Mégane Lach

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Personnage

Âme : Passion.

Catalyseurs
Téléphone portable : Mégane manie maintenant les selfies comme personne. Ayant insufflée sa magie dans son Overphone, elle peut maintenant s'appliquer dans la réalité les filtres que contient ses applications.
Peluche porte-clef : Elle porte cette vieille babiole toute rafistolée accrochée à son sac. Elle y a enfuie de profonds sentiments qui fait que quand elle la serre dans sa main, elle apaise sa tension.

Tu aimes être seule parce que c'est parfois la seule façon dont tu te sens vraiment toi-même. Tu oscilles entre celle que tu étais avant sa mort et celle que tu veux devenir sans savoir te décider. Les deux sont dur, car tu avance, pas à pas, sans elle. Son nom ne franchis jamais tes lèvres, mais son image tourne dans ta tête. Tu n'es pas Megumi, elle est Megumi à travers toi. Quand tu joue l'idole, c'est son sourire, son enthousiasme, sa gentillesse, son ambition, son impulsivité, son courage. Mais tu n'as aucune de ces magnifiques qualités. Qui es-tu Mégane Lach ? Une simple fille solitaire et froide qui abandonne son identité pour poursuivre le rêve de son amie ? Tes parents l'ont pensé et se sont beaucoup inquiété pour toi. Mais ce n'est pas ça. Tu ne t'es pas abandonné, tu te cherches simple. Tu es une personne incroyablement altruiste et généreuse, peut-être pas aussi douce et chaleureuse qu'elle, mais tu es bien plus passionnée. Pas passionnée par les mêmes choses. Elle voulait être connue, populaire, elle voulait marqué toute une génération. Tu n'es pas comme ça, tu n'avais jamais voulu être sur le devant de la scène. Tu aurais voulu rester dans son ombre, mais il n'y a plus d'ombre. Ce qui te passionne c'est elle, c'est l'amour, c'est réaliser son rêve. Mais, et toi Mégane, qu'est-ce que tu veux vraiment ?

Tu veux une petite vie tranquille. Quand tu es Mégane tu es toi, tu ne veux pas qu'on reconnaisse Megumi, ça te fait mal à chaque fois, comme si on oubliait la personne pour se contenter de l'apparence. Tu es le genre de fille qui mène une vie tranquille, tu vis dans un studio, tu vas rendre visite à tes parents tous les week-end et ta mère te harcèle au téléphone pour savoir si tout va bien, si tu manges équilibré, si tu sors avec tes amis... Parfois tu lui ment, parce que tu as peur de lui dire qu'il te faut plus de temps, que tu as besoin d'y aller par étape, mais tu ne veux pas l'inquiéter plus qu'elle ne l'est déjà. Ce serait peut-être plus simple pour elle si tu avais un petit frère ou une petite soeur. Ce serait plus simple pour toi aussi.

Au travail, Megumi est très apprécié, dans la vie de tout les jours Mégane est très solitaire. Tu aimes cet équilibre qui te permet à la fois de ne pas te sentir seule et d'être reposant quand tu l'es. Tu es une fille plutôt calme, peut-être un peu trop sérieuse aussi. Tes jours de repos tu les passe souvent enfermé chez toi à lire un bon bouquin, oui tu es très casanière. Ton foyer est un cocon de chaleur et de réconfort. Ton petit temple personnel. Bien sur, tu aimes aussi sortir te promener, mais tu attends souvent le soir, que les rues soient moins fréquentées, car tu aimes vraiment ta tranquillité. Tu redoute de te confronter aux autres parce que tu ne sais pas comment te comporter. Si c'est un fan tu dois être Megumi, mais c'est la laisser prendre le pas sur ta vie et c'est difficile. Les monstres ont tendances à te mettre mal à l'aise aussi avec leur gentillesse débordante et leur apparence étrange. Et si tes parents t'ont appris à te méfier des hybrides, tu essaie de ne faire aucune distinction car tout être vivant à droit aux respect... Même si parfois les préjugés prennent le dessus sur ta raison. Si seulement tu pouvais connaître les intentions des gens qui t'abordent, tu pourrais réagir en fonction. Mais en même temps cette pensée t'agace, car tu voudrais simplement réussir à être toi.

Tu travail dur pour ça, tu as toujours travaillés dur pour tout ce que tu voulais obtenir. Pour tout ce qui te passionnait. Mais ta confiance en toi est loin d'être transcendante. C'est elle qui te ralentis le plus, car tu ne penses pas en être capable. Mais tu t'accroche tout de même, car maintenant, tu veux vraiment te sortir de ce miasme.

Mégane n'était pas impliquée dans les confits, comme la plupart des humains elle regardait ça de loin. Elle trouvait les violences envers les monstres trop injuste, mais qu'aurait-elle pu faire de toute façon ? Puis il faut le dire, elle avait peur. Les temps étaient dangereux même en ville et elle n'osait plus sortir toute seule. Mais elle a survécu jusqu'à la fin de la guerre, menant sa petite vie sans soucis aussi gros. Peu à peu elle s'est laissé convaincre par les humains que les monstres étaient dangereux et qu'il ne fallait plus s'affilier avec eux, mais une bombe nucléaire était peut-être trop radicale...

Citation :

Le vent porte le pollen au loin alors que le soleil commence à disparaître derrière la ligne de l'horizon. Le sol chaud est dur et inconfortable, il te fait mal. Mais tu accepte cette sensation inconfortable. Tu t'en accommode parce que toi, tu peux encore la sentir. C'est comme si chacun de tes sens s'étaient affiné. Tu sens l'air chaud contre ta peau, l'odeur des arbres proche, ce goût amer sur ton palais. Tout ce qu'elle ne sentira plus jamais. Ton cœur se serre à cette pensé et des perles salée roule sur tes joues. Tu as eu tellement de mal à la laisser partir, à la laisser s'éloigner de toi. Cette douleur, c'est comme si elle ne partirait jamais. Tu aurais dû faire plus, tellement plus. Mais tu as été si impuissante, c'est presque comme si tu avais baissé les bras en apprenant qu'elle était malade. Et maintenant tu regrettes d'avoir était si faible. Elle était tellement forte, elle souriait jusque là fin. Si tu y avais cru aussi fort qu'elle, elle aurait sûrement survécu. Oui, elle serait encore là c'est certain. Tout est de ta faute. Tout est entièrement de ta faute. Tu es vraiment une piètre amie.

Citation :

Le vent porte le pollen au loin alors que le soleil commence à disparaître derrière la ligne de l'horizon. Ton regard humide ce pose sur sa tombe. Elle ne pourra plus jamais te voir ni pleurer, ni sourire. Tu ne pourras plus jamais l'entendre ou la sentir. Pourtant, vous en aviez fait la promesse, 16 ans d'amitié ne s'effacent pas comme ça. Pourquoi t'a-t-elle tournée le dos ? Quand a-t-elle renoncée à son tour ? Pourquoi ne s'est-elle pas battu encore et n'est-elle pas toujours près de toi ? Elle avait pourtant des rêves si grand et tu y croyais, tu la soutenais, tu étais prête à tout pour l'aider à les réaliser. Tu t'es investis pour elle, corps et âme, sacrifiant tes propres aspirations, parce que tout ce qui a toujours compté depuis votre plus tendre enfance, c'était elle. Tu serres les dents et tape du poing sur le sol. Ta gorge est serrées, tes lèvres te brûlent. Tu ne tiens plus. Tu as besoin de savoir, alors tu cris, de plus en plus fort, comme si ta voix pouvait lui parvenir. Tu lui cris ces remords, ces regrets, cette rancune que tu as sur le cœur. Son silence fait gonfler cette colère que t'inflige la blessure de sa perte. Pourras-tu lui pardonner un jour ?

Citation :

Le vent porte le pollen au loin alors que le soleil commence à disparaître derrière la ligne de l'horizon. Cela faisait longtemps que tu n'étais plus venue la voir. Tu ne lui en veux plus, tu ne t'en veux plus. Ce qui est arrivé n'est pas de votre faute. Vous n'êtes que des enfants qui ne font que subir les coups du sorts en se pliant aux règles des adultes. Ce sont eux les vrai coupables, ils n'ont rien pu faire pour elle. Ils étaient tous bien trop occupé par leur querelles dont tu n'avais que faire. Humains, Hybrides, Monstres, qu'importe, tu les aurais tous échangés contre sa vie à elle. Et d'ailleurs, personnes n'avait la magie de la soigner ? Avec tout ce qu'ils étaient capable de faire ?! Pourtant tu les as supplié de l'aider, de toute tes forces, en pleurant, en criant. Mais elle est partie, avant même que tu ne puisse lui répondre. Tu te souviens parfaitement de ce jour. Il pleuvait mais elle s'en fichait. Elle se tenait face à toi sous la pluie, son sourire était éblouissant. Ses mots puissant. Si puissant que ton cœur s'est emballé. Que tu as eu peur. Si seulement tu avais répondu de suite, elle aurait sût avant de partir à quel point tu l'aimais aussi. Mais tu as eu besoin de temps et la machine s'est emballée sans toi. Cela faisait longtemps que tu n'avais pas pleuré aussi. Alors tu commences à supplier, comme si qui que ce soit pouvait répondre à ta requête. Tu la supplie que si elle revient, tu seras à elle pour toujours. Tu supplie un dieu auquel tu ne crois pas que s'il te la rend, tu prendras soin d'elle comme si elle était la chose la plus précieuse sur terre. Mais personne n'est venu.

Citation :

Le vent porte le pollen au loin alors que le soleil commence à disparaître derrière la ligne de l'horizon. Tu es recroquevillé sur le sol. Tu regarde sa tombe sans réellement la voir. Tu as encore abandonné. Elle ne te reviendra jamais. Tu es seule. Totalement seule. Tes parents s'inquiètent de plus en plus pour toi, mais tu les ignore, tout comme tu ignores les appels de ton psy. Tu as renoncé à tes études et semble t'enfoncé dans une spirale sombre de laquelle aucune main secourable ne pourra venir te sauver. Tu ne pleurs même plus, c'est comme si tu étais totalement desséchée et totalement vide. Il n'y a rien que tu veux, rien que tu aimes, rien que tu désir. Tu pourrais rester la des jours et des nuits, à quoi bon continué, tu as perdue celle qui portait toute ta vie. Celle qui te rendait heureuse. Tu penses que tu n'as plus rien et rejette tout ceux qui tente de t'approcher. Il n'y a pas de solution, il n'y a plus rien, rien que de la douleur. Si seulement tu ne pouvais plus rien ressentir, les choses seraient plus faciles. Oui, elles le seraient.

Citation :

Le vent porte le pollen au loin alors que le soleil commence à disparaître derrière la ligne de l'horizon. Tu es de nouveau assise devant cette tombe avec un petit sourire triste aux lèvres. Tu lui parles, parce que ça te fait du bien. Tu lui parles du soulagement de tes parents quand tu es rentrée à la maison. Tu lui expliques que tu as abandonné les cours car s'était trop dur de recommencer à faire ce chemin sans elle et de voir un inconnu assis à sa place. Mais tu as peut-être d'autres projets timides qui commencent à émerger. Tu lui rappels ses rêves et les promesses que vous vous étiez faites. Tu n'y pense plus qu'avec tristesse maintenant, mais avec une douce nostalgie, celle qui réchauffe les cœurs meurtris. Celle qui te fera avancé pas à pas. Même si physiquement elle n'est plus là, tu veux recommencer à vivre, pour elle, parce que c'est ce qu'elle aurait voulu. Elle aurait voulu que tu sois heureuse. Elle aurait voulu te voir sourire et avancer. Alors, s'il y a la moindre de chance que de là ou elle est, elle puisse te voir et sourire, c'est l'occasion de la saisir. Tu veux continuer de vivre, vivre pour elle, vivre pour vos promesses, vivre pour ses rêves. Comme ça, elle pourra vivre à travers toi.

Citation :

Le vent porte le pollen au loin alors que le soleil commence à disparaître derrière la ligne de l'horizon. Tu n'es pas devant elle, mais elle est avec toi, tu le sais, tu le sens. Tu sens sa force dans ta voix, dans ton corps. Elle guide tes pas, t'aide à suivre le rythme de la musique. Tu as tellement travaillé pour en arriver là. Apprendre à danser, à chanter, à jouer la comédie, trouver un manager qui croit en toi, qui t'aide à réaliser son rêve. Les mois se sont transformés en années de travail acharné qui sont passé à une vitesse ahurissante. Mais tu as fait les choses bien. Tu as difficilement réussi à obtenir ton diplôme de certification général, ton diplôme de magie appliqué et tu t'es reprise en main. Tu le dois à tes proches, mais a elle aussi, car c'est pour elle que tu vis encore. Ça fait aujourd'hui cinq an qu'elle est morte et ce concert est pour elle. Déjà un album, un petit rôle dans une série, plusieurs participations à des émission de télévisions, des shooting photos pour ta propre marque de vêtement, des interviews à tour des bras et maintenant ce concert. C'est le chemin que tu as parcourut en cinq ans et que tu continueras de parcourir pour ne jamais vraiment la perdre.  

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