Easter March

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Personnage

►  Easter eggs : Easter fait apparaître des œufs colorés d'une quinzaine de centimètre, qu'elle peut lancer sur les cibles de son choix. Quand ils touchent quelque chose, ils éclatent dans un "pop"sonore et joyeux, avant que leur contenu n'explose dans un mini-feu d'artifice de magie colorée, dont l'effet dépendra de la couleur qui en sortira. Le petit problème, c'est que cela est parfaitement aléatoire, laissant souvent Easter découvrir en même temps que ses victimes l'effet de son attaque, qui colorent souvent les murs et les sols de jolies taches colorées...  Néanmoins, spectacle est plutôt joli, et il y a toujours quelqu'un pour admirer "la belle bleue", ou dire "encore!" même quand Easter à enfin réussi à appréhender sa cible. Chaque effet ne dure qu'une poignée de seconde ce qui oblige souvent Easter a bombarder ses adversaires quand elle veut réussir à les appréhender... De plus ses attaques sont très, très faibles. Même si elle peut, à l'usure, finir par avoir quelqu'un, généralement ses adversaires ont largement le temps de s'ennuyer de l'affrontement, fuyant souvent par dépit plutôt qu'autre chose...

Bleu : La gravité semble avoir moins d'effet sur vous. Vous pouvez vous amuser à marcher en apesanteur...
Violet : Vous voilà empêtré et emmailloté dans la magie de l’œuf, qui s'est incarné en fil collant et gluant. Si vous forcez un peu, ça casse, heureusement...
Bleu clair : Un nuage brumeux bleu clair se repend autour de vous. Si vous ne bougez pas, il ne vous fera rien... Sinon, il piquera les yeux et vous fera tousser.
Orange : Un nuage brumeux orange se repend autour de vous. Si vous continuez à courir, il ne vous fera rien... Sinon, il piquera les yeux et vous fera tousser.
Vert : Finalement, c'était un œuf, dur mais sympa, rempli de chocolat. Il vous a même soigné légèrement..
Rouge : Des flammes magiques vous touchent ! Enfin un œuf qui fait des dégâts!... Ah, non. Vous avez désormais agréablement chaud. Très pratique en hiver.
Jaune : Il éclate toujours avant d'atteindre sa cible, et les morceaux de coquilles se transforment en projectiles qui partent dans tous les sens. Il fait un peu de dégât, mais il touche souvent Easter aussi... Et ses alliés, au passage.

Easter est aussi capable de créé des œufs de pâques sans effet. Elle le fait souvent pour amuser les enfants du quartier, jonglant alors avec avant de les faire éclater en l'air, offrant ainsi un petit spectacle d'artifice. Elle a peut-être ratée sa vocation.

► Hase : Easter peut courir vite, très vite, pouvant tenir une vitesse de 80km/h pendant de longues distances sans trop se fatiguer, mais uniquement si elle se met à quatre pattes, ce qui la met généralement dans un état de gêne profond, surtout si on la regarde. Aussi se bride-t-elle constamment, se contentant de courir à deux pattes, ce qui ne lui permet pas de dépasser les 45km/h. Elle peut aussi sauter jusqu'à trois fois sa taille, et peut donc grimper et courir à travers la ville -et les gens - sans problème, se faufilant et sautant plus ou moins partout. Cela en fait une très bonne traqueuse urbaine, et il est très difficile de la semer, mais cela la met aussi généralement dans des situations très gênante, surtout quand elle essaie d’appréhender seule une bande de voyous, alors que ses collègues sont trois rues plus loin, a essayer de reprendre difficilement leur souffle...

► Régénération accrue : Easter est un monstre relativement faible et inefficace, cependant elle compense cela par une vitalité à tout épreuve. Pouvant faire pâlir de jalousie Jerry devant sa résistance physique, Easter est généralement en très bonne forme physique. Malgré les journées souvent riches en blessures et accidents, Easter reste inaltérable et relativement alerte, même face au coup les plus rude, elle se relèvera, car c'est ce que font les héros. La nourriture est très efficace et lui permet de se soigner efficacement, raison pour laquelle elle passe ses journées à manger des donuts et à boire du café...

Ce sont souvent ses oreilles, longues et élancées, aux bouts d'un noir profond, que vous verrez en premier, arrivant timidement presque à hauteur de votre regard, alors que vous scannez la foule qui passe et va, indifférente à ce qui l'entoure. Elles sont droites et fières, alertes, pivotant à une vitesse surnaturelle au moindre bruit, au moindre son qui lui donnerait des raisons d'écouter. Elles tombent parfois, quand elles sont tristes, ou gênée, mais à cet instant, il n'en est rien.

C'est un lapin... Non, un lièvre, son pelage, d'un brin très tendre tirant légèrement sur le gris sale, associé à ses grandes oreilles et sa queue noircies ne laissent aucun doute. Si vous étiez en hiver, il serait alors d'un blanc parfait, ses couleurs changeant quand vient l'automne...
Elle est petite. Très petite, arrivant bien en dessous de vous, avec sa taille à peine égale à celle d'un nourrisson de quelques mois. Son corps semble si fragile, et ses pattes avant sont si fines, à l'inverse de ses grandes pattes arrières, sur les pointes desquelles elle se tient, ne semblant jamais les poser totalement à terre. Grâce à cela, elle esquive d'ailleurs sans mal cette foule opaque de choses et de gens qui semble sur le point de la bousculer ou de l'écraser à chaque instant, évitant parfois l'accident de peu, sans pour autant sembler avoir réellement conscience du danger que représentent tous ses pieds et ses chaussures, comme trop habituée à devoir chaque jour les braver, pour réellement les craindre. Pour autant, elle ne semble pas tenir rancune à ses assaillants dont le seul crime est l'ignorance, se contentant de zigzaguer avec adresse dans ce monde de géant qui à chaque instant manquerait de l'engloutir. Si ce monde se borgne à ne pas la voir, elle, à l'inverse, n'en rate rien.

Ah ! Vous venez de croiser son regard flamboyant d'un améthyste profond. Cela n'a duré que quelques malheureuses secondes, mais c'est déjà bien trop - ou assez - pour attirer son attention. Ses yeux si immenses, grands ouverts et curieux de tout, vous fixent désormais, vous examinant rapidement, précipitamment, comme si elle craignait que vous ne disparaissiez d'un instant à l'autre. Son regard est si enjoué, si impatient de vous connaître qu'il en brillerait presque, semblant désormais constellé de petites étoiles. Son ravissement est palpable, il irradie de sa petite stature frémissante d'impatience, qui désormais sautille à votre rencontre.
Trop tard pour fuir...

Un mélange acidulé de couleurs arc-en-ciel, de fantasques espoirs aux teintes pastelles, de rêves impossibles peint à l'aquarelle. Easter fait partie de ces monstres n'ayant jamais trouvé l'utilité d'avoir les pieds sur terre, et dont la tête, constamment dans les nuages, s'est construites à travers des songes, des rêves et des pensées irréalisable qu'elle énumère chaque matin au réveil, trépignant d'impatience tout en choisissant laquelle elle s’évertuera à accomplir avant que sa folle journée ne se termine. Sa vie est aussi fantasque que son esprit, qui n'a de cesse de se heurter, sans le savoir, à une société humaine ayant bien du mal avec une personnalité faite de tant de couleurs criardes.

Éternelle enfant construite à travers des rêves, des espoirs, et tant d'amour qu'il suffirait à la combler pour deux vies, Easter n'est rien d'autre qu'un amalgame de bon sentiments outrageusement pétillants et d'attentions valeureuses en tout point altruiste. La hase rêve plus haut qu'elle ne saurait jamais sauter, et voit plus loin qu'elle ne saurait jamais aller, et peut-être est-ce là la raison de ses innombrables échecs. Car c'est un fait contre lequel on n'y peut rien : Easter échouera toujours. Il n'y a rien qu'elle ne saurait gagner du premier coup, rien qu'elle ne pourrait accomplir en un essaie. Tout ce qu'elle entreprend est voué à l'échec, tout le monde le sait, elle la première, et pourtant cela n'a jamais réussi à décourager l'étincelle de persévérance qui brille dans son cœur. Qui donc n'a jamais échoué dans sa vie ? Cela n’empêche en rien Easter de viser les sommets, la lune, et même les étoiles qui l'entourent. Alors Easter n'abandonne jamais, et quand elle tombe, Easter se relève, plus déterminée encore. S'il faut bien lui reconnaître une qualité, c'est cela : son indéfectible volonté de réussir. Il y aura toujours plus de bas que de hauts, plus d'échec que de réussite, mais au final, cela ne rend-il pas ses victoires plus éclatantes encore ?

Héroïne dans l'âme, Easter compense son manque de capacité et de puissance par une volonté à toute épreuve et un enthousiasme inépuisable. Elle pourrait très certainement déplacer des montagnes, si elle le voulait : gravier par gravier, poussière après poussière. Son acharnement semble souvent sans limite, pouvant par instant frôler l’entêtement. La hase sera toujours la première à se porter volontaire, et toujours la dernière à renoncer.
En bonne héroïne, Easter sait aussi faire preuve d'indulgence, et de clémence. Elle offrira son pardon à n'importe qui, pour peu que son repenti soit un poil sincère. Si elle ne fuira jamais face à un criminel, elle n'oubliera pas de lui faire savoir qu'il est toujours temps d'abandonner, de revenir dans le droit chemin, celui de la justice. Tout le monde à le droit à une deuxième chance, à une troisième, voir même plus encore, pour peu qu'on soit authentique et volontaire. Dites lui que vous regrettez, et elle y croira sincèrement, compensant celle qui vous fait défaut. Easter est crédule, et son poil, doux et duveteux, est bien trop tendre pour le monde des Hommes, qui aura tôt fait d'abuser de son indéfectible volonté de croire en son prochain...

Pour toutes ces raisons, il peut vite être épuisant de faire partie de l'entourage d'Easter, et à juste titre : la protéger - en particulier d'elle-même - en la sortant d'un mauvais pas et en l'aidant à réaliser ce qu'elle ne comprendra pas ne pas pouvoir faire seule, sera bien trop fréquent, car comme l'un de ses deux modèles, Easter n'abandonne jamais dans son idée de sauver le monde. Tous ces petits faits expliquent sûrement pourquoi elle ne peut même pas compter ses amis sur les doigts d'une patte. La solitude est habituelle, tellement qu'elle s'est convaincue que c'était là le fardeau de tous les héros, le prix de la justice. Bien sûr, au fond Easter en souffre, mais cela reste si bien caché derrière ses exubérantes teintes braillardes, s'y camouflant si bien, qu'elle arrive bien souvent à ignorer ce poids qui pèse pourtant sur sa petite âme fragile.
Mais si l'inconnu ne vous fait pas peur, osez, ne serait-ce qu'une fois, lui tendre une patte, une serre, ou n'importe quoi faisant office de main chez vous. Certes, être son ami sera dur, parfois proprement insupportable, mais l'indéfectible loyauté, l'amitié sans faille, et le soutien perpétuel dont elle fait preuve auront tôt fait de rendre chaque misère qui jonchera vos aventures avec elle un peu moins graves, et bien plus douces. Elle saura vous faire sourire, souvent malgré elle, mais elle en sourira avec vous. Elle saura être là, les jours sans soleil, dans vos peines et vos malheurs. Certes, elle ne comprendra que rarement les enjeux de vos tourments, ne saura pas à même d'appréhender la complexité de vos émotions, mais elle les ressentira du plus profond de son âme monstrueuse, serrant ses pattes autour de votre main pour vous soutenir. Easter restera à vos côtés, jusqu'à ce qu'il ne reste plus de larmes à sécher, jusqu'à ce qu'il ne reste plus de peine à accompagner. Jusqu'à ce qu'elle réussisse au moins une fois, par sa chaleur et son éclat, à faire naître un arc-en-ciel au-dessus de l'averse qui vous gèle depuis trop longtemps. Cela prendra du temps, sûrement, mais pierre par pierre, journée après journée, elle y arrivera, c'est une certitude.
Car elle n'abandonne jamais, l'aviez-vous oublié ?

Jusqu'à l'aggravation des conflits, Easter vécu une vie heureuse et insouciante en tant que recrue dans la police de Soleilevant. Elle eu un coéquipier, Anton Dwight, qui devint rapidement son meilleur ami, dont elle essayait d'illuminer la vie, chaque jour qui passait.
Lorsque la guerre éclata, Easter se plaça du coté des monstres et essaya au mieux d'aider dans son inutilité, targuant que la paix était la seule solution. Elle fut de tout son cœur derrière la reine Toriel, et fini même par rejoindre sa garde royale de titre honorifique. Malgré les protestations de cette dernière, elle l’accompagna en secret lors du pourparler, et essaya de défendre sa reine au mieux. Elle fut sauvé par son partenaire policier, Anton, mais il était trop tard. Mortellement blessée, elle mourut dans ses bras, disparaissant en cendre dans sa veste.
Si elle garde des impressions de Deja-Vu, elle ne les a pas encore conscientisés, manifestement.

Née au cœur de Snowdin, Easter n'a jamais connu autre chose que les paysages recouvert de blanc au ciel d'un noir abyssal. Ne connaissant ni la chaleur du soleil, ni sa lumière éblouissante, elle ne pouvait pas même en rêver, et s’est alors très vite contenté des joies de l’hiver éternel, contrairement à ses parents. Heureusement, son caractère très joyeux et son énergie naturelle réussissait assez bien à égayer la vie de sa famille pour qu'ils oublient la dureté d'un quotidien englouti par la terre et l’oubli. Inconsciemment consciente du mal être des autres, Easter faisait toujours de son mieux pour rendre tout cela un peu plus confortable, et chaque sourire qu’elle réussissait à faire fleurir était une victoire qu’elle fêtait avec félicité.

Ses journées étaient remplies d'aventure où elle suivait son héroïne, Undyne, de loin avec les autres monstres de son âge, l'admirant et rêvant du jour où ils seraient eux aussi de vrais héros, quand ils ne s’amusaient tout simplement pas à jouer à « Undyne gagnant la guerre contre les terribles Humains ».
Easter admira Undyne très fort, jusqu’au jour où, du coin d’un buisson, elle regarda le combat d’un grand squelette et d’un petit humain. C’est alors qu'elle découvrit que la vrai force n'était pas de combattre quand il le fallait, mais savoir quand épargner un adversaire. De là, elle décida de rajouter un modèle à sa liste. Papyrus.

Un jour un humain arriva, et paf, ça fit des chocapics de barrière, et Easter et ses mères partirent s'installer à la surface. Très bonne dans les affaires, ses parents réussirent en dix ans à monter une chaîne hôtelière pour monstre et hybride, s’adaptant à toutes les bourses. Easter, plus inadaptée socialement, eut beaucoup de mal à se faire des amis à la surface, et se retrouva bien vite seule, perdant petit à petit contacte avec ses amis de l'underground, désormais si loin, dans ces immenses villes humaines…

Easter aurait pu passer sa vie aux crochets de ses parents, qui acceptaient très bien sa « particularité » caractérielle, mais c'était sans compter le matin où elle décida de rejoindre la police, ayant appris qu'une section spéciale monstre avait été ouverte : si la garde royale avait été dissoute avant qu’elle n’ait le temps de la rejoindre, elle pouvait alors tenter sa chance en devenant un gardien de la paix, non ? Ratant le test trois années de suite, elle fut finalement prise quand la difficulté de ce dernier diminua, les recrues étant trop peu nombreuses à réussir le test trop « humain ». Fière de sa nouvelle tenue, de son nouveau badge, elle fut relégué au rang de nouvelle recrue, surtout bonne à s’occuper de la paperasse et des photocopies, chose qu’elle échoua lamentablement, obligeant le chef de la section monstre à réduire ses activités au minimum : Depuis, elle sert le café et mange des donuts. Si elle a soif d’aventure, elle patiente tout de même, attendant son heure…

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