout son corps d'homme, fait craquer des cervicales puis les phalanges de ses doigts.

Poisson, où est Poisson ? Poisson est tout près, Sköll sent. Plus il s'approche, plus le sillon parfumé de roses s'amplifie et, même aveugle, Chien pourrait traquer cette senteur aussi accentuée.

Tout fût soudain plus blanc. Plus éclairé, plus aseptisé et plus clinique. Le museau de l'Hybride trembla, avant que tout ne s'arrête à l'entrée d'un lieu étrange. Les roses étaient à l'intérieur, c'était sûr. Mais pouvait-il se permettre d'entrer ? Il détestait ces odeurs de lotions et de médicaments qui s'élevaient soudain. Aussi, Chien resta posté à la lisière du magasin, sans se décider. Il tenta de repérer une crinière saphir au travers de la devanture en verre, mais des blouses blanches traversaient et bloquaient sans cesse son champ de vision. Que d'étrangetés... Sköll n'avait jamais rien vu de tel.

Son appréhension de l'inconnu le poussa à demeurer immobile. Tant pis, il attendrait. Il attendrait que Poisson sorte, que Poisson ait besoin de retourner sous l'eau. Car qui pourrait prétendre vivre dans un endroit aussi clos, aussi froid et aussi clair à la fois ? Pas Chien qui continuait de se gratter la tignasse, croquant sa propre peau des poignets pour se rassurer.

Quelqu'un vint à lui. Une blouse blanche à l'odeur de femelle.

"Puis-je vous aider Monsieur ?" Que ça disait.
Mais Chien n'était pas Monsieur, alors il ne comprit pas.

"Vous avez l'air très perturbé... Vous avez besoin de quelque chose ? Entrez !"
Mais Chien ne connaissait pas, il avait peur. Il montra les crocs, couchant ses oreilles en arrière.

Chien gronde et menace de griffer la blouse blanche, qui se rétracte dans son abri clinique, alertant ses comparses médicales.



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C'est l'histoire d'un chien et d'un poisson dans un centre commercial... [PV Sköll] [RP Terminé] EmptyJeu 17 Jan - 1:04





La suite de cette histoire se déroula très rapidement. En effet. Ce fut en cette belle journée gâchée par la visite d’un chien qu’Abbanadrël fut obligé de montrer sa véritable nature ; celle d’une sirène. A la vue de l’agressivité de l’hybride face à la pharmacienne, il se précipita en leur direction pour attraper le canidé par le col et le jeter au sol. Bien qu’il n’aimait pas le combat, la poiscaille se fut obligé de maintenant le combat afin d’assurer à ce que son adversaire ne fasse plus de mal à autrui. Sous les coups de griffes de « l’enfant loup », Abbanadrël le mordit assez violemment aux épaules en plantant bien ses crocs pour lui faire assez mal mais en ayant marre de se faire frapper il s’empara du tabouret à côté de lui pour porter un coup à l’adolescent afin de le sonner. Il se releva pour ensuite reculer, écrivit un message d’excuse assez rapidement sur son Overphone pour y présenter à la pharmacienne la plus proche avant que la police n’arrive.

Il se fit arrêter en même que l’adolescent et au commissariat il présenta ses excuses par écrit -n’en n’ayant malheureusement pas le choix- mais aussi marqua sur un papier le harcèlement dont il avait été victime mais également l’agression physique. Il put déposer sa plainte contre le jeune hybride avant d’être finalement conduit à l’hôpital pour sa blessure. Fort heureusement, il n’avait rien à craindre pour sa santé et sa branchie ne sera guérie que d’ici quelques semaines voire même mois. Il quitta donc l’hôpital le soir même afin de rentrer chez lui. Cet incident le fera détester encore plus les gens qu’il trouvait déjà autrefois agressifs.


[HRPG : J’ai fait un dernier post à la Pierre Bellemare pour conclure le rp afin que ça soit en gros terminé. Désolée si je n’ai pas fait un gros pavé mais je ne me sentais pas de me fouler les doigts pour un rp abandonné.:/ ]





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