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tomber sur un os ~ Lizzy.




Sans
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tomber sur un os ~ Lizzy. EmptyVen 23 Nov - 9:18




tomber sur os.

pv Lizzy

La fainéantise fait partie de son code source – son ossature rondouillette est une assise douillette où installer la nonchalance. Ses cernes sont incrustées dans l’os et feront toujours retomber ses orbites dans une indolence vaseuse. Peu importe les heures passées à roupiller. Son large sourire est flanqué à la charpente de son visage et ne pourra jamais se fermer ou redescendre dans des angles moins négligeants. Peu importe le drame auquel il assistera. Sans est un comique, ou un comédien, taillé sur mesure. Mais il ne donne pas forcément sa meilleure représentation. Depuis un certain temps.

Ses paupières osseuses chancellent, tirent feignassement vers le bas et son crâne dodeline entre ses épaules rondes. En léthargie avancée sur sa chaise il griffonne vaguement des mots, noircit des cases et pousse plus loin des documents pour les envoyer rejoindre leurs confrères dans une pile totalement hasardeuse. La table est devenue un capharnaüm qui tétaniserait sûrement son frère et le squellette s'imagine bien en train de le taquiner, toujours un peu plus, en prétextant par exemple qu'il s'essaye à de l'art moderne plutôt os-é. Se savoir si fainéos lui extirpe un rire coutumier et plutôt coulant. Il baille sans grâce et fait tournoyer le stylo entre ses phalange osseuses en relisant encore une fois la paperasse qui s'affale majestueusement devant lui. Des factures, déclarations diverses et variées, aides, bidules et trucs. Les tâches rébarbatives et standardisées ne le dérangent pas tant que ça puisqu'elles ne demandent pas de cogiter et, très franchement, Papyrus a mieux à faire. Parfois il se dit qu'il infantilise sûrement trop son frangin mais il en revient, possiblement à tort, toujours à considérer que c'est un moindre mal comparé à ce que Paps pourrait risquer sans ses œillères. Peut-être devrait-il juste éviter de l'aveugler sur à peu près tous les sujets. Dans ce cas précis, les risques que le grand squelette se coupe mortellement sur une enveloppe s'avèrent en effet restreints. Cependant autre chose pourrait trancher dans le vif : réaliser que leurs fonds sont totalement maladifs. Ou plus dérangeant encore : réaliser que le manque d'assiduité de Sans au boulot commence à creuser dans leurs poches déjà malingres. Plus d'heures supplémentaires depuis un mois environ, puis des absences intempestives qui font sauter quelques golds par ci par là, une patronne qui commence légitimement à épuiser ses réserves de patience, des promesses non-tenues qui s'additionnent. Rien qui ne puisse être contourné d'une pirouette face à son frère mais Sans préférerait s'éviter trop de gymnastique.

En l'envisageant de manière plus globale le mensonge est devenu si compact, consistant, au fil des années, si lové à l'adn de leur relation, que la moindre révélation inoportune pourrait avoir le potentiel de briser la cohérence interne et ainsi dénuder le Papyman Show. Sans sait que c'est en bonne partie son égoïsme, souvent plus que cette inquiétude qu'il n'est plus très sûr de bien savoir ressentir, qui tient Papyrus éloigné des moches vérités. Lui révéler des choses et sortir d'un schéma jusqu'ici opérationnel demanderait une énergie et un pouvoir d'abstraction dont il ne dispose pas. Il n'est pas tenté. Et paradoxalement peut-être a-t-il besoin que Papyrus ne change pas, qu'il reste un point fixe des espaces et du temps. Le monstre potelet traite vaguement l'idée et l'admet plutôt bien, alors il abdique de sa recherche de bonnes excuses et hausse lascivement les épaules pour lui-même.
Et pourtant son frérot est en train de changer ou du moins il se trouve confronté à des situations inédites pendant que lui n'est pas présent pour chapeauter et circoncire son réel. Sans a sûrement trop longtemps démissionné de sa propre mascarade, la délaissant au profit de quelque chose d'encore moins avouable, maintenant Papyrus a vraisemblablement des problèmes. Le squelette rondouillard n'ignore rien des démêlés en ligne de son frère qui rencontre bien trop régulièrement des humanistes avides de s'engouffrer dans le hall d'honneur dressé par sa bienveillance un rien tapageuse. En sous-marin il était déjà intervenu par le passé mais cette fois un nouveau cap semble être franchi et il manque d'informations pour parvenir à cartographier son ampleur. Le grand squelette dévie le sujet ailleurs dès qu'il est exhumé et ils retombent toujours dans cet ersatz de ce que leur dynamique devrait être. L'un se la jouant rayonnant et aidant tandis que l'autre ne peut réellement permettre à son ton mollasson de se parjurer.

Se tenant dans l'entrebâillement de la porte, mains profondément englouties par ses poches, ses orbites sinistres vérifient le sommeil de son frère. Comme à l'accoutumée Papyrus marmonne d'une voix beaucoup trop éclatante pour le commun des endormis et s'agite glorieusement en déclamant des gestes théatraux entre deux silences. Rien à signaler donc. Fluffy Bunny a bien œuvré. On peut tourner les talons et planifier un interrogatoire pour le lendemain. Sauf que.
Une nuée de parasites vient embourber la clarté de ce qu'il voit. Sur le squelette paisiblement frénétique de son frère se superposent les images d'un autre corps. Bien plus petit. Bien plus cabossé, douloureusement fiévreux. Alors il referme lentement la porte. Ses orbites restent closes un long moment. Il ne pouvait pas l'esquiver éternellement heh ? Pour une fois Sans peut assez distinctement goûter à une émotion pour la trouver mauvaise. Pourtant c'est précisément la véracité de ces images qui lui permet de passer sa journée à l'appartement, il a bien conscience des ficelles dont il use. Son propre sourire se rappelle ironiquement à lui mais le squelette s'autorise à envoyer une pensée au lointain. Il s'était assuré que la situation était stabilisée. Mais quand même. Tiens le coup, buddy.

Il le souhaite sans savoir s'il le devrait. Comme une piètre réponse le squelette se rend compte que sa démarche est plus chaloupée qu'elle ne le devrait, que son crâne continue de tanguer dangereusement vers le noir qui grignote son champ visuel. Dans ses poches ses os ne lui évoquent plus rien quand bien même ils s'entrechoquent et se superposent, perte de sensibilité. Sans constate à quel point il est sur les rotules. La perspective de quelques minutes à se vautrer sur le canapé ressemble soudainement à une anesthésie acceptable et il s'exécute sans chercher à se combattre ou à se convaincre. Le noir est peinard. Ou au moins il faut bien tenter le coup. Le monstre se laisse paresseusement aller contre la surface moelleuse en tâchant d'y noyer les perturbations. Rapidement un ronflement relâché répond au tic-tac de l'horloge Cars trônant au mur.
Dommage que ça n'ait pas bien marché. Un nouveau bâillement et ses orbites s'entre-ouvrent pâteusement. Elles clignent, refuseraient bien de lutter, mais le bras inquisiteur de son réveil de fortune indique l'apparition prochaine du grand Papyrus. Le mollasson préfère remettre un peu d'ordre dans son jeu avant de s'y confronter et c'est à son tour de passer faire des courses. La belle excuse. Quelque part, aussi, s'il peut fournir au frangin l'illusion d'un effort ce n'est pas non plus à jeter. Engourdi le monstre se redresse de manière dé-cadencée, il ne se froisse aucunement en constatant que les plis de son sweat ont désormais eux-mêmes des plis. Nonchalamment il tapote ses poches à la recherche d'un porte-feuille, laisse un mot derrière lui et finit par sortir en traînant des pantoufles.

Au pied de l'immeuble la vie commence à s'organiser, les routines sont ordonnées sur du papier à musique. Le fainéant lève mollement une main osseuse en direction d'une voisine - toujours promenée par son chien qui s'échine vigoureusement à vouloir triompher de sa laisse, il rigole sans ardeur lorsque l'infortunée septuagénaire sort de son périmètre en s'époumonant.
Sans allait contourner le local d'à côté pour emprunter son raccourci matinal mais c'était compter sans une légère incohérence. Un visage plutôt familier qui n'a plutôt rien à faire dans le train-train quotidien. Surtout lorsque le.a gamin.e n'est pas là. Peau bleutée, regard robuste, il se souvient d'elle. Elle est déjà venue chercher ou reconduire Frisk dans le coin. Une camarade de danse. Sérieuse, pas loin de l'intransigeance peut-être, pas du genre à lâcher le morceau. Il ne s'était pas beaucoup plus investi dans les présentations une fois assuré qu'elle ne représentait pas une menace directe mais il en garde cette impression. Evidemment le monstre pourrait se forcer à croire à un hasard totalement irréaliste et tourner les talons, l'idée a peut-être chatouillé mais est vite évincée. S'il ne l'intercepte pas pour questionner les raisons de sa venue et peut-être tenter de les juguler alors elle pourrait bien tomber sur Paps. Mauvais plan. Sans réalise qu'il y gagnerait sûrement pas mal en désamorçant rapidement cette affaire. D'un pas traînant il se dirige vers la semi-inconnue. Sa voix monotone l'interpelle après avoir poussé un bâillement sur-joué. La stature empattée, arrondie, il lui adresse un sourire cotonneux histoire d'être assez ennuyant pour donner envie de couper court. "heya. c'est quoi déjà... Lize? ... Eliza? welp nan. c'est un peu embarrassant." marmonne t-il, assez peu embarrassé pour ponctuer ses baragouinages d'un clignement d'orbite.
"enfin. t'es bien matinale. qu'est-ce qui amène une étoile si près d'nos lampadaires bas de gamme?"





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tomber sur un os ~ Lizzy. EmptySam 24 Nov - 21:10
Elisabeth & Sans

"Tomber sur un os."
Quelque chose ne va pas. Mais tu ne parviens pas à mettre le doigt sur ce qui cloche. Mais tu le sais, la situation n'est pas normale. Il y a quelques jours, nouveau message de Frisk. Iel sera encore absent.e à la prochaine répétition. Une fois, tu ne te serais pas posé de questions. Ce genre de chose arrive encore parfois. Oui, juste une fois, tu aurais laissé couler. Sauf que là, il ne s'agit pas d'un cas isolé. Cela fait maintenant un moment que tu ne l'as pas vu à la danse. Une vieille habitude que tu pensais avoir éradiquée. Mais il semblerait que tu te sois trompée. Iel te le prouve aujourd'hui.

Dès le début, il y a quelques années, tu as bien senti qu'iel manquait de motivation. Alors tu as vite rectifié le tir. Une discipline de fer lors des répétitions. Et petit à petit, Frisk n'avait plus manqué. Quitte à ce que tu doives aller le.a chercher pour le.a traîner avec toi. Tu pensais les choses entendues entre vous. La routine installée. Mais voilà qu'iel vient tout briser, tout ce que vous avez mis en place. Bien sûr, tu n'arrêtes pas de danser. Tu continues à répéter inlassablement. Seulement, ce n'est pas pareil. Continuer sans partenaire, ça n'a pas le même intérêt.

Est-ce que tu t'inquiètes ? Peut-être un peu. Ce n'est pas son genre de disparaître ainsi. Pas alors qu'iel est toujours accroché à ta jambe pour se faire remarquer. Iel n'est même pas venu t'annoncer son absence de vive voix. Quelque chose ne va définitivement pas dans cette situation. Et doit trouver de quoi il s'agit. Tu dois trouver et régler le problème, pour ramener Frisk ici. Tu ne sais pas exactement pourquoi tu veux faire cette effort. Après tout, on ne peut pas dire que l'apprécie réellement. Pourtant, iel reste ton.a partenaire. Malgré votre mésentente.

Il n'y a pour l'instant qu'une personne à qui tu portes une vraie affection. Une seule personne qui a réussi à fissurer un peu le bloc de glace. Sakthys, la monstre au cœur beaucoup trop grand. Votre dernière rencontre à la Caverne a légèrement arrangé votre relation. Et mine de rien, tu es heureuse d'avoir pu lui dire ce que tu penses. Pour elle, tu serais prête à beaucoup. Elle, tu irais la chercher où qu'elle soit si elle venait à disparaître. Mais Frisk... Ton envie de le.a retrouver est étrange.

La question, c'est de savoir par où commencer. Tu n'as aucune idée d'où iel a pu disparaître. Et errer au hasard ne servirait à rien. Tu reprends ton portable en main, passes en revue ses derniers messages. Aucun indice là-dedans. Un soupir t'échappe. Dire que tu pensais ne plus avoir plus de problèmes à cause de ton.a partenaire. Iel trouvera toujours quelque chose.

Finalement, tu te décides à quitter le lit sur lequel tu es assise. L'idée d'aller voir directement chez Frisk te traverse l'esprit. Mais tu écartes bien vite cette possibilité. Ça n'aurait aucun sens qu'iel soit là-bas alors qu'iel sèche les répétitions. En allant là-bas, tu risques peut-être d'inquiéter sa mère. Tu abandonnes définitivement l'idée.

Il y a bien un autre endroit auquel tu penses. Chez les deux squelettes. Après tout, ça t'es déjà arrivé d'aller chercher ou raccompagner Frisk là-bas. S'iel a un quelconque problème, ce serait naturel d'aller voir ses amis. C'est ta première et ta seule piste. Il est encore bien tôt. Mais si tu dois passer la journée à chercher, autant commencer de bon matin.

Rapidement, tu te débarrasser de ton pyjama pour une vraie tenue. Et tu quittes ton studio. Pour rejoindre l'immeuble où vivent les frères squelettes. Dans les rues, la vie s'éveille doucement. Il ne te faut pas trop longtemps avant d'arriver au pied de l'immeuble. Ne reste plus qu'à retrouver le bon interphone, et sonner. C'est ce que tu t'apprêtais à faire. Jusqu'à ce qu'une voix familière retentisse.

Des deux, il a fallu que tu tombes sur celui que tu apprécies le moins. Papyrus a le mérite d'avoir un côté attachant. Mais lui... Tu n'as jamais vraiment pris le temps de faire sa connaissance. Cependant, le peu que tu as vu de lui te suffit. Trop flemmard, trop insouciant. Son sourire te tire presque une grimace. Tu aurais largement préféré croiser son frère.

-C'est Elisabeth. Ou Lizzy, si c'est trop long à retenir.

Autant en finir le plus vite possible. Moins tu le vois, mieux tu te portes. Une sacrée malchance d'être tombée sur lui tout de même.

-Frisk est là ?

Probablement pas. Sinon, le squelette ne serait pas descendu seul. Même là, c'est une fausse piste. Tu soupires.

-Ça fait plusieurs fois qu'iel sèche les répétitions. Vous l'auriez pas vu dans le coin à un moment ou un autre ?
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tomber sur un os ~ Lizzy. EmptyMer 28 Nov - 6:13




tomber sur os.

avec Lizzy

La gamine ne semble pas enchantée de le voir, il empoche cette information plutôt utile et évalue que cette discussion a le potentiel de tourner court s'il force encore un peu plus le trait. C'est initialement sur ça qu'il pariait en s'annonçant devant elle comme la figure la moins responsable possible, en ne lui fournissant rien de liant. Comme si les conventions coulaient sur sa fainéantise sans parvenir à tailler une forme présentable et qu'il n'y avait, à partir de là, rien à tirer de son inconséquence. Elizabeth, dans la vague impression qu'il avait d'elle, se situait drastiquement à son opposé sur le spectre des conduites. Le vouvoiement qu'elle lui accorde malgré la sécheresse de son ton confirme approximativement son impression et Sans dodeline lentement du crâne, souriant. Cette gosse ne perd pas de temps, elle lui semble affûtée, elle va directement au point sans s'encombrer de fioritures ni abandonner une politesse peut-être un peu désincarnée mais socialement ritualisée. Sa volonté de retrouver Frisk lui apparaît plutôt intraitable - elle l'est assez pour la tirer hors de chez elle si tôt dans la matinée, pour questionner le sac d'indolence qui traînasse devant elle. Est-ce qu'essayer de la dissuader de rester par ici en jouant les ignorants suffira réellement à lui faire lâcher prise ? La question pourrait être ouverte. Le squelette pourrait également décréter que rien ne le concerne tant que la jeune femme glacée reste assez loin de Papyrus pour ne pas lui communiquer l’étincelle du doute. Lizzy pourrait bien s'échiner longtemps sans trouver du tangible et, après tout, si elle vient frapper à leur porte c'est sûrement que ses autres pistes sont encore plus maigres. Pour l'instant.
Mais parfois on ne peut pas vraiment se payer le luxe de fermer les orbites. 

Il ne peut pas se le permettre parce qu'il sait où est Frisk. Dans quel état est Frisk. Il sait que la comédie est sur le point de se terminer et où son final se jouera. Depuis qu'il a dépisté le poison en latence, suivre le.a gosse a occupé ses jours et une partie de ses nuits. Observateur silencieux logé dans les interstices où le regard ne va pas, disparaissant entre deux battements de paupières, Sans n'avait pas loupé grand chose du spectacle présenté par celui.celle qu'il nomme ami.e. Il y avait assisté sans broncher ou interférer, avait veillé à ne pas contaminer le déroulement des choses par sa présence cachée, avait notifié tout ce qui pouvait l'être pour tâcher d'anticiper. Et s'il se soustrait aujourd'hui à sa surveillance c'est uniquement parce qu'il sait que Frisk n'est pas en état de continuer sa progression sans lui. Pour l'instant. Dans ce constat, ses sentiments sont ensevelis là où ils ne peuvent pas être accessibles, là où la réaction mécanique prend trop de place. Trop d'énergie. 

Il sait que Frisk est loin, que les chances qu'Elizabeth tombe sur iel sont faiblardes. Mais il ne peut être convaincu de rien, ni de ce que l'humain.e voit dans la relation l'unissant à sa camarade de danse ni de l'échec des tentatives de Lizzy. Trop de données manquent encore pour figer ses délibérations. Même si la trajectoire de Frisk se dessine dans ses anticipations iel chancelle parfois, bifurque, commet des irrégularités dans son avancée que le squelette n'arrive pas à élucider. Alors, dans cette affaire, peut-être devrait-il sortir de l'inaction juste assez longtemps pour donner une pichenette à l'aléatoire, essayer de l'orienter manuellement sans trop y croire. La gamine glaciale ne se fiera sûrement pas à ses dires, peut-être qu'il ne forcera lui-même pas beaucoup en se prétextant que les choses arrivent. Mais Sans se dit tout de même que ce serait dommage de ne pas essayer de l'éloigner de ce qui pourrait bien devenir un champ de bataille. Welp peut-être que l’interaction doit finalement durer un peu plus longtemps.

"uh, Lizzy ouais. où avais-je le crâne." mâchouille t-il en joignant le geste à la parole, portant nonchalamment sa main gauche contre la surface osseuse de son front. "nan la.e gosse est pas ici. maintenant que tu l'dis la dernière fois où j'lai vu.e commence à remonter à un bail." Or, il ne semble pas particulièrement s'en soucier. C'est ce que mime son haussement d'épaules mollasson. "et c'est pas son genre de se défiler? iel a toujours plus ou moins eu la bougeotte, je le.a vois mal pratiquer un truc avec assiduité. faut sûrement éviter de t'en faire." Sans laisse passer quelques secondes en feignant de considérer un peu plus sérieusement la question, il laisse surtout à Lizzy le temps de peut-être le contredire. Tout est bon à glâner. Ses orbites détaillent la rue qui s'éveille. "tu es passée chez lui.elle avant de venir ici?" la question s'articule sur un ton plus concerné même si le squelette n'observe pas son interlocutrice directement et que ses pupilles restent rondement insouciantes. Il ne sait pas à quel point Toriel est informée des choses, son champ visuel s'étant restreint au cheminement direct de Frisk. Si Elizabeth est passée voir la mère de l'humain.e certains éléments sont à recalculer. "j'ai peut-être deux trois idées de c'qui pourrait l'occuper en ce moment en fait. si ça te tente on peut se poser au chaud pour y cogiter, tout ça. j't'aurais bien proposé de monter à l'appart mais je crois pas qu'il soit présentable." Et surtout il y a Papyrus dedans. Il lâche un rire rond censé souligner l'ampleur comique du faux désordre puis reprend. "j'connais un café sympa pas bien loin si t'as un peu de temps." Les mains toujours dans les poches il lui lance un œillade sereine.






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tomber sur un os ~ Lizzy. EmptyJeu 29 Nov - 13:23
Elisabeth & Sans

"Tomber sur un os."
Est-ce à ce point une malchance d'être tombée sur lui ? Peut-être pas tant que ça. Tu aurais préféré Papyrus. Plus sympathique à tes yeux que ce sac de flemmardise. Mais Papyrus est naïf, un peu bête sur les bords. Il est très peu probable qu'il soit au courant de quoi que ce soit. Si des choses étranges se passent, il n'a pas du les remarquer. De ce point de vue, Papyrus n'aurait pas été un bon choix. Et peut-être vaut-il mieux pour lui qu'il ne s'inquiète pas. Cette rencontre est possiblement une chance. La question, c'est est-ce que le squelette devant toi sait quelque chose.

Tu le connais à peine. Suffisamment pour décréter qu'il t'est insupportable. Mais pas assez pour savoir à quel point lui et Frisk sont proches. Pas assez pour dire si il sait ce qui se trame dans la tête de ton.a partenaire. Sous ses airs nonchalants, il voit peut-être des choses qui échapperaient à son frère. C'est ce que tu dois découvrir. Malgré le déplaisir que t'apporte le fait de discuter avec lui. Sa simple attitude te met en rogne. Son sourire trop cotonneux. Tout chez lui te donne envie de hurler. Même si tu n'en montres rien. Il ne faut pas mettre fin à la conversation. Pas tant que tu n'as pas déterminé ce qu'il sait ou non.

Dans tes paroles, tu es directe. Tu ne veux pas perdre de temps en discussions inutiles. Soit il sait, soit il ne sait pas. Et dans le deuxième cas, tu serais bien embêtée. C'est ta seule piste pour retrouver Frisk. A part auprès de lui, tu ne vois pas où obtenir des informations. Tu pourrais aussi plus simplement abandonner, attendre qu'iel revienne. Mais ce serait trop simple à ton goût. Trop long. Tu ne sais pas quand iel se décidera à ressurgir. Et tu ne peux pas l'attendre indéfiniment non plus. Votre duo ne peut pas fonctionner si l'un des membres disparaît.

A cet instant, tu te rends compte que Frisk a pris dans ta vie plus de place que tu ne le pensais. Alors même que tu as déjà pu le.a rejeter un certain nombre de fois. Et aujourd'hui, alors qu'iel est absent.e, tu pars à sa recherche. Il y a ici un certain illogisme. Sans que tu ne t'en rende compte, iel est devenu ton.a partenaire en danse. De manière indispensable. Reprendre à zéro, avec une autre personne, ça te semble juste impensable. Tu as trop travaillé avec Frisk pour amener votre duo au niveau actuel. Et doucement, iel a fini par prendre sa place dans ta vie quotidienne.

Il y a un décalage entre ce que dit Sans, et son attitude. Apparemment, lui non plus ne l'a pas vu depuis un moment. Et ne semble pas particulièrement s'en inquiéter. Quelque chose cloche dans ce fonctionnement. Lui et Frisk ne sont-ils pas amis ? Même toi qui ne l'apprécies pas toujours, tu as commencé à te poser des questions. Peut-être que les deux sont moins liés que tu ne le pensais. Pourtant, tu sais que Frisk aime traîner avec les frères squelettes. Ce n'est pas pour rien que tu es venue ici en premier lieu. Quelque chose ne colle définitivement pas chez Sans.

Tu sais que Frisk s'investit rarement dans une activité. Du moins, rarement sur le long terme. Mais ton travail acharné avait fonctionné jusque là. D'autant qu'iel a souvent passé son temps à te coller. C'est sûrement pour ça que sa disparition te paraît si étrange.

-Je pensais avoir réussi à l'enchaîner à la danse avec moi. Au vu du temps qu'iel passe à me coller. Je sais que c'est pas son genre, mais je l'ai vu assez assidu.e pour les répétitions.

Ce que tu oublies de mentionner, c'est que tu lui as imposé une certaine discipline. Avec toi, Frisk n'a eu que peu d'occasions de se défiler. Tu as sûrement beaucoup joué dans son implication pour la danse. Iel n'en fera pas sa vie, chose que tu lui reproches beaucoup, mais iel fait des effort.
Peut-être que tu aurais du passé chez Toriel avant. Mais cette idée te paraît juste illogique. Et tu respectes assez Toriel pour ne pas l'inquiéter.

-Non, j'ai préféré commencer par ses amis. Ce serait pas logique qu'iel soit à la maison et sèche les répétitions.

Sans semble être la bonne piste. Il affirme avoir une idée de ce qui occupe Frisk. Que ce soit vrai ou non, tout indice est à prendre. Avec des pincettes dans son cas. L'écouter ne te coûtera rien. Tu n'as pas de meilleure idée, de toute façon. Un discret soupir t'échappe. Tu es bien parti pour un long moment. En compagnie d'une des pire personne possible.

-Ok, je te suis. J'ai pas mieux comme piste, alors autant prendre ce que tu peux me donner.

Tu ne l'attends pas pour faire quelques pas dans la rue. Dans une direction encore inconnue pour toi. Avec toujours en tête cette pensée obsédante. Il est beaucoup trop serein pour la situation.
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