Disclaimer

Forum NC-16

Les RPs sont susceptible de contenir de la violence verbale et physique, ainsi que de l'érotisme. Avatar illustrés 200 x 400, contexte fantastique tiré d'Undertale. Pas de minimum de ligne.

Top sites

à adopter de toute urgence !







Petites annonces

03/08/2016 — Lorem ipsum cherche un partenaire RP! Plus d'infos par par ici.
02/08/2016 — Un nouveau prédéfini a rejoint le bottin, ouvrez l'oeil, il paraît qu'il est dangereux !
17/07/2016 — Lancement de l'intrigue #2, renseigner-vous pour y participer ...
©️linus pour Epicode
En bref
Aller en bas
Le Deal du moment : -28%
Précommande : Smartphone Google Pixel 8a 5G ...
Voir le deal
389 €

Les masques se fissurent, mais tu gardes ta... || Pv Malaika




Frisk Dreemurr
Frisk Dreemurr
PO : 673
Messages : 428
Date d'inscription : 14/09/2018

Feuille de personnage
Type d'âme/monstre: Détermination (Rouge vif)
Profil Académie Waverly
Les masques se fissurent, mais tu gardes ta... || Pv Malaika EmptyMar 1 Jan - 5:05
Les bulles du champagne te remplissent de Détermination

Le champagne à un goût qui te reste sur le palais. Ce n'est pas réellement agréable, en fait, c'est même plutôt détestable, mais puisqu'on te laisse enfin en prendre, ta majorité étant plus ou moins passé, tu ne t'en plains pas et accepte les verres qu'on te sert. Puis ils n'ont pas de glace gentilly, alors tu ne voyais pas quoi prendre d'autre. C'est ton troisième de la soirée, et forcément, comme toute personne peu habituée à la boisson, tu sens déjà ton cerveau être un peu plus léger. Juste un peu, bien sûr, mais bien assez pour que l'envie de sauter par la fenêtre commence à te sembler une bonne, voir une très bonne idée. Franchement, tu y as bien réfléchi, et c'est jouable. Tu es presque certain.e d'y survivre. Au pire, qu'est-ce qu'une jambe cassée, face à cette détestable soirée ? La seule chose que tu souhaites, à cet instant, c'est fuir.
Comme c'est surprenant...

La reine donne une fête pour améliorer les relations interraciales, tu ne pouvais pas ne pas venir, tu imagines ? Cela pourrait porter préjudice à la couronne monstre, à ton père, et faire croire en des tensions qui n'existent pas. Non. Dès qu'un événement, quel qu’il soit, a lieu en rapport avec la bonne entente des races, tu es forcé.e d'y être, c'est comme cela. Quand on représente une cause, on ne s'appartient plus vraiment, tu l'ignorais ? Tu dois êtes là, Frisk, il n'y a pas d'autres choix.
Personne n'a jamais dit qu'il était agréable de porter le poids des rêves et des espoirs d'un peuple...

Sirotant ton quatrième verre, une main dans la poche, une jambe croisant l'autre, tandis que tu t'appuies contre l'un des murs de la salle, tu observes les invités avec un intérêt passable. Toujours trop d'humains, penses-tu avec une pointe d'ironie, tandis que tu comptes les camps dans ta tête. La reine fait des efforts colossaux, c'est vrai, mais les monstres ne représentent même pas la moitié de l'assemblée, et les hybrides, n'en parlons même pas... Ils sont plus ou moins les mêmes que d'habitude. Il y a bien quelques nouvelles têtes, des personnes que tu pourrais presque avoir envie d'aller esquisser pour les rajouter à tes portraits, mais ce soir le rôle est plus dur à tenir, et ton costume d'ambassadeur t'étouffe un peu plus que d'habitude. Toute cette mise en scène te tue.

Tu n'en peux plus Frisk. Est-ce à cause de la fatigue ? Est-ce à cause de moi ? Dans les deux cas, tu sembles trop épuisé.e pour tenir ton rôle correctement, pour sourire plus que nécessaire quand ta mère ou ton père viennent te chercher pour te présenter à une personne qui « meurt » d'envie de te connaître. Si au moins ils mourraient vraiment, là on pourrait rire. Un ricanement t'échappe à ma réflexion, et tu le regrettes aussitôt. Quand tu commences à écouter ce que je te dis, c'est vraiment que tu es fatigué.e, te dis-tu pensivement, et l'alcool que tu engloutis depuis tout à l'heure ne t'aide pas, manifestement... Haussant des épaules, tu finis tout de même ton quatrième verres d'une traite, le posant sur un coin de la fenêtre – un serveur finira bien par le trouver – avant de filer, tranquillement, vers la porte de sortie, saluant au passage d'un joyeux "Howdy" les gardes qui te lancent un regard suspicieux. Ils ne t'aiment pas vraiment, mais à t'avoir vu piquer de l'argenterie toute ta jeunesse, on peut les comprendre, j'imagine. Aurais-tu un fond cleptomane, Frisk ? Ou n'est-ce encore qu'un jeu dont toi seul.e à le secret ? Parfois, c'est difficile à savoir, tant tes actions ne semblent pas toujours avoir de sens, jusqu'au moment où tu décides de leur en donner...

Il faut que tu partes. On ne sait jamais trop comment cela peut se finir, quand ton masque tient un peu moins bien en place, et que ma présence se fait de plus en plus palpable. Pas alors que tu es entouré.e d'humains détestables... Ouais, penses-tu avec une pointe de détresse, il est clairement temps de faire ta révérence est de filer. Sauf que personne ne te laissera partir, et tu n'as aucune bonne raison à leur servir pour expliquer ce besoin soudain de t'éloigner de tout être vivant pour quelques heures. Que pourrais-tu bien dire à ta mère, qui saurait la convaincre de te ramener à la maison ? Que pourrais-tu bien dire à ton père, qui saurait justifier que tu le laisses seul au milieu des fauves ? Rien, nous sommes d'accord, alors tu optes pour la méthode qui te va le mieux : la fuite, somme toute assez lâche, par la petite porte arrière.

Le palais, tu le connais assez bien, en fait. Cela fait dix ans que tu y viens, parfois juste pour prendre le thé - enfin, pour être avec Asgore tandis qu'il prend le thé avec les dirigeants humains, la subtilité est mince, mais elle est bien présente – aussi tu n'as aucun mal à te repérer. Prends ce couloir, là, il mène à un petit jardin aménagé, que tu trouves très jolis, quand les lumières y sont allumés. Ce que tu aimes particulièrement avec ce jardin, c'est qu'il est assez isolé, suffisamment pour que les tours de garde n'y soit pas trop fréquent et que seuls les habitués du palais viennent s'y perdre, tandis que la palissade est juste assez basse pour se laisser escalader.
C'est limite, mais tu n'as aucune autre idée pour fuir cet endroit, à l'instant. Par le portail avant, avec tous les reporters et journalistes qui rodent comme des animaux affamés, tu serais bon.ne pour faire la une de la presse demain. Non, non, pas le choix, va pour l'escalade. Puis c'est toujours mieux que sauter par une fenêtre... Est-ce le champagne, ou tes idées te semblent particulièrement brillantes, ce soir ?

Le jardin, enfin. À peine arrivé.e que la fraîcheur de la nuit te fait croiser les bras, tandis que tu examines les lieux. Là, regarde Frisk, il y a un banc contre la palissade, si tu y montes, il sera plus simple d'escalader l'ensemble... Parfait. Il n'en faut pas plus pour que tu y ailles d'un petit pas pressé, enlevant ta veste pour finir en veston : elle est trop serrée pour te permettre ce genre de d'extravagance. Heureusement que tu n'as pas opté pour la jupe, ce soir, cela aurait rendu l'expérience plus ardue encore... Bien, allons-y. Posant la veste sur le haut de la palissade, tu montes sur le banc, puis sur le dossier de ce dernier, tenant sur la pointe de tes chaussures pour atteindre de tes mains le bord du mur. Tu ne le voyais pas si haut, dans tes souvenirs... Peut-être est-ce parce que tu n'avais jamais eu l'attention d'y grimper, ceci dit...
Essaie juste de ne pas te casser le fémur, veux-tu ? J'aimerais que ton corps reste en état...
©️ 2981 12289 0



Anonymous
InvitéInvité
Profil Académie Waverly
Les masques se fissurent, mais tu gardes ta... || Pv Malaika EmptyMer 2 Jan - 16:00
Un léger éclat de rire retentit dans le jardin.

« Vous nous faussez déjà compagnie ? »

Une femme fit quelques pas en avant pour se soustraire de l’ombre de la plante sous laquelle elle s’était arrêtée en reconnaissant l’énergumène qui s’agitait dans son jardin privé.

Ce qu’elle faisait là alors qu’un paquet d’invités attendaient sa noble présence pour briller de mille feux d’obséquiété ? Elle fuyait. Elle enviait Frisk de pouvoir s’enfuir du palais en escaladant un simple mur. La fête était une réussite, c’était toujours une réussite. Une réussite dorée et de gaspillage alimentaire, de sourires faux plaqués sur son visage et de décorations vaines. Une sacrément belle réussite inutile, qui lui donne simplement de faire quelque chose pour ne pas devenir dingue dans ce monde de fou. Un grain de sable dans un rouage qui broie tout sur son passage.

Alors, elle avait eu besoin de prendre l’air. Elle n’en pouvait plus de jouer sa propre marionnette, son propre rôle, et l’air frais de la nuit avait toujours eu le bénéfice de la calmer et de lui permettre de retrouver un microsome de sérénité, suffisant pour tenir devant ces êtes pompeux et sans saveur. Devoir trouver intéressant une conversation d’un ennui mortel était une torture digne de l’Enfer.

Elle caressait des doigts la feuille d’une plante verte, quand un mouvement avait attiré son attention. Sa couleur de peau l’aidait à se fondre dans la nuit, et elle l’avait observé quelques instants, intéressée par autre chose qu’un petit four pour la première fois de la soirée. Elle avait remis sa bague émeraude en place, replacée sa mèche de cheveux, repris un port altier et s’apprêtait à se manifester quand elle l’avait vu commencer à escalader ce mur. Ce schéma grotesque avait fait jaillir de ses lèvres ce rire incontrôlé, mais sans doute le premier naturel de la soirée. Que de premières fois, dites donc, on se surpasse. Alors, il méritait bien un peu de son attention, alors qu’on devait déjà faire des gorges chaudes de son absence quelques salles plus loin.

« Vous savez, les portes ont été inventées pour sortir. »

Elle était amusée et curieuse de connaitre la raison de ces acrobaties tardives. Elle avait bien sa petite idée, mais préférait continuer de jouer, espérant qu’il la sortirait de cet ennui qui lui pesait sur les épaules, au même titre que son titre ronflant qui chaque jour s'appesantissait.



Frisk Dreemurr
Frisk Dreemurr
PO : 673
Messages : 428
Date d'inscription : 14/09/2018

Feuille de personnage
Type d'âme/monstre: Détermination (Rouge vif)
Profil Académie Waverly
Les masques se fissurent, mais tu gardes ta... || Pv Malaika EmptyMer 9 Jan - 11:04
Le respect du protocole te remplit de Détermination

Entre le moment où notre public s'est dévoilé, et celui où tu essayais de façon plus ou moins pitoyable de trouver des points d'accroches sur le mur d'enceinte, tu as réussis à y passer une jambe en déployant de grands efforts, pour finalement te hisser le long de la palissade, finissant à califourchon sur cette dernière, un pied dans le jardin, l'autre déjà dehors. T'offrant une pause, tu soupires. Pas mal, pour un premier essaie, t'accordes-tu, suffisamment satisfait.e de ne pas t'être cassé quelque chose pour t'en féliciter.

Cependant, tu n'as pas le temps de passer ta seconde jambe de l'autre coté du mur, qu'une voix s'élève, te coupant dans ta fuite. Est-ce si surprenant ? Non, manifestement, car la voix ne t'arrache pas même un levage de sourcils. Tu as trop l'habitude que les choses ne se passent pas comme tu le voudrais, trop l'habitude des imprévus venant ruiner tes plans pour y réagir, et tu les acceptes avec une sorte de fatalisme ennuyé, fatalisme d'autant plus appuyé par les verres de champagne qui continuent de faire buller ton cerveau joyeusement...
C'est ainsi depuis dix ans, maintenant. Les choses glissent entre tes doigts sans que tu ne fasses rien pour les retenir, quand bien même cela te tue à petit feu. Tu pourrais, tu le sais, tout savoir, tout prévoir, agir en conséquence, mais l'idée de le faire t'arrache toujours une sorte de sursaut de peur : tu sais trop bien comment cela fini, quand on commence à vouloir changer le cours des choses, hum ? Qu'importent les bonnes raisons pour lesquelles on commence, ce sont toujours les mauvaises raisons qui finissent...

Revenons au jardin. Et plus exactement, à la nouvelle arrivante.
Tu as reconnu la voix sans même avoir besoin de te retourner pour t'aider d'un visage. Il faut dire qu'elle est devenue assez commune pour toi, suffisamment pour qu'elle ait quelque chose d'un brin familière, comme la voix d'une personne de ta famille, quand bien même sa propriétaire est presque une inconnue, pour toi... Quoi que. Fut un temps, vous étiez presque plus que des connaissances, il me semble, non ? Mais encore une fois, tu as préféré tout gâcher que laisser quelque chose se faire...

Pendant un instant, cependant, un court instant, tu hésites à répondre, à laisser la conversation prendre, à reprendre ton rôle... Il est encore possible de finir ce que tu as commencé, de passer cette seconde jambe, de te laisser tomber le long du mur, et de disparaître dans la nuit. Tu es presque sûr.e que la reine ne t'en tiendrait pas rigueur, sans que tu ne puisses expliquer d'où te viens cette impression. Oui, tu pourrais partir, tu en prends conscience avec un léger soupir, tout comme tu prends conscience que tu ne le feras pas. Évidemment, tu laisses tomber. Est-ce si surprenant ?
Comme à chaque fois, tu ne finis jamais rien...

« Hey, Majesté. Ça fait une paie. Vous survivez, dans votre nid de vipères ? »

Tu ne prends pas la peine de te tourner complètement vers elle, tournant simplement ton visage pour lui offrir ton profil, tandis qu'un sourire un brin narquois fleurit sur tes lèvres. Ton regard en coin se pose sur une silhouette que tu n'as plus pris le temps de regarder depuis quelque temps, déjà. Vous vous croisiez souvent avant, certes, il vous arrivait même de discuter, d'ailleurs, mais depuis quelques années maintenant, tu l'ignores autant que le protocole te le permet, gardant une politesse aussi froide et réservée que la sienne. Il est facile de se plier, au jeu, quand ton interlocuteur joue avec les mêmes règles, n'est-ce pas ?

Comme un chat un peu trop paresseux, tu allonges le haut de ton corps le long du mur, les jambes toujours de chaque côté, croisant tes bras pour prendre appui sur la surface de la palissade, avant de poser ta tête sur tes mains, l'expression légèrement chafouine. Tu l'écoutes doucement, alors qu'elle remarque, qu'en effet, une porte serait plus simple à traverser qu'un mur, t'arrachant un bref ricanement moqueur. La simplicité, ce n'est pas vraiment ton truc, il faut l'avouer. Pourquoi se satisfaire d'une sortie simple et ennuyeuse, quand on peut toujours repousser les limites de ce qui est possible ? De ce que tu es le droit de faire ? Pourquoi se contenter de partir normalement, quand on peut fuir pareil à un voleur ? La seconde alternative est plus amusante. Amusante et vivifiante. Quand on est comme toi en manque constant de stimuli, c'est de loin la meilleure option...

« Vous savez, je pense que les obstacles ont été inventés pour être franchi. Les portes, c'est beaucoup trop simple, où serait le challenge ? Alors que ce mur... Tu le tapotes d'une de tes mains. Eh, je ne pense pas que beaucoup de monde peut se vanter d'avoir du fuir une soirée royale en escaladant le mur du jardin privé de la reine. Ça en jette. »

Réponds-tu sans qu'aucune note ne sonne faux. Un brin moqueuse.r, un brin vantard.e, mais jamais blessant.e, tu es comme on s'attend que tu sois, et c'est tout ce qui compte, n'est-ce pas ? Un bref ricanement t'échappe, alors que tu réalises que tu n'as pas salué la reine, ce soir. Cela est un manquement grave, tu le sais. Le protocole, toujours le protocole, c'est bien la seule chose que tu connais par cœur...

« Mais je manque à tous mes devoirs, attendez. »

D'un bond, voilà que tu relèves le haut de ton corps, quittant ta position de chat pour reprendre tes appuis, cherchant le meilleur moyen possible d'arriver à tes fins. Avec un équilibre précaire, tu finis par relever avec quelques difficultés une jambe, puis la seconde, te mettant debout sur la palissade en t'aidant de tes bras pour garder un équilibre très limité. Tu vas tomber, Frisk, tu en as bien conscience, j'espère ? Ce n'est qu'une question de minutes...

« Bonsoir Majesté. Fais-tu avec une ironie palpable, en exécutant une petite révérence, manquant de tomber en avant, avant de retrouver l'équilibre en battant des bras. N'osant plus bouger, les bras ouverts en croix, tu accordes un bref sourire complice à ton interlocutrice, un peu surpris.e toi-même d'être encore debout, et non trois mètres plus bas. Eh bien, qui penserait que le protocole serait aussi dangereux ? »

Au lieu de dire des inepties, tu ferais tout aussi bien de descendre, Frisk....  
©️ 2981 12289 0



Anonymous
InvitéInvité
Profil Académie Waverly
Les masques se fissurent, mais tu gardes ta... || Pv Malaika EmptyVen 11 Jan - 17:48
Il.e resta perché comme un chat, posé en haut d’une armoire. Ce genre de chat qui vous regarde en plissant à moitié les yeux, l’air de dire « misérable humain, c’est moi qui contrôle le monde. » Majesté. Tch. Elle se demandait parfois si elle n’était pas aussi en train de se changer elle-même en vipère. Il fallait bien s’adapter pour survivre. Ou vivre sur une île déserte. Elle haussa légèrement les épaules, comme pour signifier qu’elle s’en fichait alors que cette ambiance lui pesait au quotidien. Le genre de femme qui veut faire croire qu’elle est une dure, alors que son cœur est juste un moelleux au chocolat.

Elle eut un air dubitatif à sa tirade sur les obstacles à franchir. C’était une façon de voir les choses. Mais que faire quand un paquet d’obstacles s’amoncelait sur le chemin, et qu’on avait à peine le temps d’en retirer un, que dix s’était déjà ajouté. Elle n’eut pas le temps de répondre qu’il.e lui exhorta d’attendre pour commencer à jouer l’équilibriste.

Elle ne put s’empêcher de faire quelques pas en avant, comme si elle aurait pu le rattraper ou atténuer sa chute éventuelle.

« Vous allez… »

Tomber. Non, il ne tomba pas mais réussit à effectuer une révérence, sans doute la plus réussie de ses derniers temps. Elle eut un petit bruit de gorge qui ressemblait à un rire étranglé alors qu’un sourire fissurait son masque protocolaire. Ironique non ? Qu’un protocole ôte un autre protocole.

« Vous savez le protocole peut aussi tuer à petit feu. Alors à votre place, je ferai attention ! »

C’était parti tout seul. Elle aurait dû dire que le protocole était nécessaire au bon fonctionnement de la royauté. Qu’il fallait être parfait en toutes circonstances et que son rang d’ambassadeur lui interdisait de faire ce genre d’escalade. Mais les paroles moralisantes restaient au fond de sa gorge. Elle en avait assez de jouer le rôle que lui avait imposé son père à peine avait-elle prit son premier souffle. Elle avait bien le droit à une petite ouverture dans son ciel maussade.
Il allait vraiment finir par se casser la figure là-haut. Elle n’osait pas le lâcher du regard, comme un fil invisible.

« La vue est belle là-haut ? »

Une idée folle venait de lui traverser l’esprit. Non, non Malaika tu ne peux pas faire ça. On ne doit jamais se laisser gouverner par ses envies et ses émotions. Mais cette poubelle là-bas pourrait se placer là et… Tais-toi. Elle se réfréna et son masque se remit graduellement en place.

Elle croisa les bras, et reprit un ton plus… altier.

« Vous savez que ce mur est ma propriété ? »
- Enfin, celle du royaume. – « Vous avez un laissez-passer pour l’utiliser aussi cavalièrement ? »




Contenu sponsorisé
Profil Académie Waverly
Les masques se fissurent, mais tu gardes ta... || Pv Malaika Empty