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Les RPs sont susceptible de contenir de la violence verbale et physique, ainsi que de l'érotisme. Avatar illustrés 200 x 400, contexte fantastique tiré d'Undertale. Pas de minimum de ligne.

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[RP LIBRE, MAFIATALE] Dans l'antre de la pègre.




Papyrus
Papyrus
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[RP LIBRE, MAFIATALE] Dans l'antre de la pègre. EmptyVen 7 Déc - 22:30





Le Toby’s avait tout du speakeasy crasseux qui prospérait en glissant entre les doigts graissées des forces de l’ordre. Son ambiance était chaude et moite et l’air emplie de la bruine de sueur des clients échauffés. Les lustres en toques diffusaient leurs fausses lumières cristallines sur la décoration feutrée et flamboyante des lieux qui se noyait sous un bordeaux rappelant le liquide interdit par l’Etat et le sang qui coulait pour le faire tout de même abonder dans ces caches d’ivrognes tolérés et parrainées par la mafia. Sous couvert de spectacle de cabaret désuet, une scène centrale feintant d’être chic accueillait des chanteurs et chanteuses à la voix provocantes. Voix qui se faisait difficilement une place au travers des instrumentales de basses et pianos et du boucan des âmes à la parole libérée par l’alcool bas de gamme.

Par l’antre dissimulée du bar, en arrière-boutique, de long bras d’ivoire gantés de noir faisaient entrée la précieuse quintessence qui tenait plus du minable spiritueux que du bon vin. La musique était étouffée mais parvenait comme un arrière fond cotonneux, le reflet des années trente qui se jouaient. Les caisses d’alcool bon marchés s’entassaient dans une cache grossière, le liquide ballottait dans des bouteilles dénuées d’étiquettes et au verre opaque. Une fois la camionnette vidée, le livreur squelette et le gérant de l’établissement remirent en place l’étagère qui recouvrait la trappe. Le plus grand semblait content de son travail, frottant ses paumes de cuirs entre elles et le gérant l’invita à se poser dans la salle pour qu’il lui apporte pitance. Si le squelette n’était pas l’étoile la plus brillante de sa famille, il restait un bon travailleur. Il avait gagné du respect dans les environs et il serait suicidaire de se le mettre à dos. Déjà car même dénué de muscle, ses talents physiques restaient plus appréciaient que son intellect, et car personne n’avait envie de se fâcher avec les squelettes en général.

Le monstre qui rasait le plafond s’assit sur une chaise pourpre au milieu de la salle, la table ayant été débarrassée de ses clients quand on le vit arriver. Son chapeau fut placé sur un des coins du dossier de son assise et il remonta un peu plus les manches de sa chemise au-dessus de ses coudes en gardant un visage impassible. Le squelette tenta de ne pas montrer sa contrariété face à l’isolement que son statut peu légal amenait, gardant la face en écoutant le chant passer d’un rythme enjoué à un ton plus mélancolique où les trompettes se taisaient au profit d’une clarinette accompagnant la voix puissante de la chanteuse de strasse et d’aplomb. Ses avant-bras étaient croisés sur la table et il parcourait la pièce d’une orbite curieuse. Son visage se figea quand il croisa la présence d’un groupe de gentlemens et ladys du crime installés dans un coin plus en retrait, chuchotant grassement. Une goutte de sueur coula sur sa tempe alors qu’il songeait que son gang ne serait pas content de savoir que ces individus trainaient sur leur territoire et quand le gérant lui apporta son plat, il lui fit signe de rester.

«
JE NE VOUDRAIS PAS ETRE INDISCRET MAIS DEPUIS QUAND LES AMES DE LA TABLE DU FOND SONT-ELLES ICI ? »

«
Je dirais bien deux bonnes heures. »

«
D’ACCORD, MERCI. NE PREVIENS PERSONNE POUR LE MOMENT, D’ACCORD ? »

Le monstre de taille modeste acquiesça d’un mouvement de menton sec et se détourna d’un mouvement tout aussi raide pour retourner servir sous le coude tous les assoiffés victimes de la prohibition. Papyrus de son côté gagea qu’ils n’étaient là que pour profiter d’un repas correct et de leur alcool qui n’était certainement pas le pire que l’on pouvait trouver en ville. Et absolument pas pour engager un bain de sang aussi inutile que soudain. Du moins l’espérait-il très fort. Il se reconcentra sur son plat où les spaghettis baignaient dans une sauce tomate liquide parsemée de persil jaunis par le temps. Il attrapa sa fourchette qui lui renvoyait l’image de son propre reflet déformé par le métal de mauvaise qualité. L’aluminium qui la composait commençait à prendre une teinte ocre et ses pointes étaient élimées. Leurs hauteurs étaient inégales et la matière de pauvre manufacture était gondolée dans tous les sens. Le membre de la pègre tenta de ne pas réfléchir au lavage somme toute rudimentaire dont elle avait dû faire l’objet et la planta dans l’assiette pour sustenter sa faim sans goût.




Mégane Lach
Mégane Lach
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Feuille de personnage
Type d'âme/monstre: Passion
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[RP LIBRE, MAFIATALE] Dans l'antre de la pègre. EmptySam 8 Déc - 0:19
Feat Papyrus
Dans l'Antre de la Pègre
Les regards lascifs me collent à la peau autant que ce tissu inconfortable dont la principale qualité est que mon corps se dévoile légèrement à chacun de mes mouvements. Ma robe Charleston laisse deviner bien assez de ma silhouette pour échauffer ces esprits lubriques sans pour autant me rendre vulgaire. Le but du jeu, c'est de créer un désir qu'ils ne pourront jamais assouvir afin qu'ils restent installer à leur place et ainsi consomme plus de cette piquette pourpre. Mes cheveux cendrés, cerclés un d'un ruban de dentelle, retombent sur mes épaules nues et leur pointent effleurent ma peau à chaque fois que je me trémousse sensuellement. Mes mains gantées tiennent le micro comme si elle s'y récroché, alors qu'accompagné d'une mélodie de piano, ma voix clair emplit la salle. Mon regard clair est souligné d'une ombre noir et mes lèvres fines sont rougies par le maquillage afin d'attirer l'attention sur autre chose que ce strabisme qui me complexe tant. Ma voix s'éteint accompagnée de quelques applaudissements et je quitte la scène en sentant quelques yeux envieux me suivre.

Je croise ma remplaçante et lui accorde un signe de tête encourageant. Ce n'est pas facile de débuter dans ce métier, supporter toute cette attention que l'on ou prête. Ca me rappel mes propres débuts et un sourire amer se glisse sur mon visage. Je me glisse dans la loge parmi les autres filles qui piaillent un peu, se racontant leur soirée et comment elles ont réussi à séduire tel ou tel gros bonnet pour lui soutirer de l'argent. Les racontars m'intéressent assez peu à vrai dire, je suis ici pour faire mon travail, pas pour me faire des amis, ni même des ennemis. Je préfère rester hors de tous conflits, seul ma paie m'intéresse. Me saisissant de ma serviette, je m'assois à moitié sur ma coiffeuse et m'éponge la nuque. Un soupire m'échappe, la nuit ne fait que commencer et je n'ai que quelques instants de répit. Se faufilant entre les poules parées de leurs plus belles plumes, mon supérieur s'approche de moi et m'interpelle :

" Elowyn.
- Oui monsieur ?
- Ce soit, je veux que ce soit toi qui t'occuper du squelette. Ne merde pas."

Je n'ai ni le temps de protester, ni de répondre, qu'il a déjà disparut parmi les silhouettes. Pensive, je mâchouille mon ongle. J'ai entendu pleins de ragots sur ce personnage, peu fréquentable, dangereux, et même si je ne suis pas du genre à me prêter au jeu des murmures, ce n'est pas très rassurant. Je repose ma serviette que je remplace par ma bouteille d'eau et me désaltère longuement. Bien, il va être temps, je ferais bien de ne pas le faire attendre. En un coup d'œil à mon miroir, j'arrange ma coiffure et mon maquillage avant de quitter les coulisse.

Mes jambes me dirigent dans un premier temps vers le bar et lorsque j'y arrive, je me penche par-dessus pour saluer le serveur. Après une brève discussion où je le renseigne sur l'identité de mon client, il me tend un verre d'alcool que je dépose sur un plateau. Allez courage ma grande, ne perds pas tes moyens, c'est le moment d'assurer et de faire tes preuves. D'une démarche souple, je me faufile entre les tables, esquivant les autres serveuses et attirant quelques regards. Je fixe ma cible en m'encourageant mentalement jusqu'à arriver à sa hauteur. Bien qu'il soit assis, il me semble plutôt imposant et la pression se fait plus importante. Avec un sourire que je veux chaleureux, je m'incline devant lui, lui présentant le plateau :

" Bonsoir monsieur. Excusez-moi de vous déranger, ce rafraîchissement vous est offert par la maison."
 
GOTHEIM sur Never Utopia