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Frisk Dreemurr
Frisk Dreemurr
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Give  up || Sans EmptyMar 9 Avr - 23:31
(musique)
Était-ce prémédité, inarrêtable ? Aurais-tu pu faire quelque chose pour empêcher cela ? Plusieurs fois tu y penses, tu tournes la question dans ta tête, tu cherches une réponse dont tu ignores tout, alors que nos pas continues de nous porter, de te traîner jusqu’au mont Ebott. Jusqu’à la fin de notre voyage, Frisk.
Tu ne m’auras pas été d’une grande aide sur ce coup là, partenaire. Combien du fois as-tu essayé de dévier mon chemin ? A me retarder constamment en utilisant les maigres réserves de détermination qu’il te restait, cherchant vaguement à reprendre le contrôle de ce corps que je traîne plus qu’autre chose sur des chemins que tu ne veux pas voir, pour franchir les portes d’un monde que tu t’étais promis de ne plus parcourir. N’as-tu donc rien appris, Frisk ? Le contrôle n’a jamais été tien.

La salle du trône a tant changé. Elle te semble plus vide que jamais, ayant été dépossédé de ses sièges royaux, laissant plus de place pour les fleurs dorées qui désormais recouvrent chaque parcelle de la zone, débordant même sur les couloirs, comme si elles essayaient de fuir. Nous le traversons sans nous y attarder. Quelque chose nous attend, Frisk. Quelque chose qui me tarde de récupérer, d’ailleurs…

Le corridor aussi a changé. Il te semble plus sombre, bien plus froid, sans la lumière du soleil traversant les vitraux, le privant de ses reflets dorées. Nous avançons d’un pas mesuré, légèrement prudent, légèrement méfiant, comme si nous nous attendions à chaque instant à voir apparaître un mauvais souvenir, mais il n’en est rien. La traversé se fait sans problème. Cela te réjouit, étrangement, et t’inquiète tout en même temps. Étrange paradoxe sur lequel je ne m’attarde pas, me contentant de frôler la source de détermination pour sauvegarder notre progression. Nous y sommes presque, Frisk… J’ignore ou tu l’as caché, mais je vais trouver, ne t’en fais pas. J’ai tout mon temps, et le tien, aussi…

Avançons…



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Give  up || Sans EmptyMar 9 Avr - 23:46
Est-ce les choses sont prédéterminées ou ont-elles seulement une probabilité d'advenir, comme des points qui s'entrecroisent ou non au hasard des circonstances et du tracé des lignes ? Il aurait toujours préféré rejeter la question plus loin, observer les conséquences acquises avec l'indolence de celui qui ne juge qu'en ultime recours, qui se contente de ne pas avoir accès aux raisons profondes des événements, préservé derrière l'apathie empathique dont l'impuissance gratifie. Une somme à calculer en bout de course, des nombres et la dilution de soi-même. Juste un petit commentaire perso pour la route. Peut-être qu'il se cherchait des excuses, pendant très longtemps, pour continuer à croire que rien n'était joué avant la fin des actes. Que le pire n'avait pas de commanditaire obligatoire. C'est ce que les gars comme lui font, laisser couler. Peut-être que l'influence de son frère avait fini par déteindre et qu'il ne voulait pas donner dans la justice d'anticipation qui n'avait plus rien de juste. Peut-être qu'il était finalement sorti assez loin de sa carapace douillette et melonnée de flemme pour croire, croire en Frisk. Ce.tte gamin.e qu'il devrait peut-être cesser un jour de nommer ainsi. Nan. Au final l'idée que les choses évoluent a pris un sacré coup dans l'aile, sinon il ne se trouverait pas là. N'est-ce pas ? Bah il ne sait pas vraiment, du moins il s'amarre encore bien davantage à se laisser-aller mou et confortable. Les mains enfournées dans les poches et le sourire incrusté dans l'os, il attend. Il attend sans plus pouvoir se payer le luxe de sommeiller. Pour la première fois de sa vie il n'attend pas la fin pour se présenter.
Le corridor ? Nan. Cela ferait trop redite, il lui préfère une mauvaise farce, des espoirs contrariés. Parce que si des espoirs sont vraiment contrariés par sa présence alors il n'y aura sûrement plus rien à espérer et plus aucun relativisme derrière lequel se cacher. Ici les murs sont d'un blanc sans substance, même si la nature commence à mordre les lieux. Il ne se fait pas davantage le récit de ce qui l'entoure. En fait c'est à peine s'il perçoit du tangible. Même ses pantoufles amortissent la sensation du sol sous ses os. Pourtant il est fermement enraciné à cet instant.
Le monstre potelet entend des pas. Doucement, peinardement, ses orbites s'ouvrent.



Frisk Dreemurr
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Give  up || Sans EmptyMar 9 Avr - 23:46
Ça, c’est inattendu.

Tu es surpris, tout autant que moi, quand au bout du couloir morne et gris, une silhouette dont le bleue dénote se laisse distinguer. Son bleu dénote, tranche même, dans ce décor monochrome, dont les seuls notes colorés sont apporté par les plantes grimpantes, ici et là.

Nous y revoilà, une fois encore.

Je soupire lourdement, comme quelqu’un de légèrement ennuyé par ce fait, tandis que cette découverte t’abat pour de bon, dans une panique désespérée. Allons, ce n’es rien de plus qu’un contre temps, reste calme, partenaire.
Il fallait s’y attendre : malgré les années, le juge reste fidèle au poste, hein ? Je hausse des épaules, alors que je reprends ma marche, ne perdant rien de mon sourire un brin tranquille, un brin violent. Nous savons tous les deux comment se termine cette histoire, hein ? Si quelqu’un doit avoir peur ici, ce n’est pas moi. Cette rencontre n’est rien de plus qu’un contre-temps, et le temps, voilà bien la seule chose dont je ne manque jamais…

J’avance, mes pas raisonnant dans le silence, seul témoin de cette rencontre. Tout semble se figer, et même les oiseaux cessent doucement leurs chants, c’est comme si le monde retenait une nouvelle fois son souffle, une impression de déjà-vu et un arrière-goût de violence en plus…

« Tu es sur mon chemin... »

Ce n’est pas une menace, mais nous n’en sommes plus très loin. Ta présence s’affole Frisk, tire, et m’oblige légèrement à resserrer ma prise, mais tu n’a pas assez d’énergie pour reprendre la main, pas après tout les efforts qu’il ta fallu déployer pour ralentir mon avancé. Les conséquences et les actes, toujours...

Enfonçant ma main dans la poche ventral de notre sweat-shirt gris, j’y retrouve avec plaisir le bois d’une arme empruntée chez le monstre chèvre. Je n’en souris que de plus belle…



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Give  up || Sans EmptyMar 9 Avr - 23:49
C'est avec une désinvolture pataude, vaguement - ou sûrement trop- résolue, que le monstre osseux se désincarcère de son affaissement contre la rambarde sans couleurs. Ses épaules se haussent dans une esquisse de geste, certainement un point de ponctuation aux allures d'abandon. Pas la peine de donner dans l'effort avant le grand effort, quelques minutes ou à défaut quelques secondes sont sûrement encore à sauver. Cela ne dépendra pas de lui, dans tous les cas. Et c'est fort de cette certitude que son faciès exhibe une bonhomie toute en sympathie - il se présente comme le vieux poto qu'il est, un rôle en survie relative. En sursis.
Ce visage... C'est celui de quelqu'un qui n'obtiendra jamais la satisfaction. Il le reconnaît d'un autre temps, d'un autre lui peut-être, dans un brouillard de parasites qui commence à peine à se disperser face à l'aigreur de ce sourire. Le squelette lâche un rire rondouillet alors que ses pantoufles glissent contre la surface aseptisée. Les souvenirs lui reviennent, s'expriment dans divers registres comme un pied-de-nez. Il ne sait pas qui il voit face à lui, mais il n'aimerait pas avoir à reconnaître le.a Frisk avec qui il a partagé pas mal de rigolades à la sortie de ses meetings politiques, pas le.a gamin.e avec qui il a eu dix ans de quatre cent coups.
Pas Frisk tout simplement. C'est peut-être pour ça, trop conciliant envers lui-même, qu'il ne reconnait pas Frisk derrière le moulage étrange qui étire son visage. Il ne lui connait. Ne lui connaissait plus. Ce sourire. Il sait quand il l'a déjà vu, ses orbites se ferment paisiblement sous le poids de la constatation. Son sourire s'affermit. Peut-être que tout doit bien reboucler, que les anomalies sont souveraines, que la fièvre du jeu a déjà tout infecté. C'est cette réflexion qui vient répondre aux mots de l'enfant.

"wow, rude, buddy." lance t-il pourtant avec inconséquence, ses os remontant à peine sous son sweat pour mimer un haussement d'épaules détendu. "j'passais juste par là. sacrée coïncidence heh? mais j'me faisais la réflexion que ce chemin menait pas bien loin, en fait. puisqu'on en est là on devrait peut-être repartir ensemble."



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Give  up || Sans EmptyMar 9 Avr - 23:49
A peine commence-t-il à parler que ses répliques me font lever les yeux au ciel. Toujours à jouer les comiques, hein? Nous savons tous les trois qu’il n’est ici aucunement histoire de coïncidence, mais juste d’inévitable. D’inaltérable. Cela se termine toujours ainsi, et cela se terminera toujours ainsi, entre lui et moi.
Disons que cette fois-ci, au lieu de boucler les réjouissances, il les commence. Mais qu’est-ce que cela change, hum ? Pour moi rien, pour toi, tout.

Je te sens effleurer ma conscience, chercher un moyen d’éviter cela. Tu as espéré, n’est-ce pas ? Espéré qu’il ne soit pas là, espéré qu’il ne tiendrait pas son rôle, ou qu’il ne saurait pas ce que nous faisions. A quoi pensais-tu Frisk, qu’il avait baissé sa garde ? Je doute qu’il t’ai ne serait-ce qu’un jour vu autrement que comme un lait sur un feu trop fort, dont on n’ose pas détacher les yeux de peur qu’il déborde. Nous avons toujours été qu’une menace latente pour lui, pour eux, pour le monde. Accepte le, ainsi, tu le pleureras moins longtemps.
C’est lui ou nous, et pour moi, le choix est très simple à faire…

« Je ne me répéterai pas, Comédien, va-t’en de mon chemin où… Eh bien, tu rendras mon travail moins facile, à vouloir jouer les contre-temps. »

Je ne laisse pas de place au doute, je n’en ai pas l’envie. Nous avons depuis longtemps passé ce stade, lui et moi, hum ? Qu’il sache ce qui l’attend s’il décide de jouer à ce jeu, qu’il sache où nous allons, s’il décide de tenir son rôle.
Qu’importe, pour moi, dans un cas comme dans l’autre, je finirai par avoir ce que je veux…



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Give  up || Sans EmptyMar 9 Avr - 23:53
Le surnom le fait tiquer sans altérer la rondeur indulgente de ses pupilles, il en rigole un nouveau coup, comme si le coup ricochait sans marquer de but car il joue encore l'ignorant, le débonnaire. Quelque chose en lui n'a aucune envie de sortir de ce registre, de s'appesantir sur le décryptage de ce qui serpente de manière si criarde que l'on ne peut plus se permettre de parler de risque sous-jacent. Il ne peut pas se le permettre tout en ayant toujours une pantoufle du côté de ce qui l'arrange, du cessez-le-feu avant que l'incendie ne prenne. Ce serait tellement plus facile si ce n'était pas Frisk, il doit bien se le reconnaître sans davantage explorer l'idée. Car Frisk fait jaillir Sans à la portée du juge. Ce n'est pas le bon timing pour ça.  Heureusement la suite de la phrase le sort définitivement de ce à quoi il s'accrochait, de ce duvet d'incertitude dans lequel il voulait encore bien s'emmitoufler. Cette phrase se répercute en échos à l'intérieur de sa cavité crânienne et sûrement que l'angle de son sourire perd quelques degré dans la réverbération. La fatalité affaisse ses épaules. Et alors qu'il aurait pu ressentir l'aigreur ce n'est rien d'autre qu'une fatigue, trop marquée pour lui laisser une impression pérenne de culpabilité, qui le prend. Est-ce de sa faute ? Il ne sait dire pourquoi, il se sent rouage effecteur de ces boucles. Il ne peut en être le responsable, il se sait non-décideur, mais certainement que ses actions dans la comédie ont été additionnées à d'autres. Et qu'elles n'étaient pas les bonnes. Ses orbites se referment avec solennité.
Et quand il les ouvre à nouveau, là où des gouffres béants auraient dû servir de sommation, il n'y a que des petits points blancs et amicaux pour observer le.a gamin.e. Sa voix mollassonne raisonne sur le ton de la confidence. Il confie qu'il ne joue plus. Pas nécessairement qu'il joue contre iel.

"welp, kiddo. tu m'as percé à jour." Il mime sa phrase en sortant sa main de sa poche et en observant nonchalamment la lumière blanchâtre traverser ses jointures mais son regard est fixe, sans aucune conviction. "j'suis moins un comic qu'un comédien. mais ça fait un bail que tu le sais et que je sais que tu le sais eh heh. buddy je crois me souvenir que le temps c'est pas c'qui te manque et je suis aussi quasi sûr que ta route n'est pas par là. j'reste planté ici, devant toi, en ami. tu as fait beaucoup de chemin et j'peux même dire que tu m'as rendu fier. j'peux pas me payer le luxe de te laisser perdre ça en glandouillant de mon côté. j'sais que ça t'a demandé des efforts."



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Give  up || Sans EmptyMar 9 Avr - 23:54
Il essaie de toucher quelqu’un qui n’est pas là, un cœur retenu sous cage. J’entends tes suppliques, Frisk, mais c’est à mon tour de jouer. Regarde, je lui ai offert l’occasion, je lui ai donné la possibilité de fuir, et il l’a refusé. J’ai fait un effort, pour que tu te taises, ce n’est pas mon problème s’il n’en fait aucun. Vois-tu, partenaire, je ne suis pas fautif de ses erreurs.

Les choses changent Frisk, tu le remarques aussi. Cette fois pas de menace, pas d’enfer et de fleurs épanouies, mais plutôt la volonté de nous faire rebrousser chemin avant que ne soit fait l’irréparable, comme s’il y avait quoi que ce soit à réparer, ici. L’histoire étaient écrite avant même de commencer.

Le comédien cesse de jouer les innocents, de faire les ignorants, tandis que ses mots accentues mon sourire, montrant qu’il en sait bien plus qu’il n’a voulu le montrer ces dix dernières années, te mortifiant de honte en te rappelant tes actes et ce qu’ils l’on poussé à faire, il y a de cela une timeline…

Ses paroles me sont adressé, mais ils ne sont pas pour moi. Ils sont pour quelqu’un qui n’a hélas pas l’occasion de répondre, à cet instant, quand bien même il aimerait. N’est-ce pas, partenaire ?
Tu ne demandes que cela, faire demi-tour, repartir avec cet ami que tu chéris tant, trop, l’éloigner de cette fatalité qui le guette de nouveau, le condamnant dans sa quête à une mort injuste.
Tu t’en veux Frisk, terriblement, je sens cette culpabilité t’envahir, alors que tes actes et ton irréflexion on poussé l’histoire à se répéter, le poussant à reprendre ce rôle que tu as tout fait pour éloigner de lui. Tu t’en veux. Tu t’en veux tellement que tu t’écroules au fond de notre être, les restant de ta détermination partant en lambeau face à la peine qui terrasse ta personne. Il sera tellement, tellement déçu, dans quelques instants…
Tu es un monstre Frisk, autant que moi. Accepte le.

« Assez. »

Je sors la lame de ma poche, laissant apparaître un couteau de cuisine basique mais coupant, que je lève dans un geste fait des milliers et des milliers de fois.
S’il veut rester planter là, qu’il le fasse, cela n’en sera que plus facile…



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Give  up || Sans EmptyMer 10 Avr - 1:06
Dire qu'il est surpris serait donner trop de vivacité à ses humeurs. Bien au contraire, la fatalité enlise le décor. Il y a dans l'air frais des relents parfaitement viciés. Quelque chose de poisseux et de lourd qui flotte en suspension comme la preuve d'une ré-édition, un goût dérangeant porté au monde entier, des interférences qui font grésiller les pensées en terminant par les agglomérer toutes autour d'une acceptation ni triste ni jouasse. Alors on y retourne ? En une fraction de seconde qui ne semble pas s'écouler le monstre rebondi ré-apparaît avant d'avoir disparu, quelques pas en retrait de la lame de rudimentaire facture - certainement empruntée à la jolie maisonnette, bien ordonnée, où l'enfant a oublié de résider paisiblement. Le sourire peinard de Sans est redevenu celui d'usage, le meilleur des masques tant il est gravé dans l'immuable. Tant il semble pré-exister et s'étendre aux joies comme aux pertes. Sûrement devrait-il être réduit à ce rôle, à se jouer du jeu de l'adversaire car il sait que la.e pousser à la frustration, à la désertion, est plausiblement la seule chimère à sa portée.  Pourtant tout semble bien vain alors qu'il se souvient parfaitement de sa dernière tentative. La blague n'est même plus vraiment risible. La première fois il avait pourtant réussi, ou presque, à se donner à fond malgré la conviction engluante que stopper cette folie meurtrière ne serait pas à sa portée. Le monstre rondouillard doute d'être doté une deuxième fois d'un tel élan. Cependant il sait que le luxe du choix n'est pas pour lui. Tout est d'un désuet abrutissant, alors qu'il perçoit une douleur fantôme qui lui vrille la gage thoracique, une envie un brin impérative de s'échouer au Grillby's pour y patauger - l'ironie survient finalement pour lui arracher un rire grave qui se perd en éclats ronds à la surface des murs immaculés : il ne peut s'empêcher de songer à Frisk présent.e sur le tabouret à sa gauche, tous deux face au comptoir, tous deux occupés à palabrer au sujet de tout et surtout de rien. Le temps et les événements sont trop passés, peut-être que le juge n'aurait pas dû sortir de l'underground et de ses scripts. Sans se fait la réflexion que, si son esquive était encore chevillée à son instinct ce dernier ne lui a pas conseillé de prendre son tour en premier.
Il comprend qu'en réalité il ne veut pas son tour. Face à la menace ses orbites se ferment une fois encore et son crâne dodeline vers l'avant, mimant une attitude chaleureusement étourdie. Aujourd'hui il n'y a rien à venger et tout à perdre et cette certitude qui le saisit module sa voix grave mais conciliatrice.

"j'ai jamais compris pourquoi les gens utilisent pas leur meilleure attaque en premier." Ses mots se superposent à ceux qu'il s'est déjà entendu prononcer mais l'intonation ne coïncide pas. Sa main gauche se soulève mais n'en appelle pas aux Gaster Blasters.
Une cohorte de glaive osseux jaillissent du sol sans effleurer Frisk, ils bâtissent entre eux une cage opaline qui tournoie autour de celui.celle-ci, se contractent et se rétractent avant de se figer solidement. Le squelette s'approche alors d'un pas flâneur. Sur son crâne court une bonhomie relaxée et ses pupilles se posent doucement sur le.a captif.ve. "voilà la mienne. elle s'appelle un-brin-de-causette. heureusement que j'ai pas de peau sinon j'en aurais la chair de poule." Appuyant lascivement son dos contre l'une des barres osseuses les plus épaisses, Sans poursuit. "j'arrive pas à t'reconnaître en-dessous de ton sourire louche, buddy. ça et y'a aussi ta façon de causer qui colle pas. et si tu m'disais plutôt pourquoi tu veux t'faire une brochette de ton pot-os ?"



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Give  up || Sans EmptyMer 10 Avr - 2:23
Mon agacement se laisse entendre, alors que qu'une cage d'os se forme autour de nous, après qu'il est, comme attendu, esquivé notre attaque. Cette attaque, en revanche, je ne l'attendais pas. Elle est solide, bien assez pour que malgré mon arme, je n'arrive qu'à l’érafler. Grimper ? Hum, une impression de déjà-vu m'incite à ne même pas essayer d'approcher des bords de ma nouvelle prison. Inutile d'essayer, je sais déjà comment cela finira. Gardons mes forces pour plus important...

Je pourrais attendre, une fois encore, qu'il s'endorme, mais je doute que ce moment ne vienne : aucun combat ne l'a épuisé, qui sait combien de temps cela pourrait prendre ? Trop d'hypothétique pour me plaire. Je ne peux pas rester là, coincé.e à quelques pas de mon but. Non, il me faut faire disparaître la cage. Et lui avec.

Je croise les bras, au centre de cette prison d'os, n'écoutant pas réellement ses paroles inutiles, inintéressante, alors qu'il semble essayer encore et toujours de lancer un dialogue dont je n'ai que faire. Je ne suis pas là pour l'écouter. Je ne suis pas là pour parler.
Cependant ce qu'il dit semble attirer ton attention, alors que tu t'agites de nouveau, comme si l'idée qu'il puisse trouver quelque chose, le début d'une réponse te poussait à y croire de nouveau. Tu aimerais pouvoir parler, pouvoir lui crier cette vérité qui te tue, mais tes forces restent limités, ta détermination encore trop faible. Abandonne Frisk, il n'aura jamais le temps d'aboutir à aucune réponse. Pas tant que je pourrais l'en empêcher...

Un rire m'échappe tout de même, léger, moqueur, alors que la solution à mon problème me semble soudainement aussi évidente que la finalité de tout cela. J'offre même quelques applaudissement à mon ennemi pour féliciter son action. Le coup de la cage, toujours aussi frustrant. Même moi, je ne suis pas aussi perfide...

« Bien joué comédien, tu gagnes cette manche. Tu peux me retenir dans l'espace, c'est vrai... Mais qu'en est-il pour le temps ? »

Un sourire m'échappe, alors que je transvase mon esprit jusqu'à cette zone où le pouvoir demeure, regardant l'écran de la partie. Si toi, Frisk, tu ne peux accéder à ce pouvoir qu'avec mon accord, j'ai cependant l'entier accès dessus...

Chara lvl 1  9999:9999
Dernier corridor.

Continuer - Reset


Quel dommage, je pensais sauver pour m'assurer que ni lui, ni toi, ne puissiez m’arrêter, et voilà que cela se retourne contre moi. Il va me falloir ruser, puisqu'il refuse l'affrontement. Il y a un autre endroit par lequel nous pourrions rentrer, non pas sans effort, mais cela vaut toujours mieux que rester au centre d'une cage, sans possibilité de continuer.
Commençons par ressortir...

Recharge.



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Give  up || Sans EmptyDim 14 Avr - 23:48
Lorsque la conscience lui revient, alors pourtant qu'elle n'aurait jamais du s'évanouir hors de son corps, que les actions auraient du s'écouler sans s'heurter, le squelette échoppe d'un contre-coup auquel il a appris à donner un nom. Ses orbites se referment dans un élan de fatigue lourde. Les choses sont, une fois encore, décolorées du peu de tangibilité résiduelle et le sens s'effrite à la mesure des pas, traînants, effectués. Il a déjà goûté à cette saynète et le sait sans parvenir à se la remémorer. Il ne peut que continuer à exécuter l'action qu'il a déjà amenée à terme avant qu'elle ne soit gommée pour une raison lui étant inaccessible. Le monde a re-bouclé. Le monstre rond parvient à se remémorer les événements des derniers jours sans qu'il ne soient parasités par cette mauvaise impression - nan elle remonte à son arrivée dans le monde souterrain. Une boucle courte et, il ne peut pas se mentir,  à laquelle il aurait pu s'attendre au moment où il a décidé de poser la première pantoufle ici. Peut-être bien qu'il s'y attendait. Ce qui est sûr c'est que, dans cette redite, il en est persuadé dès l'entrée des souterrains laissée derrière lui - l'ironie produite par l'inconstance du présent, rien de nouveau sous le soleil, coule sur lui sans arrondir davantage ses épaules ou flétrir son sourire inaliénable. Il a déjà été emprisonné dans un tango perpétuel, une comédie sans fin si ce n'est la sienne. Il est habitué aux huit clos redondants et n'a pas assez de substance pour y préférer autre chose. Peut-être que c'est sa flemme chevillée à l'os, peut-être que le principe d’inertie continue à l'entraîner, peut-être qu'il n'a pas d'existence propre sans ce moment où il doit insister. Après tout, la première fois, il n'a réagi que lorsqu'il ne restait rien - plus aucun spectateur, plus d'enjeux personnels.
Enfin il ne se sent pas de philosopher sur ses actions, elles s'effectuent et c'est déjà pas mal. Ne prend pas le temps de savoir ce que ça lui fait ou ne lui fait pas, y préfère une latence moelleuse. Le monstre osseux s'arrête soudain, s'adosse sans grâce contre un mur en décrépitude avancée pour mieux s'y gratter la nuque. Frisk a relancé donc. Il n'y a pas à additionner 1 et 1 longtemps pour comprendre que c'est à cause de lui. Il ne sait plus ce qu'il a fait pour pousser à ce résultat, constat qui pourrait être embêtant s'il n'était pas à ce point encrassé. Il est plutôt sûr que le.a gosse ne va pas la jouer de la même manière du coup. Lorsqu'il cogite uniquement des mots reviennent s’agglomérer sous son crâne pour donner une bouillie vague. "Comédien. Espace. Temps."
Le terme "comédien" laisse une trace particulière sur le palais qu'il n'a pas. Elle a la saveur de l'anomalie.
S'il ne sait pas ce qu'il a fait il sait ce qu'il compte faire et puisqu'il n'est pas fana de l'impro il peut, sûrement, s'y fier. Il ne doit donc pas continuer sur sa lancée mais plutôt faire autre chose. Et quoi faire ?
Meh. Il comptait s'essayer à l'effet de surprise ce qui n'a pas l'air d'avoir fonctionné - alors autant en revenir à ses scripts les mieux éprouvés par le temps. Il ne sait pas où le.a gosse compte aller et il pourrait bien fouiller l'underground entier avant de potentiellement tomber sur iel s'il prend la décision de devancer la rencontre. Ce qui est aussi fatiguant qu'incertain.
Le juge décide finalement d'en revenir à son lieu d'exercice - le meilleur endroit pour coincer quelqu'un d'un côté comme de l'autre.
Sans attend donc, derrière un pilier blanchâtre. Par la fenêtre le jour a déjà commencé à se faner. Mais c'était une belle journée dehors.



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Give  up || Sans EmptyLun 15 Avr - 0:52
Et nous y revoilà. L’emplacement, le temps. Seul manque le soleil, au creux des vitraux, pour nous éblouir de sa lumière dorée et froide. Je soupire une nouvelle fois, légèrement contrarié.e. Non. Légèrement énervé.e, en le voyant, une nouvelle fois, sur mon chemin. Il me bloque. Il m’emprisonne.  Sale comédien. Je pourrais le tuer sans problème, si je pouvais l’atteindre… Mais une seconde lui suffirait pour m’enferme de nouveau. Et aller dans mon sens initial ne lui donnerait que l’occasion de recommencer la petite scène de la recharge d’avant. La situation est bloquée. Je dois ruser…

Réfléchissant, je penche la tête sur le coté, restant quelques instants près de la lumière rayonnante de mon point de sauvegarde. Fichu corridor. La manière forte ne mènera nulle part, pas sans le Love que tu as tout fait pour m’empêcher de récolter.
Fort bien, jouons là autrement, et tu vas m’y aider, Frisk.

J’avance, comme si nous rejouions une scène vielle de dix ans et d’une autre temporalité, tandis que j’abaisse mon sourire de mauvaise grâce, m’arrêtant à quelques pas de lui. A ces mêmes quelques pas. Doucement, je lève mes yeux vers lui. J’ignore ses méthodes, mais il sait pour la recharge, inutile de nier, alors.
Reste à savoir comment…

«Bon, soit. Parlons donc, Sans…  »

Le ton est le même que le tien, n’est-ce pas, Frisk ? Fronçant légèrement les sourcils, je fais mine d’hésiter, avant de croiser les bras, restant à cette distance raisonnable. Pour le moment.

«  Mais je ne change pas d’avis, tu le sais bien…  »

Menace. Vérité. Un étrange mélange des deux. La colère reste visible, sous la surface, alors que je lèves doucement tes yeux vers lui, copiant ton agacement, tes émotions. Étrangement, tu ne protestes pas face à ce plagiat troublant. Non, tu t’es tu, en notre for intérieur. J’ignore ce que tu fais Frisk, mais manifestement, tu as cessé de lutter, et c’est mieux ainsi.
J’ai déjà bien assez à faire à la surface de notre âme…



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Give  up || Sans EmptyLun 15 Avr - 3:12
Lorsqu'il entend des pas frapper le sol dallé, bruit aux allures de requiem sans dernière note, le squelette se décolle mollement de la surface à laquelle son ossature était engluée. Il ne sent plus distinctement le confort douillet de son sweat qui matelasse ses os - il ne sent plus rien si ce n'est la tonalité solennelle de la contrainte se balader en écho un peu partout autour de lui. Alors il glisse sur ses pantoufles, chemine d'un pas peinard vers Frisk en arborant son sourire coulant des bons comme des mauvais jours. Parce qu'au final les uns se diluent dans les autres quand ses orbites se fixent sur l'enfant qui incarne aussi bien un pendant que son contraire. Qui incarne peut-être trop de choses pour un jour finir par ne plus rien incarner pour lui.

Mais à cet instant qui ne s'anticipait finalement pas, Sans ressent quelque chose lorsqu'il arrive à la rencontre de la silhouette filiforme appartenant à son ami.e des plus beaux moments. Quelque chose de foncièrement désagréable. Et d'assez fort pour dépasser son émoussement affectif. Ses orbites semblent se rétracter un instant là où son sourire ne désemplit pas. L'agir auquel il assiste a des allures de prestations dissonantes - un décalque fidèle de l'attitude qu'il lui connaît mais aux traits de construction qui deviendraient apparents à la lumière. Bah peut-être qu'il donne dans la sur-interprétation ou peut-être que le.a gosse lui rend la réplique sur le même ton que celui ayant terminé leur échange, avant que tout ne soit rechargé. Il ne se souvient pas de grand chose. Il a visiblement tenté d'initier le dialogue et ce sans succès. Pas qu'il soit assez surpris pour être déçu. Cependant il se souvient, une fois encore, du comédien. Ses épaules à la stature vaseuse s'affaissent légèrement alors que ses pupilles, elles, s'abaissent de côté dans une attitude presque coulante, taquine. Mais nope, kiddo, pour une raison ou pour une autre la comédie ne passe pas.

"welp kiddo. j'sais bien que ça te demande des efforts de revenir sur tout c'que t'as accompli, ou que tu voudrais bien accomplir, mais j'ai comme le souvenir que tu l'as déjà fait." Une réminiscence qui vient picorer son sommeil parfois un peu comme l'action d'une mauvaise conscience qui n'arriverait pas à se formaliser lorsqu'il est bien conscient, trop fatigué, trop résolu. Lorsque ses mots s'écoulent tranquillement hors de son large sourire ils ont un accent presque désolé. "et que t'as pas forcément été récompensé pour ça." C'est autant l'aveu de quelque chose d'en sommeil, de soigneusement contourné qu'une nouvelle stratégie pour tâter sa réaction. Soupeser sa mauvaise impression en instrumentalisant quelque chose qui ne devrait en aucun cas l'être. Il est pas forcément fier de ce coup-là mais il fera avec.



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Give  up || Sans EmptyLun 15 Avr - 3:40
L’impression de déjà-vu est encore plus forte quand il s’approche, et que l’écart entre nous n’est plus que de quelques pas. Quelques miséreux pas qui m’ont demandé bien des efforts pour les franchir, et enfoncer ma lame dans la cage de son âme. A cette idée, j’ai comme l’impression que le couteau dans ma poche se fait plus lourd, plus présent, comme s’il essayait de me rappeler son appui, son soutien. J’évite de sourire de peu, et continue à jouer cette vaste tragédie que je finirai par conclure…

Ses paroles me font légèrement plisser les yeux, alors que tu restes silencieux, presque disparu.e au fond de mon âme, au point que je ne suis même plus certain.e que tu écoutes, Frisk. Quelque chose me dit que si. Tu écoutes toujours, quand c’est lui qui parle, bien que n’entends pas forcément pour autant ses paroles… Sauf cette fameuse fois, peut-être, cette fois qu’il évoque, et qui fait remonter de vagues souvenirs. Ceux de nombreuses morts. Ceux d’une victoire.
Non. Ne pas sourire...

Ne quittant rien de ma position défensive, je reste méfiant.e, comme tu le serais, à raison ou non, jouant ton rôle avec minutie, bien qu’avec la froideur d’un papier glacé. Si tu manques d’empathie, j’en suis pour ma part complètement dépourvue. Je n’en ai pas besoin, pour agir.

« Pourquoi le ferais-je une nouvelle fois, alors ? Que gagnerais-je ? Tu vois, Sans, tout cela m’a appris une chose : ta clémence est acérée. »

J’enfonce le clou d’un aveu à demi-entendu, avec une pointe d’envie sadique, un plaisir légèrement tranchant, à appuyer où cela fait mal… Si tant soit peu que le comédien soit capable d’éprouver quelque chose.
Oui, tu avais réellement abandonné face à lui, pour lui. Et qu’as-tu gagné à cela, Frisk ? Une trahison des plus virulente. Une trahison qui t’a poussé à abandonner, à vouloir reset pour le sauver, pour les sauver, m’obligeant à prendre ta place pour en finir. Tu as toujours été un.e très mauvais.e partenaire...

J’approche d’un pas. Le premier.

« Alors, je ferai ce que j’ai à faire, et tu ne pourras pas m’en empêcher… Sans. »

Toujours une menace à peine voilée, toujours une vérité à peine cachée. La différence reste confuse, plus encore sous ton silence, Frisk…



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Give  up || Sans EmptyLun 15 Avr - 4:17
Nan. Il y a définitivement quelque chose qui ne s'imbrique pas correctement avec le reste - sûrement est-ce l'absence d'émotions adossée à la portée des mots de Frisk. Peut-être que le squelette se met des œillères en tissant ses déductions à partir de ce qu'il aimerait trouver mais qui ne se présente pas. Comme si la.e gamin.e ne pouvait pas être aussi gelé.e alors pourtant qu'il sait que sa lame s'est déjà faite froide envers ceux qui n'avaient que de la chaleur à lui proposer. Une pensée vers son frère est glissée à l'arrière de sa boîte crânienne, précieusement, là où elle peut être sauvegardée sans être consultée. Car Sans a conscience de bâtir sa construction sur une terre meuble, pas franchement praticable et de risquer de s'y embourber à la moindre intempérie. Mais il ne voit pas quelle autre carte jouer. Peut-être parce que, là tout de suite, il ne joue pas vraiment. C'est précisément là qu'il ne doit pas penser que Papyrus est encore là.

Lorsque le premier pas est amorcé Sans l'accueille d'un sourire entendu, d'un hochement de crâne compréhensif et il rend la funeste faveur en s'avançant à son tour. Rendant coup pour coup tout en donnant dans le registre contraire : ses mains sont toujours tranquillement enfournées dans ses poches et son attitude se fait ouverte, si ce n'est disponible.

"ouep c'est vrai, buddy. j'ai jamais pu arrêter quoi que ce soit, enfin jamais très longtemps. les gars comme moi ça fait pas ça. en fait, c'est pas moi qui peut t'arrêter. c'est toi-même."

Il a échoué en tant que juge, car il a lancé l'audience lorsque personne n'était encore présent pour obtenir réparation. Car il n'est pas parvenu à offrir à l'espace et au temps une possibilité de s'agencer différemment au final. Les voici à nouveau ici Frisk et lui. La seule différence réside en la présence de l'éclat lunaire furetant dans la pièce, plus apaisant et moins aveuglant.
Il a échoué en tant qu'ami car il n'a pas donné à Frisk quelque chose ayant plus de valeur que le jeu. Certainement car, depuis le début, il n'avait rien à donner. Encrassé par la fatigue qui légitimise toujours le déni. Engoncé entre ses mensonges et les plaisanteries aussi sympatoches que sans consistance.
En réalité il a désormais une unique chose à donner.
Ses bras s'écartent dans un geste lent et presque pataud tandis que ses pupilles blanchâtres se figent tranquillement sur son interlocuteur.trice. Les types dans son genre, qui ne réagissent que lorsque c'est trop tard et qui magouillent, peut-être qu'ils doivent juste arrêter.

"tu peux venir chercher c'que t'as à gagner. pas d'histoire de boulot cette fois, pal. viens par là pour un câlin si tu penses que ça vaut le coup de rentrer avec moi. sinon, welp, j'imagine que j'ferai pas de vieux os. " Il cligne avec nonchalance d'une orbite, restant planté dans sa position rendue un rien grotesque par sa stature fainéante.

"tu sais c'qui est pas si drôle, au fond, mais qui est important? toi. il fallait peut-être que j'te le dise à un moment. "



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Give  up || Sans EmptyLun 15 Avr - 17:13
Le piège prend. J’ignore lequel de nous deux ruse le plus, mais à son tour il fait un pas, vers l’indiscutable sort qui l’attend. Il va mourir, Frisk, et il n’y a rien qui ne saurait l’empêcher. Et après, qu’est-ce qui nous arrêterait encore ?

Un sourire en coin se dessine sur mes lèvres, se moquant  délibérément de lui, alors qu’il évoque la mission impossible qu’il a fait sienne : nous arrêter. Comme si quelqu’un en était capable. Comme si quelque chose pouvait le faire. Il se fourvoie sur tes capacités, Frisk : même toi, tu es incapable d’une telle prouesse, quand bien même tu serais conscient de tes erreurs. Ta moralité est trop chaotique, et tes avis trop influençable. Entre mes mains, tu reviens trop souvent à ton rôle de pantin pour ton propre bien…

La lune nous éclaire de son éclat blanc, céleste, seule témoin silencieuse de cette rencontre hors du temps, alors que de nouveau je fais un pas. Encore deux et je serai à portée. Encore quelques uns et l’histoire arrivera à sa fin. Pour toute réponse à mon action, le voilà qui ouvre ses bras, dans un geste te rappelant des souvenirs biens plus funestes, d’un abandon bien mal récompensé. Mon sourire ne s’en fait que plus acide. A quoi joues-tu, Comédien ?

Voilà qu’il t’offre un câlin, un présent bien empoisonné, selon nos souvenirs, mais qu’il dit moins meurtrier, cette fois. Qu’il dit sincère, pour une fois. Il quitte son rôle de Juge, et c’est exactement ce que j’attendais, alors que mon sourire ne s’en fait que plus tranchant, s’affirmant comme une victoire pré-mâché. Ils ne comprendront donc jamais que le repenti n’est qu’un leurre ? Tant mieux, je ne l’aurai que plus facilement.

Un nouveau pas. Plus qu’un dernier, et je l’aurai.

Mais alors que je vais pour le faire, ses dernières paroles raisonnent, et soudainement, te revoilà. Plus fort.e que jamais. Plus déterminé.e, aussi. Tu reprenais des forces, sale petit.e… La bataille pour le contrôle fait rage, notre pied restant alors coincé dans un mouvement ne pouvant se terminer, tandis que je sers les dents et les poings, des spasmes se faisant sentir, courant sur notre peau. Mon sourire fond comme neige au soleil. Tu es insupportable.

Tu ne lâches rien, tu refuses de me laisser finir. De me laisser le trahir. Frisk ! Cela sera pire ensuite ! Mais rien n’y fait, tu arrives à reprendre juste assez de force pour m’éjecter, et si je t’ai pris tes journée dernièrement, tu décides de me voler cette nuit. Alors que ton pied se repose en arrière, ne faisant pas ce dernier pas qui me sépare de ma cible.
Je rage,  je hurle, je tempête dans notre for intérieur, mais tu résistes, tu tiens, alors que les rôles s’inversent, à cause de tous tes efforts. A cause de ta détermination à agir pour lui. A changer.
Tu ne fais que gagner du temps, Frisk. Tu ne peux pas m’arrêter. Pourquoi insistes-tu ?

Difficilement, combattant contre moi, tu tends progressivement, laborieusement un bras vers lui, ouvrant une main, la paume ouverte vers le ciel, malgré les spammes de tes doigts. Tu n’as pas l’énergie nécessaire pour faire le pas qui vous sépare, alors que tu fais tout pour me tenir à distance. Tout ce que tu peux lui donner, c’est cette main.

« Il… Il faut qu’on… Qu’on parte, Sans. Maintenant. »

Non. NON ! Frisk arrête ! Les tremblement s’accentuent, alors que j’essaie de reprendre la main. Je ne peux pas partir, pas si près du but, pas juste à quelques pas de ce que je suis venu chercher. Mais tu tiens bon, alors que la sueur perle sur ton visage déterminé, dont les yeux restent fixés dans ceux du comédien.

« Maintenant ! »

Insistes-tu plus fort, une pointe de panique cassant ta voix, alors que tes forces s’amenuisent à grand pas. Tu ne peux rien lui dire, mais lui seul peut t’aider à cet instant, tu le sais.
Je vous hais.



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Give  up || Sans EmptyLun 15 Avr - 18:27
Ce n'est pas un sourire qu'il se sera forcé à donner, il est large sans plaisanter, ouvert et peinard de l'être. La douleur fantôme qui déchire sa cage thoracique est anesthésiée en arrière-plan et ses orbites ne se ferment pas pour trouver, ailleurs, une image plus réconfortante. Un doux mensonge. Nan, quelque soit l'issue c'est bien Frisk qu'il accepte de voir. On ne triche pas quand on donne ses derniers respects. Sa stature gringalette se rapproche mais rien ne flétrit chez le squelette qui garde les bras, gauchement, tendus dans un angle mollasson. Ses espoirs ne sont pas matérialisés et il n'a pas vraiment de roue de secours pourtant la chaleur du Grillby's ne vient pas chatouiller son envie d'y feignasser inconséquemment. Sûrement car l'envie est morte il y a un bail et qu'il serait temps de lui accorder une sépulture décente. En fait il n'y a rien d'autre que le monstre rebondi pourrait faire plutôt que d'être là car cela fait des mois que l'évidence s'est incrustée dans sa moelle sans qu'il ne fasse l'effort de la consulter : ses actions ne sont jamais actives, ne font que répondre. Elles répondent à celles de la.e gamin.e. Alors s'il n'est pas en mesure de l'arrêter maintenant, son rôle - qui est à peu près tout ce qu'il est s'il se force à ne pas penser à Papyrus - est daté.
Il a laissé une note à son frère il y a très longtemps. A un endroit où il pourra la trouver quand il la cherchera. C'est une sale façon de se nettoyer la conscience. Mais il se connait assez bien pour savoir que c'est ce que font les gars comme lui. Paps a toujours été trop cool.
Frisk n'est désormais qu'à une poignée de centimètres et la tombée de rideau plausiblement à quelques secondes de distance mais le monstre osseux ne revient pas sur sa promesse - c'est bien le moment de déroger à ses mauvaises habitudes, tiens. La note mentale lui extirpe un petit rire grave et moelleux. Au final, il aura quand même fait un job qu'on lui avait demandé de faire. Enfin l'a t-il vraiment fait ? Bah. C'est relatif.
Mais le coup ne vient jamais. Son champ visuel, légèrement évaporé, se ré-ajuste sur le.a gosse. Il le.a voit secoué.e de tremblements, son sourire anormal est retombé sous une chape de spasmes et ses traits se sont brisés sous une crispation qui est totalement inconnue de Sans. Alors le squelette examine Frisk qui se tord vers l'arrière, se refusant certainement ce qui était attendu des deux côtés. Le.a gosse ressemble à un pantin tâchant de se démembrer pour couper ses fils. Et là sa main se tend vers lui avec un désespoir qu'il n'avait jamais vu. Ses pupilles oublient de s'évaporer lorsque les suppliques viennent.
Pour la première fois le fainéant réagit sans se reposer sur l'indécision. Cette main était tout ce qu'il avait besoin de comprendre.
Sans remplit d'un pas la distance qui les séparait encore et sans attendre ses bras se referment étroitement autour du corps chétif, comme dans une intention un brin désuète de le stabiliser.
Les deux disparaissent en une seconde. Pour ré-apparaître dans l'Overland, au cœur d'une forêt épaisse. Au-dessus d'eux le feuillage délimite une voûte céleste à peine perforée par de minces éclats de lune. Le monstre osseux n'a pas dé-serré son étreinte - très consciemment. Il n'entend pas déserter, reste là où l'esquive serait rude mais là où les tremblements de la.e gamin.e peuvent s'échouer contre son sweat. En espérant qu'ils y perdent en intensité.
Il attend quelques secondes puis sa voix survient, basse.

"eh frisk... contre quoi tu te bats?" C'est plus marmonné qu'autre chose. Nan c'est plus sincère qu'autre chose. Peut-être qu'il peut encore ressentir des choses au final.



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Give  up || Sans EmptyLun 15 Avr - 18:56
En un instant, tous mes espoirs se brisent alors que la téléportation a lieu. Nous voilà loin, trop loin de mon but qui, il y a un instant encore, semblait à porté de main. A porté de doigts. J’étais si proche de récupérer toute ma puissance. Tout ma grandeur… Et voilà que tu gâches tout, encore une fois. Ma haine pour toi ne fais que croître Frisk. Ignores-tu qu’il est bien mal avisé de m’avoir comme ennemi ? As-tu oublié le sort que je réserve aux traîtres ?

J’enrage, je hurle et j’exulte, alors que j’essaie de reprendre le contrôle pour faire connaître mes émotions, pour lui faire sentir la lame de ma vengeance. Mais tu tiens bon. Dans ses bras, tu résistes, alors que tu enserres tes maigres bras autour de son sweat, t’y rattachant avec un peu trop de force, un brin trop fort, comme si le lâcher revenait à céder. Comme si le tenir était la source de cet éclat que tu ne comprends pas, mais qui te permet de tenir bon, malgré la tempête qui te déchire.

Tu trembles, mais ne tombe pas.
Tu souffres, mais ne cède rien.
Tu reste déterminé.e.
Il est trop tard, de toute façon.
J’admets avoir perdu cette manche.
Fort bien, réjouissez vous pour cette fois, Frisk.
Ma vengeance n’en sera que plus terrible…

Doucement les tremblement se calment, alors que je reprends ma place de narrateur. Tes jambes ne te tenant plus vraiment, tandis que votre étreinte seule t’empêche de tomber à terre. Tu es épuisé.e, Frisk, et maintenant que ma présence s’amenuise, tu ne peux plus compter sur moi pour éloigner la fatigue, la faim et la douleur qui assaille ton corps malmené depuis trop de jours, après des jours d’escapades loin de tes proches. Tous ces besoins, négligé bien trop longtemps, s’engouffrent dans ton esprit et t’assaille de toute part. Bien fait, souffre de la nature faillible de ton corps. Mais tu ne te plain pas. Le paysage est joli, et tout ce que tu veux à cet instant, c’est te reposer, la tête posée sur l’épaule d’un ami. Tu es bien, et cela fait longtemps que tu n’avais pas ressenti cela.

Tu pourrais tomber, mais tu te maintiens l’équilibre avec une volonté renforcée par le besoin de rester dans cette accolade qui fut une nouvelle fois salvatrice, mais d’une bien autre façon, contrairement à la précédente. Dans un ultime effort, tu vas chercher le couteau caché dans la poche ventrale de ton sweat gris cendre, le tirant pour le jeter au loin, un bruit étouffé t’indiquant qu’il vient de tomber dans l’herbe, bien loin de la victime qu’il était sensé faire disparaître en poussière…
Enfin, tu te permets un soupire soulagé. Le premier depuis des jours.

« C’est… Compliqué, Sans. Tu essaies à plusieurs reprises d’articuler le début d’une explication ; mais aucune ne t’es autorisé. Ne pense pas avoir le contrôle, Frisk. Rageusement, tu soupires de nouveau.  Ce n’est pas le genre de choses dont… Dont on peut parler. »

Ne pense pas qu’il sera si simple de gagner ses faveurs, partenaire.
Tout se paiera en temps et en heure…



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Give  up || Sans EmptyLun 15 Avr - 20:39
Alors que le corps de Frisk frissonne d'une fièvre inconnue, s'accroche avec un désespoir usé et épuisé, Sans est frappé par la matérialité des choses, comme si les surfaces prenaient en densité et en réalisme, comme si le froid s'était matérialisé à partir du néant. Comme si, confronté sans jamais avoir pu s'y préparer, à la fragilité de la.e gamin.e le squelette percevait enfin la sensation d'avoir quelque chose à perdre avant que ça ne soit trop tard. Déjà perdu. Comme s'il pouvait - et sûrement devait - y faire quelque chose. Ce n'est peut-être pas encore scripté, iel est encore vivant entre ses bras osseux. Sans n'est pas spectateur coulant, il est agrippé dans l'action qui réclame la chaleur de son sweat. Ce n'est pas semblable à cette, ces, fois où il se savait incapable d'arrêter Papyrus dans son, ses, élans salvateurs car ainsi était fait l’héroïsme irrévocable de son frère contre lequel il ne pouvait pas - ne lui devait pas - de lutter. Cette fois on scelle ses pantoufles au premier plan et sa réponse semble déterminante pour débloquer la suite. Le squelette est appelé et non le Juge alors Sans est figé, mollement incertain, reste là où les mains de la.e gamin.e l’enserrent sans y ajouter d'initiative, laisse la danse être guidée. Il soutient le dos vacillant de l'enfant n'en étant plus un.e de sa paume et appuie sa joue d'os contre le sommet du crâne de Frisk. Il remarque le couteau par la plainte que ce dernier émet en rencontrant l'herbe humide. Alors tu investis tes forces restantes là-dedans, Frisk ? Le squelette le notifie avec solennité.
La prise qui inscrit Sans dans le réel est chancelante, il sent bien qu'elle commence à se perdre dans l'effort, il sait bien qu'il doit faire autre chose. Eh, il n'est pas du genre à savoir aider.
Ce n'est pas vraiment un geste c'est davantage la matière qui se plie, qui amortit le danger d'un déplacement brusque, en une courbure de l'espace Sans est assis en tailleur et conduit Frisk à se laisser couler contre lui. Ses mains accompagnent le déplacement jusqu'à ce que la tête couleur châtaigne se retrouve logée à nouveau contre son épaule osseuse. Il maintient une main dans son dos tandis que son regard s'absente au lointain pour un bref instant. Il n'a pas l'habitude de se sentir si tangible, encore moins d'entrer en contact avec quelque chose de matériel. Avec quelque chose de cassable. Avec quelque chose qu'il ne veut pas voir se briser.
Il lui faut un temps pour comprendre que la fraîcheur de l'air signifie quelque chose et, d'un mouvement dé-cadencé, à la lenteur précautionneuse, il éloigne Frisk une seconde pour retirer son sweat. Il enrobe ensuite le.a gamine dedans avant de récupérer l'emitoufflé.e contre lui. Il lui faut quelques secondes supplémentaires avant de laisser sa voix grave marmonner un rire rondouillet. Vaguement dédramatisant alors, qu'en vérité, il ne sait rien.

"heh eh. on dirait que j'me suis fait voler mon sweat. partons sur un tant pis ?" Son orbite droite cligne même s'il est à peu près certain que Frisk ne le verra pas. Il y a un peu de latence entre ses mots chauds et ronds et, d'ailleurs, la suite de sa phrase tarde à arriver. "on ne peut pas en parler? comme quand on sait pas c'qui s'passe ou comme quand on a fait une promesse? pour la réponse un serre-moi la pince une fois, pour la réponse deux serre-moi la pince, uh, deux fois?" Il conduit sa main contre celle de le.a gamin.e et y applique une vague pression.



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Give  up || Sans EmptyVen 19 Avr - 21:59
Le soulagement ne prend pas bien longtemps à pointer le bout de son nez, alors que tu restes accroché.e au squelette, comme si tu craignais de perdre tes dernières forces en le lâchant. Tes mains tremblent d’ailleurs légèrement, mais restent fermement accrochées à sa taille qu’elles entourent, si bien que tu te rends à peine compte que vous êtes désormais assis, ton corps fatigué reposant contre lui, sans que tu n’y opposes aucune résistance. Tu peux souffler, et cela fait longtemps que ce n’était pas arrivé…

Le froid n’est bientôt plus qu’un vague souvenir, alors que la chaleur légère mais ténue d’un sweat sur tes épaules vient se faire sentir, tandis que tu attrapes les bords de la veste, t’emmitouflant avec une satisfaction grandissante. Cela représente quelque chose pour toi, tu n’as juste pas les mots pour le nommer, alors que tu souris péniblement, en réponse à son clin d’œil et à ses mots. Partons sur un tant pis, alors...

Penses-tu qu'il serait aussi simple de me duper, comédien ? Malgré tes efforts, ta volonté, une force invisible t’empêche de serrer la main sur le squelette, qui tient pourtant désormais la tienne. Tu n'as plus les forces nécessaires pour mener un tel combat, arrêtant alors tes tentatives en enfouissant ta tête sur son épaule, comme pour te faire pardonner de ne pas réussir à répondre à sa question, gardant timidement sa main contre la tienne, de peur qu’il la reprenne face à ce manque de réponse. Plus que jamais, tu es terrifié à l’idée qu’on puisse te laisser, qui sait ce qui pourrait t’arriver...
Tu aimerais tout lui dire, tu as la sensation que c'est le moment, qu’il faut le faire, là, tout de suiteMais cela est refusé. Si tu en avais la force, tu enragerais…

« Je suis désolé.e... »

Un ricanement amer, fatigué, et presque éteint t’échappe, alors que tu hoches négativement de la tête, comme pour lui signaler que même cela, tu n’en as pas les capacités, avant que timidement, tu ne tournes un peu la tête pour faire apparaître un de tes yeux, le regardant du coin de celui-ci, le visage toujours à moitié mangé par son T-shirt. Est-il vraiment là ? Par moment, tu en viens presque à douter. Alors de nouveau, tu t’accroches un peu plus. Il y a tant de choses que tu aimerais le raconter, et plus encore que tu aurais à taire, Frisk...

« Comment... Comment as-tu su ? » Demandes-tu, poussé par une curiosité qui t’es propre, avant que réfléchissant un instant, tu ne te reprennes: Vous n’êtes pas seuls, l’as-tu oublié ? « Nan, oublie. Tout compte fait ne répond pas… C’est mieux. »

Tu ne te leurres pas assez pour le laisser se dévoiler, qu’importe son avantage, tu préfères qu’il le garde.
Tu ne te leurres pas. Ni sur moi. Ni sur toi.



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Give  up || Sans EmptySam 20 Avr - 0:00
La pression sur sa main osseuse, qui aurait pu être éclairante, ne vient pas - Sans ne l'attendait pas vraiment, pas franchement convaincu de l'efficacité de sa tentative. Il s'embourbe dans l'incertitude sans en tenir rigueur à Frisk puisqu'iel semble pas mal réquisitionné.e ailleurs, occupé.e à stabiliser tant bien que mal ses tressautements spasmodiques. En s’agrippant au squelette dans la manœuvre avec une intensité et une confusion que Sans n'avait pas lu en iel depuis un sacré bail. D'ordinaire le.a gamin.e s'affaire plutôt à se maquiller avec des émotions de façade, empruntant ses expressions à droite à gauche au grès des situations. Là, peut-être hâtivement, le monstre rebondi a l'impression d'avoir accès à Frisk sans avoir à passer au-travers des multiples couches d'emprunts qui l'habillent comme une seconde peau. Il a l'impression de voir la.e gosse surgir au premier plan, de le.a voir hurler tout son soûl de détresse. Enfin, au moins une partie. Qui saurait vraiment ce qui se trame sous sa caboche, quels maux seraient à dé-tricoter alors qu'ils ne trouveront peut-être jamais de noms pour le.a concerné.e. Sans opine du chef avec indulgence, son geste est lent et rond. Il pourrait tout à fait comprendre ça.
Sans se constate vaguement dans une situation, non pas d'inconfort, mais de tâtonnement. Il ne parvient pas à comprendre pourquoi le.a gosse en appelle à lui si fermement alors qu'iel se trouve sûrement aux portes de l'évanouissement. Pourquoi iel a figé son geste meurtrier plus tôt - et à cette pensée s'additionne ce vague souvenir, fantomatique et rémanent, un acte de clémence. Récompensé dans le sang.
Welp. Donc ça fait au moins deux fois que Frisk sort de son chemin pour lui. Pourtant la première n'était pas forcément une bonne invitation à faire mieux. Une injonction à faire autrement ouais, à considérer la réédition de leur lien... Bien moins. Et pourtant ils en sont là. Et le.a gamin.e est accroché.e à lui.
Et sa prise est aussi forte que l'étaient les secousses qui vrillaient son corps il y a quelques secondes.
Il n'est pas celui qui devrait recevoir ça, pas celui qui sait en faire quelque chose de bien. Ses orbites se referment avec une lourdeur toute tranquille et il serre la main de chair pâle entre ses doigts osseux.

"eh t'as pas à t'excuser, kiddo. ça f'sait un bail que j'étais pas venu ici, j'avais presque oublié que cet endroit était plutôt sympatoche." Sa voix mollassonne rebondit contre la chevelure brouillonne de Frisk dont il ne s'est pas éloigné lorsque la.e gamin.e s'est lové.e contre lui davantage. Même si le geste l'a figé dans l’hébétement une seconde. Alors qu'il ne relâche pas son étreinte ses yeux divaguent peinardement vers la cime des arbres. "et si j'me trompe pas c'est un peu grâce à toi que j'ai pu remettre une pantoufle ici." C'est dit à sa façon, avec une fausse inconséquence, mais il veut lui notifier qu'il a compris sans bien comprendre son acte du corridor. Que Frisk a décidé qu'il valait encore le coup pour une raison ou une autre.
Le squelette sent distinctement qu'une chose indistincte paralyse le.a gosse dans le mutisme. Il sait qu'il n'a pas les clefs et que ce.tte dernier.e n'a pas la capacité de les lui refiler. Cependant la différence entre les deux attitudes, celle précédant le moment où Frisk a demandé de partir, pressé.e et peut-être apeuré.e - par qui ou quoi, iel-même? - et l'actuelle est plutôt frappante.

"j'ai pas l'impression que tu puisses en dire grand chose et ça me va comme ça, chill, buddy. mais j'dois dire que t'étais étrange tout à l'heure. ta façon d'te tenir, de parler, ton visage... t'as vraiment ces expressions-là en réserve eh heh? et puis te revoilà comme je te connais. bon en plus creuvé.e que d'hab. ah ouais, tiens, avant t'avais l'air moins comateux.se aussi." Toujours son ton badin. Mais il se perd soudain dans une pointe de sérieux et sa voix perd quelques octaves. "j'demande aucune confirmation, mais j'peux proposer un truc. juste entre toi et moi. si tu sens que ça va pas, tu peux m'appeler. j'aurai rien à demander mais j'pourrais passer faire un tour et rester le temps que ça passe." Comme pour appuyer ces mots ses bras osseux serrent davantage le.a gosse comme une preuve, sûrement trop modeste, de sa tangibilité. Comme pour lui-même s'en rendre compte. "tu sais quand j'suis quelque part j'y reste. j'suis pas du genre à avoir la bougeotte eh heh."
La question de Frisk est un brin compliquée mais le squelette estime qu'après avoir avancé un deal pareil il lui doit de l'honnêteté, pour appuyer ladite proposition mais aussi pour lui donner toutes les cartes pour qu'iel puisse prendre sa décision. "j'vais pas te mentir, pal. je t'ai suivi.e un moment quand t'as commencé à faire l'école buissonnière. assez longtemps pour piger que tu allais vers les souterrains. j'dois dire que j'ai failli passer à côté comme t'as fait des détours."



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